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 Mais à part ça, Monsieur le Ministre, tout va très bien ◊ George

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Victoria Irvin
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Victoria Irvin

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Mais à part ça, Monsieur le Ministre, tout va très bien ◊ George Empty
MessageSujet: Mais à part ça, Monsieur le Ministre, tout va très bien ◊ George   Mais à part ça, Monsieur le Ministre, tout va très bien ◊ George EmptyLun 11 Avr - 14:12

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Si Victoria ne pouvait techniquement pas s'absenter de son travail au ministère de l'air, son beau-père, George Wallace, second époux de sa mère, ministre de la Marine, ne pouvait pas non plus attendre gentiment assis à une table que sa belle-fille finisse ses fonctions pour venir prendre le thé avec lui. Aussi quand un courrier avait déposé la convocation à l'Admiralty sur le bureau de Victoria qui était en train de classer les notes et rapports - tous confidentiels, vous vous en doutez bien - de ses subalternes pour les archives classées secrètes du ministère, la jeune femme n'avait pas été spécialement surprise de l'horaire - à trois heure de l'après-midi, en plein milieu de son quart ... - mais s'était plutôt sentie angoissée. Angoissée, car être convoquée par son beau-père n'était jamais véritablement une partie de plaisir. Il n'était pas forcément le même homme à son bureau qu'à la maison. Et bien qu'elle l'aimait beaucoup, et qu'il ait été l'un des rares à la soutenir dans son envie de s'engager, elle se doutait déjà du tournant que prendrait la conversation. A vrai dire, il y avait neuf chances sur dix que sa mère soit derrière cela. Ce n'était un secret pour personne que Maud voulait que Victoria raccroche son uniforme pour venir travailler avec elle, sous sa gouverne, au WVS. Si le travail de sa mère était exemplaire, il n'était pas fait pour Victoria. Et, jamais elle ne l'avouerait à sa famille, la WAAF n'était qu'une étape dans son but: l'ATA. Alors raccrocher l'uniforme pour lequel elle avait travaillé si dur pour un organisme civil alors qu'elle rêvait d'un corps paramilitaire encore plus prestigieux? Jamais de la vie!

Elle laissa pourtant là la pile de dossiers à classer et alla montrer la convocation à son supérieur qui répondit par un haussement d'épaule: on ne peut pas vraiment dire "non" à une convocation d'un ministre, quand bien même il est d'un autre ministère. "Eh bien, allez-y!" fut la seule réponse à laquelle elle eut droit. Ni soulagée ni plus rassurée, elle retourna à son poste de travail continuer à classer les notes de la nuit dernière, qui, toutes, finiraient dans un dossier cartonné, dans un carton, avec la date de la nuit de l'attaque. Victoria avait passé la nuit dans un refuge avec d'autres filles, les bombes étaient encore tombées. Combien en tout? Elle ne savait pas vraiment, mais le plus effrayant était sans doute le nombre de morts qu'elles provoquaient. Le roi avait fait un discours, le premier ministre aussi... C'était la débandade, mais il fallait être fort. Tous craignaient le risque d'invasion; il était évident que si la Luftwaffe bombardait l'Angleterre toutes les nuits, c'était pour faciliter un quelconque débarquement allemand. Rien de bien rassurant en somme. Où allaient-il ainsi...? Et pour ajouter au chaos national, la vie personnelle du Caporal Irvin n'était pas beaucoup plus glorieuse: elle était épuisée physiquement, et psychologiquement par un fiancé qui jouait aux fantômes, et un certain capitaine auquel elle avait cédé - enfin, pas bien méchamment, un baiser n'engageait à rien - pendant une nuit de bombardement. Rien n'allait, décidément! S'il n'y avait eut son beau-père pour faire barrage, sans doute aurait-elle demandé à être mutée à l'autre bout du Royaume, voir même dans les colonies.

En parlant de son beau-père... L'heure du rendez-vous approchait, aussi récupéra-t-elle sa veste et son calot, s'assura que son uniforme et sa coiffure étaient impeccables - le maquillage était interdit, il fallait bien compenser - et elle sortit des salles souterraines. Elle profita d'un camion qui passait à proximité de l'admiralty, conduit par une des autres WAAF, pour se faire déposer au plus près et éviter ainsi d'avoir à faire le chemin à pied ou en bus. A l'arrivée, elle n'eut pas besoin de demander le chemin, elle le connaissait par cœur. Ce n'est qu'arrivée à la porte du bureau de la secrétaire de George qu'un militaire lui fit barrage. Elle tendit la convocation, et montra ses papiers d'identités. A vrai dire, contrairement à ce qu'elle avait pu affirmer à Karol, elle avait beau essayer, elle ne pourrait jamais vraiment être le Caporal Irvin, elle serait toujours une lady, la fille de ses parents, et la belle-fille d'un ministre. Et ce n'était pas toujours le plus facile à vivre. Le marin, suspicieux, et faisant sans doute du zèle, vérifia ses papiers à plusieurs reprise avant de laisser la jeune WAAF passer. Betty Lloyd, la secrétaire de George, la reçu avec un charmant sourire, et vint à sa rencontre avant de la diriger vers les fauteuils de la salle d'attente.

-Miss Vicky, c'est toujours un plaisir de vous voir! Il est encore au téléphone mais je vais lui dire que vous êtes là, il m'avait prévenue. Comment allez-vous? Comment se passe votre travail? Votre uniforme vous va à ravir!

-Merci Betty, vous êtes adorable. Ne le pressez pas, j'ai tout mon temps...

Ce n'était pas forcément vrai, puisqu'elle aurait dû travailler jusqu'à vingt heure, mais maintenant qu'elle était là... Betty eut un sourire entendu, elle savait sans doute mieux que quiconque, cette petite brune espiègle, ce que travailler pour un ministre voulait dire. Le brouhaha incessant des coups de téléphones, arrivées de télégrammes, ne cessait jamais. Victoria patienta. On lui proposa une tasse de thé qu'elle déclina. Enfin, Betty revint vers elle.

-Il a fini, il va vous recevoir.


Victoria se leva et emboita le pas de la secrétaire. Au moment où les deux jeunes femmes arrivaient à la porte du bureau, celle-ci s'ouvrit. En sortirent plusieurs hommes, certains dans la cinquantaine, d'autres plus jeunes, tous ou presque en uniforme. Elles les laissèrent passer, avant que Betty ne fasse un dernier sourire à Victoria, et que celle-ci n'entre dans le bureau de son beau-père. La jeune femme se mit au garde à vous.

-A vos ordres, monsieur.

L'entretien ne serait surement pas si formelle, mais il fallait bien mettre les formes, il restait un ministre et elle un soldat.
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Mais à part ça, Monsieur le Ministre, tout va très bien ◊ George Empty
MessageSujet: Re: Mais à part ça, Monsieur le Ministre, tout va très bien ◊ George   Mais à part ça, Monsieur le Ministre, tout va très bien ◊ George EmptyMer 11 Mai - 0:38

Je viens de terminer une réunion d'urgence avec mon état-major en présence du premier ministre Churchill et en revenant du bureau, je regarde ma montre de gousset en me souvenant que j'ai convoqué ma belle-fille Victoria à se présenter à mon bureau de Premier Lord pour me rencontrer.! Je trouve qu'elle a pris du courage mais je me suis rendu compte que j'avais pris des dispositions pour la recevoir et que la réunion est classée top secret pour ne pas ébruiter les secrets familiaux! Quelques heures avant son arrivée, je pris des dispositions avec ma secrétaire Betty de ne pas être dérangé et de recevoir Vicky avec les convenances qui convient! Dans le souterrain, les téléphones ne dérougissent pas et les sténographes automatisées enregistrent la moindre dépêche provenant de l'Allemagne ou de nos Alliés! À 16h30, je convoque mes meilleurs officiers de la marine pour préparer un plan d'invasion pour contreattaquer les sous-marins nazis qui osent nous narguer en coulant les nôtres. Durant la discussion, il y a eu des débats acharnés et chacun ont leur opinion et leurs suggestions fut pris en considération! Si ce n'est que de moi, il y aurait longtemps qu'on coulerait les sous-marins mais ils sont plus rusés que je ne le pensais! Voyant qu'il est 20h, je donne congé à mes officiers mais je reçois un coup de téléphone important! Répondant sans hésiter, je pris vingt minutes pour noter et je contacte immédiatement Betty pour la prévenir que je reçois officiellement mon invitée!

Merci de votre présence, messieurs, et sachez que le premier ministre vous encourage à travailler davantage!

Lorsque mon équipe quitta les lieux, je vis arriver Betty, accompagnée d'une jeune femme à la crinière brune, coiffée sévèrement et portant un uniforme de l'armée de l'air. Son calot est fixée sur sa tête et en se présentant à moi, elle me fait son salut militaire et reste au garde-à-vous! Évidemment, pour elle, se présenter à mon bureau veut dire qu'elle doit garder les formes, je ne suis pas le Ministre de la Marine Britannique pour rien! L'observant dans tous ses coutures, je suis resté étonné de son sens de l'honneur et qu'elle m'appelle Monsieur!

Repos, Caporal Irvin! Nous ne sommes pas ici pour un interrogatoire strict mais je vous ai convoquée pour que je puisse dîner avec vous en tant que beau-père et vous, en tant que ma belle-fille!

Je m'approche de Victoria et dans mon approche, quelque chose me dérange au plus haut point! Il est temps que je dévoile quelques informations que le premier ministre m'a confié durant ma dernière visite au 10, Downing Street. Victoria sait que je suis l'ami intime de Winston et que je ne cache rien l'inquiétude qui habite mon cher ami!

Mr Churchill est très inquiet à propos de l'avance que les Nazis font à notre armada! On devrait commencer à nous réarmer en navires mais on a attendu trop longtemps! Je souviens qu'en 1936, j'ai déjeuné à Chartwell et il m'a confié que si on ne se méfie pas assez des Allemands, il sera trop tard! Je souviens qu'il a fait une jolie comparaison: Les chats sont dédaigneux, les chiens, respectueux mais les cochons, on les traitent d'égal à égal, ni plus ni moins!

À vrai dire, je ne comprenais pas où il veut en venir avec sa parabole mais ça ne fait rien, je le connais quand il broie du noir! Appuyant sur un bouton, je contacte un officier et je fais l'ordre suivant: Apporter deux repas sur plateau et une bouteille de vin. J'ordonne aussi qu'il entre par l'entrée secret de mon bureau afin que ce soit plus... secret!

En discutant autour du repas, on sentira à l'aise pour parler des enjeux qui nous tiraillent, autant dans la marine que dans l'aviation! En passant, comment ça se passe dans le ministère de l'air? Mon collègue ne t'a pas fait trop de misères?
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MessageSujet: Re: Mais à part ça, Monsieur le Ministre, tout va très bien ◊ George   Mais à part ça, Monsieur le Ministre, tout va très bien ◊ George EmptyLun 23 Mai - 21:53

Etre convoqué par un officier supérieur n’avait jamais rien de très agréable pour un subalterne, surtout quand on ignorait la raison de la convocation. Mais quand il s’agissait d’un ministre, et qu’il était votre beau-père, cela en ajoutait à l’angoisse. Bien que Victoria ait plutôt prit la nouvelle à la légère, elle ne savait pas vraiment à quoi s’attendre. C’était la première fois qu’elle se rendait, en uniforme, dans les locaux de son beau-père, en ne sachant pas pourquoi il voulait la voir. Mais elle se doutait que cela n’avait rien de plaisant. Si George avait été le seul à la soutenir – quoi que fraîchement pour ne pas se mettre sa femme, Maud, la mère de Victoria, à dos – lors de son engagement, elle savait que l’objectif premier de Maud était de la tirer de l’armée pour la remettre sous sa « protection » au Women’s Voluntary Service. Victoria savait bien que sa mère, sans se l’avouer, s’en voulait des années où sa fille avait été au loin et voulait désormais se rattraper. Si Victoria ne lui en voulait pas, elle aurait aimé que sa mère comprenne qu’elle avait vingt-quatre ans et qu’elle n’était plus une petite fille. Elle s’en rendait elle-même plus compte tous les jours depuis qu’elle était en charge d’une section et qu’elle avait des responsabilités. Si, au fond, elle ne voulait pas avoir raison, elle se doutait que cela ne serait pas le meilleur passage de la journée. Il n’y avait qu’à voir à quelle heure il l’avait convoquée. Mais cela n’était peut être qu’un hasard de calendrier.

La naïve Victoria espérait souvent se tromper. Il n’y avait qu’à voir la difficulté à accéder à accéder au bureau de son beau-père et l’attente qui suivit, malgré la présence de la secrétaire de George, toujours aussi charmante, qui lui proposa du thé et qui l’occupa plusieurs minutes pendant qu’elle attendait. Retrouvant toute sa mondanité malgré sa tenue de caporale, Victoria se laissa aller à la discussion, badinant avec Betty qui, entre deux dossiers, s’assurait que la jeune femme ne manquait de rien. Le ballet des estafettes en uniformes apportant des courriers, venant prendre des informations… A sa manière, Betty était encore plus au milieu de l’action que Victoria ne pouvait l’être lors de ses quarts dans le bunker sous terrain du ministère. Et ce n’était pas là qu’elle voulait passer toute la guerre… Elle avait prévu de profiter de cet entretien avec George pour lui demander son aide pour passe à l’ATA, mais elle songeait qu’elle en demanderait peut être beaucoup, surtout par rapport à sa mère qui était persuadée que Victoria reviendrait à la « raison ». Quelle raison ? Bonne question… La sienne à n’en pas douter. Victoria adorait sa mère, mais pour elle, elle était la seule à avoir raison. Raison sur les orientations que devaient prendre leurs filles, le mariage de Victoria… Tout cela ne faisait qu’ajouter à l’attente de Victoria qui ne savait plus sur quel pied danser avant que Betty ne l’introduise dans le bureau du ministre.

Elle se mit au garde à vous, attendant les ordres.

-Repos, Caporal Irvin! Nous ne sommes pas ici pour un interrogatoire strict mais je vous ai convoquée pour que je puisse dîner avec vous en tant que beau-père et vous, en tant que ma belle-fille!

La jeune femme laissa tomber son bras le long de son corps. Elle resta pourtant debout, face à son beau-père, qui contourna son bureau pour s’approcher d’elle, d’un air décidé qui ne présageait rien de bon, elle le connaissait assez.

-Mr Churchill est très inquiet à propos de l'avance que les Nazis font à notre armada! On devrait commencer à nous réarmer en navires mais on a attendu trop longtemps! Je souviens qu'en 1936, j'ai déjeuné à Chartwell et il m'a confié que si on ne se méfie pas assez des Allemands, il sera trop tard! Je souviens qu'il a fait une jolie comparaison: Les chats sont dédaigneux, les chiens, respectueux mais les cochons, on les traitent d'égal à égal, ni plus ni moins!

Victoria hocha la tête, dubitative. Elle ne savait pas où il voulait en venir. Certes, elle savait que son beau-père était ami et proche de Churchill, qu’il connaissait de nombreux secrets du ministre… Mais quel était le rapport avec sa convocation au ministère ? Sans continuer sur sa lancée, il prit le téléphone et commanda deux plateaux repas et une bouteille de vin. L’étonnement de la jeune femme allait de mal en pis.

-En discutant autour du repas, on sentira à l'aise pour parler des enjeux qui nous tiraillent, autant dans la marine que dans l'aviation! En passant, comment ça se passe dans le ministère de l'air? Mon collègue ne t'a pas fait trop de misères?

-Non, ça va. A vrai dire je suis un sous officier comme les autres et ça fait du bien. Je ne saurais pas expliquer exactement, mais ça change bien des choses, c’est une sorte de soulagement.


La jeune femme retira son calot et le cala sous son épaulette prévue à cet effet, avant de s’asseoir sur une des chaises faces au bureau de son beau-père. Puisque l’entretien allait être personnel…

-Mais je ne comprends pas… Pourquoi m’avoir demandé de venir vous voir ?


On frappa à la porte secrète du bureau et un jeune militaire entra dans la pièce, poussant un plateau sur roulette avec deux assiettes sous cloche et une bouteille de vin. Une fois en place, il quitta la pièce, après avoir salué le ministre, il quitta la pièce. Victoria déplaça sa chaise vers la petite table à roulette, en face de son beau-père.
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