• L'Armée • British Army • Air Force • Royal Navy •










• L'Armée Britannique •
Je m'engage L'armée britannique fait partie des plus anciennes du monde, et aussi des plus puissantes. De l'empire coloniales aux campagnes Européennes, elle a toujours été présente. Mais quels sont ses spécificités?




• British Army •
L'armée de Terre Il n'existait pas d'armée terrestre permanente avant la guerre civile en Angleterre en 1642. Au besoin, le roi levait alors un groupe d'hommes suivant la loi féodale d'alors. Après la guerre civile, le parlement, fraîchement créé, assuma et créa une armée en s'inspirant du New Model Army de Cromwell. Le 26 janvier 1661, le roi Charles II fonde officiellement l'Armée britannique.
Au début du XVIIIe siècle, elle était surtout composée de mercenaires, où les Allemands jouaient pour une grande part (Hanovriens, Hessois) et elle était désormais vouée à des opérations extérieures, en Europe continentale et Outre-mer. Elle est assez marginale par rapport à la nation, sauf en ce qui concerne le corps des officiers.
Malgré ses efforts, elle ne put remporter la Guerre d'indépendance des États-Unis.
Voici quelle était au début de 1937 la répartition géographique des effectifs de l'Armée régulière :
Grande-Bretagne : 121 000 hommes ; Bermudes : 400 ; Jamaïque : 700 ; Gibraltar : 2 700 ; Malte : 3 700 ; Chypre : 200 ; Égypte : 10 000 ; Soudan : 1 900 ; Palestine : 2 900 ; Aden : 200 ; Île Maurice : 150 ; Ceylan : 400 ; Singapour : 6 300 ; Hong Kong : 8 500 ; Indes et Birmanie (British Indian Army) : 57 5005.
Durant la Seconde Guerre mondiale, elle envoya des troupes en France comme pour la première Guerre Mondiale. Cependant, durant la bataille de France, elle dut battre en retraite en raison des victoires à répétition de l'Armée allemande. Elle put sauver le personnel de son Corps Expéditionnaire mais perdit son matériel lourd à Dunkerque. En juin 1940, l'Armée de terre britannique était composée de 22 divisions d'infanterie et d'une division blindée. Les divisions d'infanterie étaient, en moyenne, à la moitié de leur effectif théorique, avaient seulement un sixième de leur dotation normale en artillerie, et manquaient presque totalement de moyens de transport. De plus, il y avait une grave pénurie de munitions, si bien qu'aucune ne pouvait être gaspillée pour l'entraînement. Le VII Corps a été formé pour encadrer la réserve générale, et a compris la 1re division blindée.
En 1941, l'Armée britannique (avec l'appui de ses alliés, Forces belges libres, Forces françaises libres, Armée polonaise de l'ouest) fut la première armée victorieuse face à l'Italie, premier pays de l'Axe à subir de graves revers face aux armées alliées après le désastre de 1940. Même l'arrivée des renforts de troupes allemandes, ne changea pas les choses. Bien qu'au début le maréchal Rommel fit reculer les armées britanniques, grâce à la résistance des troupes de la 1re brigade française libre à Bir-Hakeim, les forces britanniques reprirent l'initiative, et dans les batailles d'El-Alamein, elles mirent en déroute les forces allemandes et italiennes.
Au cours de l'année 1942, l'Armée britannique, aidée par les troupes de l'Empire réussit le raid audacieux contre le port de Saint-Nazaire. Toutefois, elle subit également un revers sanglant lors du débarquement de Dieppe cette même année. Cette défaite lui permit de s'améliorer et de corriger beaucoup d'erreurs dans le domaine des opérations amphibies.
Par la suite, elle prit sa revanche en Italie et débarqua durant la bataille de Normandie et s'enfonça au cœur de l'Allemagne. En dehors de l'Europe, elle dut faire face à l'avance des troupes japonaises en Asie.



• Royal Air Force •

L'armée de l'air La Royal Air Force est l'héritière du Royal Flying Corps, son nom a changé en avril 1918. Ses principaux chasseurs étaient le Sopwith Camel et le SE.5a. La position insulaire de l'île fonda la doctrine à venir du bombardement stratégique.
Elle a joué un rôle considérable lors de la Seconde Guerre mondiale et notamment lors de la bataille d'Angleterre, où sa résistance, confortée par l'atout technique que représentaient les radars britanniques, a permis au Royaume-Uni de ne pas perdre le contrôle des airs qui eut été indispensable à la Wehrmacht pour toute tentative d'invasion des îles Britanniques.
Des centaines de pilotes polonais, tchèques, français et belges réfugiés en Grande-Bretagne ont participé à la bataille d'Angleterre et ont formé plus tard des escadrilles nationales qui combattirent sur divers fronts, principalement en Europe, mais aussi en Afrique.
Après la victoire de la bataille d'Angleterre, la Royal Air Force a contribué à mettre sous pression les régions de l'Allemagne qui étaient à sa portée. Les bombardements les plus massifs furent ceux de Hambourg (opération Gomorrah), Berlin et de Dresde, villes qui subirent des dégâts considérables. Les escadres de bombardement britanniques opéraient surtout la nuit, relayant les escadres américaines opérant pendant la journée.Spitfire, un des atouts de la bataille d'Angleterre
La RAF de l'époque était divisée en trois grands commandements, le Fighter Command (commandement de la Chasse), le Bomber Command (commandement du Bombardement) et le Coastal Command (commandement côtier). Par contre la Fleet Air Arm ne faisait pas partie de la RAF mais de la Royal Navy.
L'unité de base tant en chasse qu'en bombardement était le squadron, correspondant au groupe français. Les squadrons étaient souvent regroupés en wings (escadres) ou en groups (régiments) dans les bases importantes. Les squadrons de chasse étaient divisés en flights (escadrilles), eux-mêmes divisés en patrouilles de trois, puis quatre appareils. Trois forces aériennes tactiques fut créées durant le conflit pour le soutien des troupes au sol dont le Second Tactical Air Force. Notons un Balloon Command disposant à son pic d'activité de 33 000 personnels chargés des 2 000 ballons captifs de défense antiaérienne flottant en continu à partir de 1940 en Grande-Bretagne4 et un RAF Ferry Command rapatriant les avions construits en Amérique du Nord.
L'ensemble des pertes aériennes de la RAF sur les théâtres d'opérations d'Europe et de Méditerranée sera au 8 mai 1945 de 11 968 bombardiers et 10 061 chasseurs détruits et 79 281 personnels manquants5.
Le premier ministre en exercice, Winston Churchill, résuma en 1940 l'importance du rôle joué par la Royal Air Force dans une formule passée à la postérité : « Jamais tant de gens n'ont dû autant à si peu ».



• Royal Navy •

La marine On peut faire remonter la création Marine Anglaise à Alfred le Grand, au IX° siècle. La Marine est le symbole de la Grande Bretagne à travers le monde, ayant permit à ce si petit pays de posséder la moitié du monde, notamment sous l'air Victorienne. Pourtant, pendant la Première Guerre Mondiale, l'armée britannique fait défaut à sa réputation, notamment à cause des sous marins allemands.
Les résultats de la flotte au cours de la seconde conflagration mondiale furent en général bons, sûrement meilleurs que pendant la première. La flotte sut assez rapidement s'adapter à l'évolution technique, en particulier à la montée en puissance de l'aviation.
Le danger sous-marin fut particulièrement bien réglé lors de la seconde bataille de l'Atlantique, surtout vu l'augmentation de la menace du fait de la capture de bases sur la côte atlantique par les forces allemandes et des performance des nouveaux submersibles, mais la tactique gagnante étant connue, le système des convois, le seul problème fut de mettre en ligne suffisamment d'escorteurs, et là encore les Britanniques surent innover avec la mise au point des corvettes puis des frégates et des porte-avions d'escorte, spécialisés dans ce rôle avec l'aide importante de l'industrie des États-Unis qui fournit les 39 petits porte-avions, plus de 100 frégates et la majorité de l'aéronavale et la quasi-totalité des bâtiment de débarquement ainsi que celle du Canada qui livra 200 escorteurs. L'exploitation du radar et de l'asdic dont, 2 690 navires étaient équipé fut déterminante pour remporter la victoire.
En Méditerranée, la Royal Navy, prit assez facilement l'ascendant sur la marine italienne, malgré la disparition de la Marine nationale française et put créer les conditions de victoire sur le front nord-africain en coupant tout ravitaillement aux troupes de l'Axe. Les seules grandes difficultés furent rencontrées contre l'empire du Japon, en grande partie du fait de la longueur des lignes de communication et de l'aspect secondaire du théâtre d'opération. Pour défendre les intérêts britanniques en Asie de l’Est, la Stratégie de Singapour imaginée durant l'entre-deux-guerre fut un échec.
Les pertes furent tout de même lourdes avec un minimum de 1 081 navires de toutes catégories coulés durant cette guerre sur un total de 9 469 mit en ligne.
On note la disparition de 8 navires de ligne, 10 porte-avions, 30 croiseurs, 148 destroyers, 75 sous-marins et 49 escorteurs. Les pertes humaines, en comptant les Royal Marines et les Defensively Equipped Merchant Ships, sont de 63 787 personnes toute causes confondues.
Mais en 1945, la flotte dut se rendre à l'évidence, elle était reléguée au rang de brillant second devant la supériorité numérique et technique des navires de l'US Navy. Sa flotte de navires de ligne est en nette diminution ; elle est devenue essentiellement une force de lutte anti-sous-marine et la situation désastreuse de l'économie du Royaume-Uni combiné avec le vieillissement de l'équipement industriel fait qu'elle ne dispose plus du support économique qui constituait le fondement de sa puissance d'autrefois.