• La mode en 1940•

La mode se démode, le style jamaisLe conflit apporte des complications dans le quotidien, jusqu'à dans la façon de s'habiller ! Il faut se dire que la mode durant la guerre s'avère plus difficile, avec les pénuries, le rationnement même de tissus. Alors on joue d'ingéniosité, de récupérations, de customisations pour la plupart des choses. La guerre n'empêche jamais l'élégance ! Comment s'habillent les gens à Londres ? Voici une distinction par sexe. Et pour avoir un peu de visuel, je vous conseille le tag 1940s et 1930s, cela vous permettra d'avoir un aperçu de la mode de cette époque. Le site Le Chronoscaphe présente bon nombre de photos d'époque, de quoi s'inspirer !

• Femmes •

Une femme, lorsqu'elle sort, est toujours apprêtée, et elle fait ce qu'elle peut avec sa garde robe. Si les années 30 se voulaient avec des longues robes, des drapés, on aime les couleurs en journée et le noir en soirée, à la fin de la décennie, on arbore une mode romantique avec des boléros en dentelle, des bibis fleuris mais toujours une taille marquée, le corset revient à la mode.

Mais avec la guerre, l'élégance doit rimer avec pratique pour le quotidien. Pour faire face à la morosité ambiante, elles ont redoublé d’imagination pour égailler leurs tenues et les rendre aussi plus pratiques puisque les déplacements se font de plus en plus en vélo et qu’elles doivent aller travailler. La longueur se raccourcit sous le genou au lieu de mi-mollet et les vêtements deviennent plus amples. Tout se joue sur les détails : taillée ceinturée, boutons pour donner un détail chic, des poches, des cols ou des foulards. Pour harmoniser la silhouette, les vestes à épaulettes sont de mises, et on joue surtout avec les chapeaux pour se donner de l'élégance. Du petit bibi à la grande capeline, on accessoirise comme on peut pour se donner un peu d'originalité : plumes, fleurs, perles, tout est bon à y mettre, et à défaire rapidement pour les mettre sur un autre chapeau ou sur une tenue. Quant aux chaussures, elles sont plates, compensées ou à talons ronds.

Pour le maquillage, le rouge à lèvres est indispensable : un trait de crayon dessine le contour des lèvres et le rouge est mat. Il est appliqué au doigt ou au pinceau pour une bonne tenue. On met un léger fard à joues jusqu'aux tempes, sur un teint lisse et clair. Le maquillage des yeux suffit avec du mascara et un trait d'eyeliner, pour les plus coquettes, un peu d'ombre à paupières assez clair.

Au niveau de la coiffure, on prend souvent la base crantée des années 30 et on l'exagère. On boucle les cheveux et on les ramène à l'arrière et sur le dessus de la tête, ce qu'on appelle des victory rolls. On peut aussi mettre un foulard dans sa crinière, ou un peigne, un filet. Les cheveux sont extrêmement soignés. Pour plus de visuels sur la mode des années 40, je vous invite à regarder les vidéos 100 years of Beauty sur cette chaîne Youtube. Il y en a pour beaucoup de pays, mais pour les occidentaux, la mode se ressemble.

• Hommes •

La mode des hommes évoluent moins et sont coupés en deux parties pour faire simple chez les civils : ceux qui ont fait la guerre et les autres. Si ceux enrôlés dans la guerre actuelle ont leurs uniformes, les hommes ayant survécu à la Première Guerre Mondiale, celle des Boers ou tout autre conflit armé, portent presque toujours l'uniforme. Pour le reste, la mode reste toujours simple pour les hommes : le costumes est de mise, on ne met pas toujours la veste, mais seulement le gilet sur la chemise avec cravate ou nœuds papillons. Pour les couleurs, le gris, le marron, le beige voire le bleu clair étaient préférables, le tout avec des chaussures de ville en cuir, ou des mocassins. Pour les ouvriers, ils s'habillent avec le jean avec fermeture éclair avec des bottes.

Les enrôlés pour l'actuelle guerre porte bien sûr l'uniforme, et un uniforme de parade pour les occasions. C'est simple et pratique.

Beaucoup d'hommes portent des chapeau, des trilby, et cache les cheveux courts sur les côtés et au niveau de la nuque, laissant plus de volume sur le haut pour se coiffer en arrière avec le plus souvent de la gomina qui permettait de conserver une coupe impeccable lorsqu’on enlève son chapeau. Au niveau facial, la barbe fait bien sûr négligé, les hommes sont rasés de près, ou portent la moustache.