Unaipon - L'union fait la force [UC]

Je suis née à Melbourne, Australie en 1909. Mon arrivée à Londres a eu lieu en 1931, il y a 9 ans déjà, alors que j’étais avec mon père adoptif pour faire entendre les droits aborigène. Cette ville me plait car il y a de la diversité et beaucoup d’élégance . Depuis le début de la guerre, ma vie a changé, je suis désormais Home Front, car dans la vie je suis Bibliothécaire et conférencière. Côté amours, je suis célibataire , que voulez-vous, c'est ainsi. Ma tête ? Il s'agit de Zoé Saldana par Stefnini

Depuis son début, la guerre a-t-elle affecté ta vie directement ?

Je crois que la guerre a affecté la vie de tout le monde de façon plus ou moins brutale. Un père, un mari, un fils qui s’en va au front doit être une véritable torture pour une femme. Personnellement, j’ai la chance de n’avoir aucun des trois sur le front. Je connais cependant quelques personnes qui y sont ou qui y ont laissé leur vie oui. C’est triste car c’était des amis, des personnes que j’aimais particulièrement. Alors oui, la guerre à changer ma vie de ce côté-là. Et puis, bien entendu, il y a eu le rationnement, les bombardements, les bâtiments qui s’écroulent, les cris, la peur, la faim … Oui, définitivement, la guerre a eu un impact. Je tente, comme je le peu d’aider les personnes qui en ont besoin. Je tends la main comme on me la tendue il y a quelques années. J’estime que c’est normal de faire cela. J’aimerais cependant faire plus, j’ai l’impression de ne pas faire grand-chose malheureusement. Après, j’ai la chance d’avoir gardé mon emploi alors, de ce côté, j’ai plus de chance que d’autres …

Es-tu pour la victoire de la Grande Bretagne, ou préfèrerais-tu voir ce conflit s'arrêter au plus vite, avant qu'il ne s'aggrave, quitte à voir la Grande Bretagne y perdre beaucoup ?

Je suis pour la victoire. Je suis pour la liberté. Londres est une ville où la diversité ne doit pas disparaître à cause d’un dictateur qui ne supporte pas la différence. Je me bats pour que les aborigènes est le mêmes droits que les blancs, ce n’est pas pour que tout s’écroule. Si seulement je pouvais être encore plus active pour donner un coup de main, je le ferais malheureusement, j’ai bien peur d’avoir un trop mauvais caractère pour pouvoir être acceptée dans l’armée. Je sais que beaucoup d’Hommes sont déjà morts pour nous et que les pays ont déjà perdu beaucoup mais je crois que si nous abandonnons, nous perdrons ce que nous avons de précieux : la liberté, l’égalité, la diversité des cultures qui se croisent et toutes les valeurs que je peux voir chaque jour. Alors, je ne veux pas abandonner, je ne veux que l’Angleterre abandonne et je sais que la France et les autres pays qui ont été envahi par l’Allemagne ressentent la même chose … Enfin, pour certains. D’autres coopèrent. Je me battrais pour la liberté et l’égalité, pour que les enfants et les parents soient de nouveaux réunit.

Quel est ton but dans la vie? Pourquoi es-tu à Londres ?

Je souhaite que les aborigènes aient les mêmes droits que les blancs. Qu’ils soient sur un pied d’égalité et qu’ils arrêtent d’être simplement des domestiques. Après tout, nous sommes comme eux, nous sommes des êtres humains avec un cerveau, une intelligence. Ainsi, si je peux être une des voix des aborigènes, j’en suis fière et honorée. Mon peuple mérite d’être traité comme tout le monde. Ensuite, je souhaite retourner en Australie, revoir ma terre natale car, il faut bien dire ce qu’il en est, elle me manque. Terriblement. Cependant, avec la guerre, ma quête pour les droits a dû être mit un peu de côté même si, de temps en temps, je fais des conférences. Je n’abandonne pas pour autant mais, pour le moment, l’important c’est la victoire et d’aider ceux qui en ont besoins. Que ce soit en les abritant pour quelques nuits, en leur donnant un peu à manger, en discutant avec eux, en leur racontant des histoires de mon pays, en chantant des chants aborigènes … Enfin, tout ce que je peux faire pour les aider, je le ferais.

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Je m'appelle Loorea, c’est bien nan ? et j'ai 24 ans. Je suis en alternance dans le domaine médico-social et donc, je ne serais peut-être pas présente régulièrement avec les échéances des exams qui arrivent petit à petit. J'ai trouvé le forum via où partenariat. D'ailleurs je le trouve super génial mais rien pour le moment. A bientôt en RP!

   
Une petite fille pleure dans la nuit, ses couvertures sur son visage cachent ses larmes mais pas les sanglots que l’on entend. Une autre petite fille, légèrement plus âgée qu’elle s’installe à ses côtés et caresse ses cheveux. L’enfant la regarde de ses grands yeux marrons et dit :

« Je veux ma maman. »
« Je sais mais ce n’est pas possible. »
« Maman … »
« Tu sais, tu as eu la chance de connaître ta maman … pas moi. »
« Ta maman est partie comme la mienne ? »
« Je ne sais pas, je suis arrivée à l’orphelinat quand j’étais bébé. On m’a dit que c’était parce que j’étais la fille d’une aborigène et d’un blanc. »
« Pourquoi on t’a séparé de ta maman ? »
« Parce que c’est comme ça. Tu sais, quand tu es triste, souviens-toi des bons moments passés avec ta maman et tu pourras sourire. En attendant, dors. »
« Hm … Loorea ? »
« Oui ? »
« Tu veux bien dormir avec moi ? »

La demoiselle sourit et s’installa plus confortablement aux côtés de la plus jeune. Elles se sont ainsi endormies comme deux enfants innocentes. Les enfants de l’orphelinat la nommaient Loorea mais les adultes l’appelaient par son prénom blanc qui était Whitney. Elle préférait Loorea par pur esprit de contradiction. La demoiselle avait toujours été très bougeonne, têtue avec un caractère bien trempée. Si elle voulait dire quelque chose à quelqu’un, elle le lui disait sans prendre de gant. Elle adorait faire tourner en bourrique les adultes en montant dans les arbres pour s’y cacher et ne revenir que lorsque l’heure du dîner approchait. Autant dire que c’était une enfant particulièrement dangereuse pour le cœur des adultes qui avaient peur qu’elle ne se blesse ou pire encore. Certains, au bout d’un moment s’en fichait de cette gamine, d’autres continuaient de s’inquiéter pour elle et d’autres encore tentaient désespérément de la punir pour qu’elle reste en place.

Le seul moment où elle semblait plus attentive et plus calme, c’était quand elle était derrière son bureau d’écolière pour apprendre les bases de la vie. L’écriture, la lecture, comptée et bien sûr, comme beaucoup de femme, la cuisine, la couture, le ménage etc. Puisqu’elle était une aborigène, elle était « condamnée » à servir une famille blanche mais jamais, ô grand jamais ils n’ont réussi à calmer le tempérament de feu de la petite fille. Certains adultes n’hésitaient pas à la frapper, malheureusement pour eux, cela ne donnait rien de bon et, au contraire, elle était encore plus « sauvage », plus rebelle avec eux qu’avec les autres adultes. D’ailleurs, ces derniers comprenaient rapidement ce qui se tramait et renvoyaient ceux qui frappaient les enfants. Qu’ils soient aborigènes ou non, un enfant reste un enfant et les frapper par plaisir n’était pas admis. A chaque fois qu’une personne se faisait renvoyer pour cela, Loorea le regardait partir avec un grand sourire sur le visage et lui faisait de grands signes de la main jusqu’à ce qu’il disparaisse au loin avant d’éclater de rire pour aller se réfugier dans un arbre. Peu d’adulte et encore moins d’enfants avaient vu Loorea pleurer, la demoiselle avait déjà sa fierté et elle se cachait pour pouvoir pleurer tranquillement.