Padam padam ~ Ava et ses admirateurs

 

- Née à Londres, elle a été adoptée enfant - ce qu'elle a toujours su - par Dennis et Martha Gray, qui lui donnèrent son nom de Polly Gray. - Elle grandit à Whitechapel dans une famille trop nombreuses, mais n'a jamais manqué de rien, sinon d'un peu de confort. Elle a la chance d'avoir des cours de chant dès ses 8 ans. Elle commence à travailler à 15ans dans une petite radio. - Quelques années plus tard, Polly gravit les échelons et parvient à obtenir des animations de petites émissions. Elle rejoint la BBC et est enfin reconnue. Son premier disque sort en 1939, elle enchaîne soirées, tours de chant, devient très vite célèbre. - Son père biologique est toujours en vie, mais refuse d'en dire plus à Ava sur sa mère. C'est un écrivain reconnu, principalement des années folles, de la Génération Perdue. - Elle est déterminée, sûre de son talent, imaginative, engagée, optimiste; mais également peu sûre d'elle dans  la haute société qu'elle découvre, trop passionnée, rêveuse, un brin fantasque, têtue, a besoin de se sentir soutenue et aidée, voire simplement aimée.

► 26 ans ► Chanteuse et diva ► Célibataire ► Anglaise ► Habite Londres ► Pro-gouvernement, Force's sweatheart ► Home Front

Sa mère biologique, celle qu'elle n'a jamais connu qu'au travers des histoires de son père.
Tantôt princesse russe exilée, tantôt fille de fermier, tantôt veuve d'un riche bourgeois… Bien avant que cet oncle Lawrie ne reprenne sa place, Sonja était un personnage des histoires qu'il lui racontait gamine, la seule femme qu'il pu aimer, celle qui avait bouleversé sa vie. C'était bien là l'unique chose dont Ava était certaine au sujet de Sonja.
En réalité, Sonja Rostova fut la fille d'un prince russe, éminent proche du Tsar, envoyé en Angleterre pour des raisons diplomatiques, mais trahi et abandonné par les siens. Veuf, il tenta de donner à sa fille des moyens de subsister, jusqu'à ce qu'il disparaisse à son tour lorsque l'adolescente avait 15ans. C'est dans un petit café de Camden qu'elle rencontra Lawrence.

Pour Ava, cette mère inconnue et mystérieuse est un modèle, ce à qui elle veut humainement ressembler, bien qu'elle la connaisse mal. Et ça n'est pas Lawrence qui lui contera tout d'une traite.


Père biologique, il a pourtant été son “oncle Lawrie”, celui qui la faisait sauter sur ses genoux lorsqu'elle était gamine. Il ne lui révéla ses origines qu'à ses 15ans.
Alors qu'elle n'avait pas encore 1an, après la mort de sa mère, Ava fut confiée par Lawrie à l'orphelinat Saint-Martin,pour lui éviter la déchéance, la faim et la misère. Il la retrouva plus tard, resta proche d'elle tel un parrain, avant de lui avouer la vérité, que nul autre ne sait. Mais le secret est parfois une affaire de Polichinelle, la jeune femme lui ressemblant beaucoup.

Malgré le terme affectueux de “Papa” qu'elle lui donne en privé, au fond d'elle, Lawrence reste toujours son oncle Lawrie, un ami, un de ses plus intimes confidents, en qui elle a une aveugle confiance. Il la suit tant que sa jambe blessée lors de la Grande Guerre le lui permet, l'aide et la soutient, toujours flanqué de son beagle John (4ème du nom à présent) qu'il lui confie sans hésiter.
Elle cherche toujours à lui tirer les vers du nez au sujet de sa mère, mais cela reste un sujet sensible sur lequel elle sait qu'il n'aime pas s'étaler.


Andrew Palmer est l'un de ceux qui la connaissent depuis de nombreuses années, et qui a toujours cru en elle. Jeune employé à Fréquence Nord, il lui laissa sa chance à la radio malgré son jeune âge, poussa la Broadcast Company à la garder lors du rachat, fit des pieds et des mains pour qu'elle puisse un jour être sur le devant de la scène.

Directeur des programmes à la BBC, il devint également son impresario et est de ceux qui restent les plus proches d'elle. Il la connait par cœur, sait comment lui parler selon ses humeurs et surtout, attend depuis une dizaine d'années qu'elle le regarde comme un mari, et non seulement comme un soupirant à qui elle n'a jamais cédé.
Il est possible qu'il doit de celui qui ai le plus été jaloux de tous les admirateurs de sa protégée !


Fils unique d'un riche industriel, il naquit et vécut dans la bourgeoisie et la haute société londonienne. Passionnée par les nouvelles ondes et les arts, il devint producteur de nombreuses émissions de Radio Londres avant de devenir celui d'Ava Masters.
Il la suivi durant tout son début de carrière, poussa Palmer avec qui il forma un excellent duo. Leur admiration conjointe pour Ava est l'une des rares choses qui les oppose, Elias n'osant jamais admettre ni avouer ce qu'il ressent.

C'est dans une période troublée, en 1940, qu'ils partirent en France pour un tour de chant d'Ava. Malgré sa nationalité, Elias subi les répressions françaises et disparu soudainement, laissant Palmer et Ava revenir à Londres rapidement pour ne craindre aucun autre souci politique.

Depuis, Ava cherche et attend des nouvelles d'Elias, qu'elle considère comme un protecteur, un des hommes de sa vie.


Martha et son mari Dennis ont recueilli Ava chez eux lorsqu'elle était encore toute jeune. Ils n'en n'étaient pas au premier enfant qu'ils adoptaient, puis leur fils aîné, bien plus âgé qu'Ava, avait été sauvé de la rue par eux, et que la dernière, Virginia, faisait partie des ces gamins abandonnés après la guerre, orpheline.

Pour Ava, Martha ne fut jamais réellement sa mère, mais fut celle qui lui a offert les plus innocentes années de sa vie, les plus douces, et qui a parfaitement tenu son rôle, au point qu'elle sera toujours pour elle "Mummy". Elle tient à lui rendre autant que Martha lui a donné, et n'a jamais cessé d'être proche d'elle et de Dennis.
La mort de son père adoptif pendant le Blitz a beaucoup marqué la famille qui s'est réunie après de nombreuses années éloignés les uns des autres. Ava soutient financièrement Martha, aide les deux derniers et Virginia s'obstine à lui demander de travailler pour elle, ce qui n'est pas encore gagné !

Forte, déterminée, les pieds sur terre, Martha beaucoup inculqué à Ava, mais a toujours refusé de vivre une nouvelle vie et reste dans son petit logis, un peu mieux entretenu qu'auparavant.

Il a suffit d’un regard au jeune homme pour tomber sous le charme de la chanteuse. Son talent, son sourire, ce charme… Tout en elle éveille les sentiments de ce presque encore adolescent. Pourtant, il n’ose pas l’approcher. Elle est belle, et lui semble inaccessible malgré sa proximité avec son public, et ses origines modestes qu’elle n’oublie pas. Oliver tente de ne manquer aucun des concerts d’Ava, lui apportant toujours une fleur, ou un petit présent. Si Ava, au milieu de la foule, ne l’avait pas remarqué au début, ce tout jeune homme fini par la marquer et elle le reconnaît. Il la touche, par sa jeunesse et son engagement, représentant tous les jeunes gens à qui elle veut donner du courage par ses chansons.


Ava n’a pas le temps de souffler. Concerts, dédicaces, interviews… Tout est bon pour remonter le moral des troupes ! Et c’est au cours d’une de ces rencontres que Sean entre en scène. Il est de coutume d’avoir des soldats jouer avec la jeune chanteuse, leur donnant l’impression qu’elle est comme tout le monde ou presque. Sean faisait donc parti de son orchestre, en ce début du mois de juillet 1940, alors que le camp situé dans le Kent se fait soudainement bombardé. C’est la panique, et il ne faut que le sang froid de Sean pour plaquer Ava à terre et éviter le drame. Le jeune homme est ravi de ce nouveau rôle de protecteur envers l’actrice, s’enhardissant à tenter de la séduire en lui écrivant tour à tour, des lettres enflammées ou agacées, auxquelles Ava tente de répondre, tout en songeant qu’il est bien pressant, cet américain. Qu’elle se méfie, il est dangereux de l’énerver.


Ils ne s'aiment pas. Il n'y a rien à faire. Ils sont tous les deux jeunes, beaux, célèbres... Et pourtant, il n'y a rien à faire, à les voir tous les deux dans la même pièce, on penserait être dans une arène face à deux gladiateurs prêts à s'étriper. Ils s'évitaient donc au maximum, et cela leur allait très bien, ainsi qu'à tout le monde. Mais il fallut que la guerre s'en mêle: une photo prise à la volée, de Paul en uniforme et d'Ava en robe de soirée, alors qu'ils tentaient d'être cordiaux l'un avec l'autre, et voilà, la presse les mit en couple. Ils auraient pu, auraient voulu démentir immédiatement, mais le ministère de l'Information ne leur en laissa pas le temps. Un couple de jeunes gens comme eux, avec une femme dévouée au soutien des troupes et un jeune homme dans l'armée, alors qu'ils sont tous les deux des stars à la mode, on n'aurait pu rêver mieux. Les voilà enchaînés par le destin, et ce n'est pas vraiment pour leur plaire.  

Quand on est célèbre, il faut toujours être à la pointe de la mode. Quand on tient une maison de couture, il faut être vu. Anna et Ava avaient besoin l’une de l’autre, et trouvent satisfaction dans ce partenariat. Pourtant, on ne peut pas faire plus différent entre ces deux femmes qui n’ont pas grand chose en commun. Ava n’aime pas le caractère d’Anna trop timorée et précieux à ses yeux. Anna, de son côté, a du mal à se faire au côté « m’as-tu vu » de la chanteuse, toujours entourée d’une petite cour de journalistes, d’admirateurs et de son équipe, l’empêchant de faire son travail. Cela pourrait mieux se passer entre les deux femmes.


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