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Sujet: CONTEXTE ☎ Voici notre histoire... Ven 12 Juin - 15:47
Notre Histoire
Juin 1941
Le soleil brille sur Londres, et rien ne semble entacher le flegme anglais si caractéristique. Non rien, pas même plusieurs mois de bombardements intensifs, de monuments détruits, de civils disparus, de nuits passées à dormir d’un œil pour être prêt à se cacher dans les abris … Non, rien. Chaque jour, ils allaient en terrasse boire un peu de thé, et le soir certains allaient danser malgré le couvre-feu. Ils ont continué de vivre presque comme d’habitude. Et ils ont gagné. Pas la guerre non, cela est une autre histoire, mais cette bataille. Le Blitz est terminé, les allemands ont cessé de bombarder Londres de manière intensive, ils ont perdu trop de monde pour un résultat médiocre, car au lieu de capituler, les britanniques ont résisté. Et aujourd’hui, en ce printemps plus radieux que jamais, ils sont déterminés à vivre plus que n’importe où ailleurs. Car ils savent que la vie est précieuse pour avoir manqué de la perdre au moins une fois à cause des nombreux bombardements. Bien sûr, la guerre n’est pas terminée. Il faut encore participer à l’effort de guerre, secourir les plus démunis, soutenir les soldats, gérer les différentes nationalités venues se réfugier et /ou combattre l’ennemi, préparer les prochaines batailles, faire attention aux bombardements occasionnels ... Mais Londres se voit déjà revivre un peu, ces mois difficiles et irréels sont maintenant derrière eux, l’avenir ne peut être que meilleur !
Ce forum n'a pas pour but une représentation historique totalement fidèle. Bien que nous suivions les grandes lignes de la Seconde Guerre Mondiale en Angleterre, ce forum est une uchronie.
Dernière édition par George VI le Sam 27 Jan - 14:25, édité 5 fois
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George VI
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Les jours rallongent mais les nuits semblent toujours aussi longues aux Londoniens. Les bombardements ne cessent pas, le danger est toujours présent, les sirènes rythment la vie de la population et les abris se font rares. Après le drame de Balham qui reste dans les mémoires, s'abriter dans le métro proche Tamise reste dangereux mais il vaut mieux ça que de périr sous les pierres. La population garde courage grâce à ses héros, ces pilotes qui toutes les nuits risquent, et perdent, leurs vies pour les protéger. La marine n'est pas en reste, déployée en Méditerranée, et chacun tremble pour ses proches envoyés combattre les Allemands. Enfin, le scandale de l'amiral français Musselier, proche de De Gaulle, accusé d'intelligence avec l'ennemi, crée des tensions avec la grande communauté française réfugiée à Londres. Autant de l'intérieur que de l'extérieur, tout semble prêt à exploser
Août 1940:
“...Je me suis adressé cette nuit à l'adversaire pour lui demander s'il est prêt à rechercher avec nous, entre soldats, après la lutte et dans l'honneur, les moyens de mettre un terme aux hostilités…” A la radio, c’est Pétain qui parle. Pétain, le nouveau chef des Français. La France a perdu, la France a capitulé… A Londres, comme partout en Angleterre et en Irlande, c’est la consternation. L’allié est tombé. Et eux avec. Eux, ce sont les hommes envoyés sur le front un an plus tôt. Nous sommes le 17 Juin 1940. Désormais, le Royaume Uni et son Commonwealth sont seuls contre les allemands, qui de leur côté, ont envahit toute l’Europe. Que faire? L’Angleterre sera la prochaine, Hitler ne l’a jamais dissimulé. La menace d’invasion est certaine. Évacuation, préparation… C’est la panique.
Fin Août 1940, Londres
L’aube. Les avions anglais et ceux pilotés par quelques fous venus d’ailleurs, survolent la capitale, retournant à leurs bases. Comme d’habitude, il y en a moins qu’à l’aller. Mais, la presse et l’armée l’assurent, ils font vivre un enfer à l’ennemi. Deux mois que la France est tombée, et en Angleterre, la vie paraîtrait presque normale, la panique d’alors est retombée. On s’est habitué aux uniformes partout en ville et aux sacs de sables amenés depuis l’extérieur, “au cas où”, ainsi qu’aux mille et une affiches prônant la prudence et indiquant les abris anti-bombardement. Il fait chaud, un peu trop chaud pour une fin août. On pourrait presque oublier que l’on est en guerre et que l’Allemagne menace de débarquer sur les côtes britanniques.
Mi-septembre 1940:
C’est la fin de l’été, la nuit tombe sur Londres. La luminosité est belle, et la température un peu plus chaude que la normale. Une douce torpeur règne sur la capitale anglaise qui n’attend qu’une chose, la tombée de la nuit et sa fraicheur pour reprendre un peu d’activité. La guerre semblait si loin, si irréelle. Après tout, l’île en elle-même n’a plus connu de guerre sur son propre sol depuis des siècles.
Dans le brouhaha de la ville, on entend à peine un vrombissement, que personne n’imaginait plus. Personne n’y fait vraiment attention. Il est cinq heures de l’après-midi, c’est l’heure du thé, tradition anglaise par excellence. Chacun vaque à ses occupations, ne faisant plus attention aux uniformes et sacs de sables installés « au cas où ». Eh bien ce cas est en train de se produire.
Ce vrombissement, ce sont 364 bombardiers allemands et 515 chasseurs. D’où ont-ils décollé ? Pourquoi personne ne les a vu plus tôt ? Mystère. Mais quand les sirènes se déclenchent en cette belle fin d’après-midi de septembre, et que les premières bombes sont lâchées sur l’East End, c’est la panique dans la capitale. Où qu’on soit dans Londres, on peut sentir les tremblements du sol. Tout s’arrête, plus personne ne vit. Ceci est le premier jour du Blitz, l’éclair allemand, et qui reprendra, pour durer 57 jours, chaque nuit, le 15 septembre 1940.
Décembre 1940:
Après un automne doux, quoique pluvieux, le soleil se cache de plus en plus derrière les nuages, le brouillard, et ses doux rayons se font rares, laissant place petit à petit au froid, à la pluie et même aux premiers flocons de neige. Qu'il est triste de voir des couches de poudreuse sur des bâtiments détruits par les bombardements … Les londoniens, fidèles à eux mêmes, ont appris à survivre. La journée, ils sirotent leur thé sur les terrasses de quelques cafés, continuent leur quotidien malgré le rationnement et la peur. Et le soir, ils attendent, dormant d'un seul œil, prêts à sauter dans leurs chaussures pour se cacher dans les caves ou les abris anti-aériens. La menace allemande plane chaque soir depuis ce soir de septembre. Et personne n'est épargné, de l'East End à Buckingham Palace où la chapelle a été touché. Tout le monde à la même enseigne, dans les mêmes soucis de guerre et de peur de perdre ce qu'on a.
Mais peut-on vraiment s'arrêter de vivre alors que Noël approche ? Il semble que les bombardements se déplacent autour de Londres, les services secrets mentionnent la ville de Manchester qui pourrait être touchée dans le mois. Un petit peu de répit pour la capitale mais sans savoir réellement quand cela va reprendre. Et en ce mois de décembre, chacun veut tenter de mener une fête de famille décente. Sans doute le repas sera moins copieux et les cadeaux moins somptueux mais les britanniques ont décidé de ne pas se démoraliser par les bombes, mais de résister en continuant de vivre comme d'habitude. Sand doute quelques personnes préféreront faire une bonne action envers les plus démunis quand d'autres veulent rester en famille, sans savoir combien de temps seront-ils encore ensemble.
Peu importe où vous soyez et ce que vous faites, sachez que Londres ne tombera pas …
Janvier 1941:
Les jours rallongent mais les nuits semblent toujours aussi longues aux Londoniens. Les bombardements ne cessent pas, le danger est toujours présent, les sirènes rythment la vie de la population et les abris se font rares. Après le drame de Balham qui reste dans les mémoires, s'abriter dans le métro proche Tamise reste dangereux mais il vaut mieux ça que de périr sous les pierres. La population garde courage grâce à ses héros, ces pilotes qui toutes les nuits risquent, et perdent, leurs vies pour les protéger. La marine n'est pas en reste, déployée en Méditerranée, et chacun tremble pour ses proches envoyés combattre les Allemands. Enfin, le scandale de l'amiral français Musselier, proche de De Gaulle, accusé d'intelligence avec l'ennemi, crée des tensions avec la grande communauté française réfugiée à Londres. Autant de l'intérieur que de l'extérieur, tout semble prêt à exploser.