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 Quand le lieutenant convoque un jeune militaire [pv Oliver]

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Axel Stevenson
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MessageSujet: Quand le lieutenant convoque un jeune militaire [pv Oliver]   Quand le lieutenant convoque un jeune militaire [pv Oliver] EmptyMer 1 Juin - 20:12

Mon lieutenant, voici le dossier concernant le sergent Wimbledon, que vous m'avez demandé de vous rapporter.

Ah oui, je vous en remercie caporal. Vous pouvez partir.

Comme tous les matins depuis le début de la guerre, je me trouvais dans mon bureau à faire de la paperasse. Je ne détestais pas cela, contrairement à mes collègues, mais je préférais tout de même aller sur le terrain. Quoique en y repensant... Être sur le front et se battre face à l'ennemi au risque de ne pas revenir vivant, très peu pour moi en fait. J'étais chargé de trier tous les dossiers des jeunes soldats qui étaient partis sur le front, justement. Je devais impérativement avoir des informations supplémentaires les concernant pour ensuite, envoyer les lettres aux familles, afin qu'elles ne s'inquiètent pas pour leurs enfants, fiancés ou mari. Ce n'était vraiment pas un boulot facile, mais fallait faire avec, cependant. Quand un de mes hommes mourrait au combat, je n'avais pas d'autre choix que de raconter la vérité sur ce qui se passait au front, même si je n'y étais pas. Vous vous dites probablement que je n'ai jamais été sur le terrain, n'est-ce pas ? Eh bien, vous vous trompez largement. Je sais ce que peuvent endurer les hommes et je sais aussi combien ça fait mal de perdre un ami au combat. Vu que j'en ai perdu quelques-uns... Mais bref. Alors que je lisais le dossier du jeune "Oliver Ryan", je ne fus pas surpris de voir que ce jeune homme, avait menti pour s'engager dans l'armée. Qui ne le ferait pas en temps de guerre ?

Depuis quelques jours, déjà, en parlant de ce jeune homme, j'avais remarqué qu'il se comportait étrangement. Il restait le plus clair de son temps seul et éloigné du reste de la troupe. Il ne parlait à personne, sauf à deux, trois hommes, mais pas plus. Je me fais certainement des idées le concernant, mais bon. J'étais loin, très loin même, de la vérité. Bien que je sois lieutenant de la police militaire, cela ne m'empêchait pas de former des recrues. Toujours la tête dans les dossiers, je tenais fermement le gobelet rempli de café dans ma main droite. Je détestais le thé, plutôt étrange pour un Anglais, pas vrai ? Ben oui, mais, c'est parce qu'il avait un goût étrange et amer et que ça n'allait pas m'aider à me concentrer sur ce que je faisais, alors... Quand je repense à tous ces mômes qu'on envoie se faire capturer ou pire, tuer, je suis parcouru de frissons à chaque fois. Des dossiers, des tonnes de dossiers qui s'accumulaient sur mon bureau au fil des heures, ça n'en finit pas ce matin... À croire que j'étais là rien que pour ça aujourd'hui, si j'avais su... Et évidemment, pour ne rien arrangé, même la météo était contre moi. Il pleuvait à verse. J'avais donc convoqué Oliver dans mon bureau à huit heures tapantes et je détestais les gens en retard. C'était un manque de respect et ça, mes hommes le savaient. Enfin pas tous, malheureusement... Pour moi, c'était clairement du foutage de gueule si on arrivait en retard, même cinq minutes.

Pourquoi est-ce que je lui avais demandé de venir me voir dans mon bureau tôt ce matin ? Tout simplement pour savoir s'il allait bien. Car depuis son retour, je ne le trouve pas comme d'habitude et ça m'inquiète de le savoir dans cet état. Il devait se ressaisir ce jeune homme, s'il ne voulait pas devenir un légume pour le restant de ses jours. Si je vois qu'effectivement, il n'est pas bien dans sa peau, je l'enverrai à l'infirmerie prendre un calmant pour que ses peurs s'apaisent, même si je n'étais pas son médecin. Mais pour l'instant, il serait plus sage de l'attendre et de voir ce qu'il allait me dire. Oh, rassurez-vous, ça n'était pas le premier soldat que je convoquais. J'en avais vu des cas. Certains simulaient et je le voyais rapidement. Il ne devait pas être loin de 08h00 ce matin-là. Je décidais de ranger les dossiers qui traînaient avant l'arrivée d'Oliver.


Dernière édition par Axel Stevenson le Sam 11 Mar - 22:51, édité 5 fois
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Oliver Ryan
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MessageSujet: Re: Quand le lieutenant convoque un jeune militaire [pv Oliver]   Quand le lieutenant convoque un jeune militaire [pv Oliver] EmptyJeu 2 Juin - 0:04

Fébrile... Tel était l'état d'esprit d'Oliver. Il tenait entre ses mains tremblantes l'objet de sa préoccupation. Une convocation au bureau de la police militaire. Officiellement, il ne savait pas trop ce qu'on lui voulait. Il avait peur... Et s'il s'avérait qu'il n'accomplissait pas correctement son travail ? Si jamais ça se transformait en pugilat ? Il déglutit avec difficulté. Quelle terrible erreur que d'avoir quitté l'université pour l'armée ! Il s'en mordait les doigts. Maintenant, il se retrouvait à fuir les combats, à tout donner pour rester planqué et échapper à une mort certaine. Dunkerque... les images lui revinrent en tête, tandis que la voiture qui le transportait roulait sur une chaussée complètement défoncée par les derniers bombardements et trempée par la pluie. Les cris... les explosions... tout devenait oppressant, dans sa tête. Lorsqu'un bruit de ferraille indiqua que le châssis du véhicule avait touché le sol, il sursauta. Assis sur la banquette arrière de son "taxi" de fortune, il se sentait seul, terriblement seul. Il aurait tout donné pour être dans sa chambre d'enfant, entouré de ses petits soldats de plomb, qui eux, au moins ne portaient pas l'étendard nazi et de tuait pas ses coéquipiers. Le chauffeur, un militaire austère, demeurait silencieux depuis leur départ. Oliver, qui cherchait à se changer les idées, de plus en plus noires, engagea la conversation :

- C'est une chance que tout soit calme...

- Ouais... jusqu'à ce que les boches ne fassent pleuvoir leurs bombes...


Bien ! Merci, vraiment ! Ca allait l'aider à se remonter le moral, ça tiens ! Oliver baissa les yeux pour regarder ses bottes. Il avait tâché de les cirer, afin qu'elles soient impeccables. Malheureusement, avec la pluie ça ne se voyait guère. Son uniforme, propre, semblait un peu trop grand. Depuis quelques mois, la fatigue, la peur et les regrets lui coupaient l'appétit. Il maigrissait, plus qu'il ne l'aurait fallu, mais bon, il n'y pouvait rien... hélas ! Sa ration, il ne la finissait pas, laissant ses compatriotes la dévorer à sa place, sans vraiment se plaindre. Quelquefois, quand il avait la nausée de bon matin, après une terrible nuit à rêver de la bataille, il jeûnait. Non, en ce moment, il ne brillait guère par sa forme. A tous les coups, on voulait le voir pour ça... pour lui tirer les bretelles et l'envoyer au front, là où il serait "stimulé" comme on disait. Le reste du voyage fut silencieux, oppressant. Le bruit de l'eau tombait sur la carrosserie, épouvantable... celui lui rappelait les bombardements. Oliver se demandait comment allaient ses parents. Les combats le tenaient un peu éloignés de sa famille. Mais puisqu'on était pas venu le trouver dans ses quartiers, il supposait que tout allait bien pour eux. Enfin, comme en temps de guerre, quoi ! La voiture se gara dans la cour arrière d'un bâtiment quelque peu austère. Le lieu n'était composé que de bureaux, pratiquement. Oliver descendit et ajusta son uniforme. Il tenait l'enveloppe avec sa convocation d'une main cachée sous son manteau.

Il monta les marches et se présenta au secrétariat d'accueil. Une vieille dame à l'air revêche lui demanda de s'asseoir et de ne pas faire de bruit. Oliver fut bien trop poli pour lui répondre que même s'il était jeune il savait se tenir. Il se contenta de s'asseoir sur une banquette, au milieu d'autres militaires. Il affichait un air nerveux, complètement mal à l'aise. Que pouvait-on lui reprocher ? Il pensait avoir accompli convenablement sa mission. Mais le bombardement avait fait des blessés... Il sentit le regard des autres se poser sur lui et fut aussitôt mal à l'aise. Il fallait bien le dire, au milieu d'eux, il faisait tâche. Il était trempé jusqu'aux os, grelottant légèrement. Ses bottes, tâchées de boue, ses vêtements pourtant soigneusement repassés avant de venir étaient froissés... Il finit par se lever, le regard fuyant et voulut se rendre vers les toilettes pour au moins essayer de ressembler à quelque chose. Au moment où sa main se posa sur la porte des toilettes, la vieille femme arriva. Elle posa ses yeux sur lui et lui dit :

- Ryan, le Lieutenant va vous recevoir. Suivez-moi...

Voyant qu'il hésitait, elle ajouta, provoquant des rires dans la pièce :

- Vous n'êtes pas une petite fille, vous pourrez vous retenir ! Dépêchez, il a horreur des retards !


Oliver ne put s'empêcher de lui lancer un regard noir alors qu'elle se retournait. Il passa devant les autres soldats moqueurs et suivit presque en courant ce dragon de bonne femme. Quand il marchait, ça faisait des couinements bruyants... à cause de l'eau. Les gens se retournèrent sur son passage. Tant et si bien qu'il en rougit de honte. Ils arrivèrent devant un bureau, elle toqua, ouvrit la porte et poussa Oliver dedans avant de refermer et de partir, pressée. Le jeune homme se retrouva face à Axel. Il se mit au garde à vous pour le saluer, comme le voulait la règle militaire. Et il attendit patiemment. Une goutte d'eau coula sur son front puis sur l'arrête de son nez. Manquait plus que ça ! Bien qu'il connaisse déjà Axel, il ne parvenait pas à se sentir serein... il se sentait cuit... bouilli, grillé... bon à expédier au front...
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Axel Stevenson
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MessageSujet: Re: Quand le lieutenant convoque un jeune militaire [pv Oliver]   Quand le lieutenant convoque un jeune militaire [pv Oliver] EmptyVen 3 Juin - 19:25

Le jeune Oliver était arrivé dans les locaux de la Police Militaire. J'avais été prévenu de l'arrivée du soldat dans la salle d'attente. La jeune femme avait toqué à ma porte et laissa entrer celui que je considérais comme un ami proche. Eh ben... Il était tout trempé, qu'est-ce qu'il avait fait pour se retrouver comme ça, celui-là ? Bon, ce n'était pas pour ça que je l'avais convoqué. Oliver s'était mis au garde-à-vous devant moi, c'était la règle quand un soldat se trouvait face à un officier. Avant de le recevoir, j'avais pris soin de ranger un dernier dossier dans mon tiroir, pas loin de la porte d'ailleurs. J'invitais le jeune homme à s'asseoir sur la chaise.

Repos, soldat, vous pouvez vous asseoir.

Disais-je en lui servant un verre d'eau. Je le connaissais depuis quelque temps déjà, mais je ne pouvais me permettre de le tutoyer, ça ne se faisait pas à l'armée, même si je connaissais personnellement Oliver pour ça. Étant donné qu'il y avait d'autres soldats dans la salle d'attente, ils pourraient entendre notre conversation. Je n'étais pas là pour engueuler Oliver, loin de là, même s'il pensait le contraire. Je voulais juste comprendre pourquoi il avait brusquement changé de comportement. Bien sûr, je le savais, mais je voulais l'entendre de sa bouche. Je voulais également savoir comment s'était passé la bataille de Dunkerque. S'il y avait eu quelque chose qui fait qu'il soit dans cet état. Ce n'était pas le premier qu'on envoyait sur les champs de bataille et vu son visage, ça ne s'était pas passé comme il l'avait prévu... Je me remis correctement sur ma chaise en regardant le jeune homme.

Bien, si je vous ai convoqué ce matin Oliver, ce n'est pas pour vous réprimander ni vous faire la morale, rassurez-vous, mais juste comprendre pourquoi ce brusque changement de comportement que vous avez depuis quelque semaine, au sein de l'armée. Est-ce que tout se passe bien ici pour vous ?

Demandais-je sincèrement. Je ne voulais pas le brusqer ni lui faire peur. Encore moins le renvoyer au front. Vu qu'il ne m'avait pas encore répondu, je m'étais permi de lui offrir un verre d'eau pour qu'il se sente à l'aise, oui même s'il était tôt. C'était le troisième soldat que je recevais ce matin, à croire qu'ils s'étaient donné le mot pour ne pas aller au front. Mais l'état de santé d'Oliver m'avait profondément marqué. Je devais lui dire que ce qu'il avait, c'était le syndrome d'un stress post-traumatique. Pas étonnant, vu le jeune âge du soldat que j'avais en face de moi. Entre nous, qui ne serait pas comme lui en ce moment même ? Quelle idée d'envoyer des gamins se faire tuer, alors qu'ils n'ont même pas vingt ans... Je voulais aider ce gamin, alors j'y allais doucement. Les autres soldats qui sont venus me voir tout à l'heure, avaient réagi violemment quand je leur avais proposé mon aide pour qu'ils se sentent mieux. Je n'avais pas compris pourquoi ils avaient fait ça, alors je m'étais renseigné et j'avais compris, plus tard, qu'ils souffraient d'un stress post-traumatique. C'est compliqué à expliquer à un jeune soldat de quoi il souffre, alors parler d'un stress post machin, je vous laisse imaginer... Oui, ça arrive aussi que certains de mes hommes pleurent dans mon bureau tellement ils ont peur de mourir. Ce que je peux comprendre, naturellement, mais comme je ne suis pas médecin, je les envoyais vers le psychologue de l'armée.


Dernière édition par Axel Stevenson le Sam 11 Mar - 23:04, édité 1 fois
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Oliver Ryan
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MessageSujet: Re: Quand le lieutenant convoque un jeune militaire [pv Oliver]   Quand le lieutenant convoque un jeune militaire [pv Oliver] EmptySam 4 Juin - 0:39

Si l'on comparait les deux hommes, on pouvait facilement se rendre compte qu'ils étaient en contraste. Axel était grand, costaud, solide, comme un roc. Il affichait un air calme, sa tenue était irréprochable et il correspondait typiquement à un officier tel qu'on l'imaginait dans l'armée britannique. En face, Oliver apparaissait amaigri, l'air inquiet, trempé comme une soupe, pas vraiment présentable alors qu'il avait redoublé d'effort... fichue pluie ! Qu'allait penser le Lieutenant maintenant ? Bien qu'ils se connaissent et qu'ils s'entendent plutôt bien, le soldat ne se permettait jamais d'enfreindre le code hiérarchique. Et en ce sens, il restait exemplaire, humble. Connaître un officier ne voulait pas dire être confiant plus qu'il ne fallait. Et puis, il ne lui avait jamais rien demandé, par principe. Il s'assit, après y avoir été invité. Les quelques secondes silencieuses qui précédèrent la suite furent une véritable torture pour le jeune homme. Il eut le temps de s'imaginer les pires scénarios possibles ! Il angoissait à l'idée de revenir au front. Il avait beau essayer de se reconstruire, les choses s'avéraient difficile, plus qu'il ne l'aurait pensé, d'ailleurs. Engagez-vous qu'ils disaient...

- Bien, si je vous ai convoqué ce matin, Oliver, ce n'est pas pour vous réprimander ni vous faire la morale, rassurez-vous. Mais juste comprendre pourquoi ce brusque changement de comportement que vous avez depuis quelques semaines, au sein de l'armée. Est-ce que tout se passe bien ici pour vous ?


Pas de réprimande, pas de morale ? Il aurait du se sentir soulagé par ces mots, mais quand Axel parle de son comportement, il fut décontenancé. Il avait blêmi, ce qui sur son teint un peu pâle ne se voyait pas trop, c'était subtil. Que dire ? Il sentit le regard du Lieutenant se poser sur lui et il l'évita aussitôt, en regardant ses bottes tâchées. Il fallait répondre, ce qu'il fit en secouant négativement la tête, un lapsus physique édifiant, en somme :

- Euh... oui, Lieutenant... tout va bien. J'essaie de faire au mieux. Je donne le meilleur de moi pour notre pays... je l'espère... Mais je vais bien... Je n'ai pas à me plaindre, d'autres vont moins bien...


Il semblait presque convaincant. Pourtant quelques signes n'y trompaient pas. Sa façon de se replier sur lui-même, par crainte de passer pour quelqu'un de faible ou de froisser sa hiérarchie. Il se sentait seul, meurtri, par les horreurs du champ de bataille. Il se rappelait de ces hommes, valeureux, tombés à ses pieds, couverts de sang... haletant, crachant, râlant avant de se figer et de partir... il avait vu l'éclat dans leurs yeux disparaitre, laisser place à un vide terrible. La mort... elle hantait ses nuits. Au loin dans le bâtiment, une porte claqua. Oliver se leva d'un bond, tétanisé par ce bruit qui le tirait de ses pensées. Il avait porté la main à sa ceinture, mais il n'y trouva pas son arme. Comprenant qu'il se mettait dans l'embarras, il regarda le verre, qu'Axel lui avait tendu, éclaté sur le sol... Dans son geste, il avait laissé chuter le récipient. Confus, il se pencha pour ramasser à la main. N'importe qui se serait taillé, mais lui, depuis qu'il était petit, il savait y faire... il avait cassé tellement de choses ! Il s'excusa :

- Pardon... j'ai cru que c'était... je m'y attendais pas...

Il refusait de reconnaitre que ça n'allait pas, non pas par fierté, mais parce qu'il avait été éduqué comme ça. Ne pas de plaindre, encaisser, faire ce qu'on lui demandait, pour être irréprochable.

- Lieutenant, si mes supérieurs se sont plaints de mon comportement, j'en suis désolé... je vais tâcher de faire attention pour ne pas leur causer de problème... mais je me dois de préciser que je ne pouvais pas anticiper la panne du transmetteur... ni la coupure de l'autre jour... Mais je vais faire des efforts, je vous le promets... vous n'entendrez plus parler de problèmes de ce type...


En dépit de l'apparence qu'il voulait donner, il se sentait terriblement fébrile. Il ne se rendait pas compte qu'Axel ne serait pas dupe ! Il voyait des soldats tous les jours, certains jouaient la comédie, d'autres exposaient un problème plus profond. Le fait qu'il se justifie montrait qu'il était sur la défensive, qu'il essayait de ne pas faire de vagues.

- Si j'ai fauté je m'en excuse... mais, s'il vous plait, Lieutenant... accordez-moi une chance de me rattraper. Je... je me sens bien à ce poste et je... je voudrais poursuivre... si... vous me faites confiance...

Il avait la voix tremblante, bien qu'il essayât d'y rémédier. Cela donnait l'impression qu'il suppliait Axel pour rester à son poste. Bref, en dépit ce qu'il affirmait, rien n'allait.
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Axel Stevenson
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MessageSujet: Re: Quand le lieutenant convoque un jeune militaire [pv Oliver]   Quand le lieutenant convoque un jeune militaire [pv Oliver] EmptyLun 6 Juin - 15:00

Restez calme, jeune homme.

Alors qu'Oliver me disait que tout allait bien, celui-ci s'était mis à sursauter en entendant une porte claquer. Non, il n'allait clairement pas bien, ça se voyait et je le savais. Quelque chose clochait, c'était évident, mais s'il ne voulait pas en parler, je n'allais quand même pas insister et le mettre plus mal à l'aise qu'il ne l'était déjà. Et puis en plus, ça serait vraiment dommage qu'il reste comme ça au sein de l'armée, il fallait absolument faire quelque chose. Je ne savais pas grand chose de mon ami, même s'il ne me disait pas tout. Oh bien sûr, j'avais été surpris par son geste, mais je savais et comprenais pourquoi il avait réagi comme cela. Quand nous nous chargeons d'envoyer des hommes se faire tuer, pas étonnant que ceux qui reviennent sain et sauf soient perturbés par ce qu'ils ont vu et entendu. J'essayais par tous les moyens de le calmer. Je comprenais que certains soldats soient stressés, mais à ce point-là, non. Moi-même, j'avais du mal à en comprendre certains parfois. Oliver s'excusa d'avoir renversé le verre d'eau. Heureusement pour lui, je n'étais pas comme la plupart des officiers. D'une part, parce que je le connais depuis un moment, mais aussi et parce que je n'étais pas un homme qui s'énervait rapidement. Je n'allais, tout de même pas l'engueuler, ça ne servirait à rien.

Oliver... Je comprends votre étonnement et votre geste brusque, mais reprenez-vous !

Je lui souriais pour qu'il reprenne confiance en lui et ne soit plus stressé, enfin moins que tout à l'heure quoi. Évidemment, ça allait être long, mais que pouvais-je faire à part l'entendre discuter ? Si ça continuait à être comme ça, je me verrai obliger de l'envoyer voir le médecin de l'armée. Il devra tôt ou tard prendre conscience qu'il n'allait pas bien. Mais essayait de faire comprendre ça a un soldat qui rentre tout juste du front... Pourquoi refusait-il de l'admettre ainsi ? Je n'en savais strictement rien. J'écoutais très attentivement Oliver. Malheureusement pour mon ami, je n'étais pas un officier qui se laissait prendre au jeu. J'en avais vu des soldats qui simulaient pour éviter d'aller au front. Contrairement à ce qu'il pensait, je n'avais vu aucun de ses supérieurs se plaindre de son comportement. Si je l'avais convoqué, c'était bien pour lui parler personnellement et rien d'autre.

Écoutez-moi bien soldat, aucun de vous supérieurs ne sont venu se plaindre dans mon bureau. C'est moi et moi seul qui vous ait convoqué ici. On se connaît bien, il me semble, n'est-ce pas ? Et en ce qui concerne la panne du transmetteur et la coupure de l'autre jour, comme vous dites, vous n'en êtes pas responsable. Je me suis bien fait comprendre, jeune homme ?

C'était la vérité. Pourquoi se sentait-il coupable à ce point ? Il n'avait pas à l'être cependant. La panne du transmetteur et la coupure, c'était des choses qui, malheureusement, arrivait en temps de guerre. Les seuls vrais coupables étaient les Allemands et uniquement eux. Oliver avait la voix qui tremblait et je n'aimais pas le voir comme ça. Il me demanda s'il pouvait garder son poste. C'est bien parce que je le connaissais que je refusais qu'il retourne au front. Vu son état...

C'est bien parce que c'est vous, Oliver. Bien sûr, vous pouvez rester à ce poste. Bien sûr que je vous fais confiance.


Dernière édition par Axel Stevenson le Sam 11 Mar - 23:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand le lieutenant convoque un jeune militaire [pv Oliver]   Quand le lieutenant convoque un jeune militaire [pv Oliver] EmptyMar 7 Juin - 0:30

Bien qu'il n'ait pas été très croyant et qu'il se montre assez pragmatique vis à vis de la religion, Oliver en venait à prier pour que le Lieutenant entende sa supplique, et qu'il le maintienne à son poste. Le simple fait d'entendre les coups de feu lors des entraînements l'achevait. Mais en face de lui, se trouvait probablement le meilleur officier qu'il ait jamais connu. Axel était du genre robuste, c'était d'ailleurs à se demander ce qu'il faisait ici, dans un bureau. Sa haute carrure et son caractère très charismatique, en faisaient un bon Lieutenant. Il avait un côté rassurant, solide, qui, en dépit des circonstances arrivait à rassurer le soldat Ryan. En fait, Oliver n'avait jamais eu de réel problème avec sa hiérarchie. Jusqu'à présent, les gens l'appréciaient, malgré quelques tensions avec son officier de rattachement depuis la panne. Rien de méchant, le Capitaine l'avait simplement réprimandé, en disant que la maintenance était cruciale et qu'il fallait examiner le matériel attentivement. Mais il n'était pas méchant, juste sec et distant. De quoi inquiéter le jeune homme qui malgré l'air robuste qu'il tentait de préserver, s'affichait de plus en plus frêle et instable. Ce n'était pas bon, ni pour lui, ni pour les autres.

Il écoutait attentivement les dires de son interlocuteur. Pas de plainte, pas de sanction... cet entretien était... juste une prise de nouvelles, quelque chose d'informel, mais d'officiel malgré tout. Oliver observa le Lieutenant qui lui octroya sa confiance. Il bomba le torse et le salua en s'exclamant avec détermination :

- Je ne vous décevrais pas, Lieutenant !


Il ne manquait ni de zèle, ni de patriotisme. A la vérité, Oliver s'était engagé contre l'avis de ses parents. Certes, il déchantait, non pas parce qu'il ne croyait plus en son pays, mais parce qu'il avait vu la mort de très près... Trop pour son âme innocente et candide. Dans ses batailles ludiques, avec ses soldats en plomb, il n'y avait pas de sang, pas de larme, pas de chagrin ni même de bombe. A Dunkerque, il avait perdu une partie de son âme et il l'ignorait encore, mais plus jamais il ne la retrouverait. Comme Stevenson semblait attendre malgré tout qu'il parle, un peu, Oliver baissa les yeux. Devait-il lui parler de ses cauchemars ? Il se disait que l'officier s'en moquait très certainement. Ou peut-être pas... Axel était bien le seul qui paraissait humain et prêt à l'écouter. Il se rassit sur sa chaise et brisa finalement le silence.

- Lieutenant... loin de moi l'idée de me plaindre, je sais combien de gens souffrent, qu'ils soient soldats ou non... Et je sais également quels devoirs je me dois de remplir. La vérité Lieutenant, c'est que je ne vais pas tout à fait bien... j'ai le sommeil agité. Je fais des cauche... euh... des rêves... qui m'empêchent de bien dormir. Je me sens fatigué, mais je peux tenir mon poste... c'est juste ça, de la fatigue, ça va passer... je vous le promets.

Il essayait de s'en convaincre et de positiver. Il n'oubliait pas qu'il parlait à un supérieur et qu'il ne pouvait pas donner l'impression de faiblir. L'armée était un milieu difficile, dans lequel désormais, il tentait de survivre. Mais le traumatisme latent, lui, couvait dans l'ombre. Il n'y avait qu'à voir sa réaction lorsque la porte claqua... Oliver gardait une certaine humilité et une réserve, qu'il tenait de son père. Dans la famille Ryan, on travaillait sans se plaindre et on tâchait de ne pas trop se mettre sous les feux des projecteurs. Le tonnerre résonna à l'extérieur, le faisant une nouvelle fois sursauter. Quelques mots passèrent ses lèvres sans qu'il ne puisse les retenir :

- Pourquoi est-ce qu'ils tirent...

Il ne se rendit pas compte de ce qu'il venait de dire. Il affichait de nouveau une mine angoissée.
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MessageSujet: Re: Quand le lieutenant convoque un jeune militaire [pv Oliver]   Quand le lieutenant convoque un jeune militaire [pv Oliver] EmptyJeu 9 Juin - 13:24

Quand le lieutenant convoque un jeune militaire

Ce n'était pas trop tôt, il avait enfin décidé de parler. Je me demandais s'il allait se lancer à un moment et oui, j'en avais la preuve. Ce qui prouve bien qu'il n'allait pas bien. Malheureusement et je le répète, je ne savais pas trop ce que je pouvais faire de plus pour l'aider. L'écouter, c'était déjà bien, mais pour lui remonter le moral et éviter qu'il ne vive dans la peur, je n'avais aucune idée. A part l'envoyer voir le médecin de la base, je ne savais pas quoi faire pour lui éviter de faire des cauchemars qui lui gâchaient la vie. Il y a quelques années, je me trouvais dans la même situation que lui, j'étais sur le terrain et je prenais le risque de me faire tuer et de voir mes camarades mourir... Donc je savais ce qu'il pouvait ressentir en ce moment. En tant qu'officier de la police militaire, je ne pouvais hélas, rien faire de plus pour aider mon ami. Ça m'énervait, car je n'aimais pas rester sans rien faire... Et en plus, je détestais voir les hommes si mal en point, qui n'avaient pas le moral et déprimaient au sein de l'armée. Même ici, certains officiers n'étaient pas comme d'habitude. Décidément... À croire que c'était une épidémie ! Oliver venait de me dire qu'il ne me décevrait pas et il était sincère. J'avais une totale confiance en lui et de toute façon, il ne m'avait jamais déçu jusqu'à présent.

Bien, j'aime entendre ça de la bouche d'un soldat. Faites que ça le reste.

Puis, Oliver se rassoit face à moi. Il était un peu comme le petit-frère que je n'avais jamais eu et je gardais toujours un œil sur lui, ou qu'il soit dans la base, même s'il l'ignore. Jamais je ne lui dirai, enfin pas maintenant. Ça me mettrait mal à l'aise d'apprendre que mes supérieurs soient au courant de ma relation avec le jeune homme. Une relation quasi-fraternelle. C'était mon protégé en quelque sorte. Même ceux qui sont sous mes ordres ne le savent pas et c'était bien mieux comme ça d'ailleurs. Il était le cinquième soldat à me dire qu'il faisait des cauchemars lorsqu'il se couchait et qu'il était fatigué la journée. Ouais ben, ça ne me surprenait pas. Je ne voudrais pas qu'il tombe dans les pommes suite à un manque de sommeil ou faire un malaise. Oliver devait se reposer quelques jours afin de se sentir mieux et être en forme. Mais pour ça, la seule solution restait la même : le médecin de l'infirmerie. Je ne savais pas comment il allait le prendre, mais je n'avais décidément pas le choix. C'était ça ou s'il refusait, il risquait d'être renvoyé de l'armée.

Vous n'êtes pas le seul à me dire ça, vous savez. Pour remédier à cela, vous irez voir le médecin de la base qui vous donnera de quoi vous calmez la journée en cas d'angoisse et mieux dormir la nuit. Je ne voudrais pas qu'il vous arrive quoi que ce soit au sein de la base, jeune homme. Donc, faites-moi plaisir et aller le voir après notre entretien. Je peux compter sur vous ?

C'était la seule possibilité pour le calmer. Bien évidemment, il n'aura aucun effet secondaire quand il prendra les calmants que lui prescrira le médecin. Comment je le savais ? Eh bien parce que j'en prenais quand j'étais adolescent. Ça ne pouvait que lui faire du bien, c'était certain. Soudain, le tonnerre se mit à gronder à l'extérieur, ce qui fit sursauter une fois de plus, Oliver.

Pardon ? Personne ne tire, Oliver. Ce n'est qu'un simple orage, détendez-vous.

Comment allait-il prendre le fait que je l'envoyais voir le médecin de la base ? Pas mal, j'espère. Je ne voudrai pas qu'il m'en veuille, c'était pour son bien.
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MessageSujet: Re: Quand le lieutenant convoque un jeune militaire [pv Oliver]   Quand le lieutenant convoque un jeune militaire [pv Oliver] EmptyMer 15 Juin - 23:03

Oliver regarda par la fenêtre. Un nouvel éclair lui confirma qu'effectivement il ne s'agissait que d'un orage et non de tirs. Inconsciemment, il avait eu l'impression de revivre la bataille, dans ce bureau. Il était trempé, comme à Dunkerque. En se forçant à peine, il pouvait sentir de ses vêtements l'odeur du sel marin, alors que ce n'était qu'une hallucination. Il trembla nerveusement, en repassant la scène où des balles avait sifflé à son oreille, pour finir leur course dans la tête d'un de ses camarades. Une goutte d'eau lui tomba sur la joue, comme le sang avait giclé à ce moment là. Il sentit la même crampe à l'estomac et il porta la main à son ventre en grimaçant légèrement. Dans le chaos qui se déroulait lentement au fond de sa tête, il entendit à nouveau la voix d'Axel, en écho. Voir un médecin... Il percuta alors sur ce que le Lieutenant lui avait ordonné. Parler à un toubib, c'était risquer le repos pendant quelques jours... et s'il laissait son poste vacant quelqu'un irait le remplacer. Ce qui voulait dire qu'une fois en forme, il retournerait au front. Certes, tout était capillotracté là, mais pouvait-on le lui reprocher ? Il secoua négativement la tête :

- Lieutenant, sans vouloir vous contredire ou vous manquer de respect, je pense que ce n'est pas une bonne idée... Le médecin doit gérer des blessés de guerre, des soldats qui ont été bien amochés... Ma fatigue n'est rien à côté de ça... Je vous assure, ça va passer... je me sens déjà mieux d'en avoir parlé avec vous... Et puis, je ne peux pas me défausser, on a besoin de moi à la base... Ce serait trahir la confiance de mon Capitaine...

Il ne savait pas s'il était de bon ton de contester un ordre direct d'Axel. Mais Oliver était prêt à écoper d'une sanction pour insubordination si ça lui évitait de finir lobotomisé dans une chambre d'hôpital militaire pendant une semaine pour finalement repartir au front après qu'on l'ait remplacé à son poste de Signaller. Il jugea bon toutefois d'ajouter, judicieusement :

- Je serais moins efficace la nuit si l'on m'aide à dormir. Et si je rate un message, les pertes peuvent être énormes... Le risque me parait trop grand pour si peu, Lieutenant. Mais accordez-moi une semaine pour voir si cela passe. Si ce n'est pas le cas, j'irais voir le médecin.

Il mentait. Dans une semaine, il lui dirait que ça allait impeccablement bien pour s'éviter un passage médical. Mais Oliver était jeune et il ne se doutait pas que l'officier en face de lui n'était pas né de la dernière pluie. Avec un peu de jugeotte il comprendrait son manège. Le plus naturellement possible il tenta de s'échapper, en demandant :

- Je devrais peut-être retourner à mon poste, Lieutenant. Ils doivent avoir besoin de moi...

On ne pouvait lui reprocher le fait d'être consciencieux. Il s'était engagé et bien que ça soit dans un but intéressé, depuis la bataille de Dunkerque, il tenait à ce qu'on ne puisse rien lui reprocher.
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