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 Margaret Bradford ~ « If you can't fly then run, if you can't run then walk, if you can't walk then crawl, but whatever you do you have to keep moving forward. »

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Margaret Bradford
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Margaret Bradford

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Margaret Bradford

Ecrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit.



Je suis née à Londres en 1913 et n'ait jamais quitté cette ville depuis. Elle me plait car c'est grâce à elle que j'ai pu intégrer la haute sphère intellectuelle de la société et devenir un écrivain reconnu ; c'est aussi à Londres que j'ai bâti tous mes repères, fondé ma famille, tissé de nombreuses relations devenues indispensables aujourd'hui. Depuis le début de la guerre, ma vie a changé, je suis désormais une civile engagée, car dans la vie je suis une femme de lettres et membre du WVS. Côté amours, je suis veuve, que voulez-vous, c'est ainsi. Ma tête ? Il s'agit de Sarah Gadon par Moonic.

Depuis son début, la guerre a-t-elle affecté ta vie directement ?

Le terme affecté est un bien faible mot. La guerre a totalement changé ma vie en vérité.
La guerre m’a conduite à devoir me séparer de mes enfants. Près de deux ans que je vis loin d’eux, ne les rejoignant à la campagne que deux à trois fois par mois. Quelle éducation puis-je leur donner lorsque je me trouve à des dizaines de kilomètres d’eux ? Quel équilibre familial pouvons-nous trouver dans une telle situation ? Mes enfants représentent tout pour moi ; quelle mère peut vivre aussi loin de ses enfants ?
La guerre a également pris mon mari. Parti pour l’opération Dynamo en mai 1940, il n'en est jamais revenu. Non seulement j’avais perdu mes enfants, mais je devais maintenant faire face au décès de mon époux.
En quelques mois, la guerre m’a laissée seule dans cette grande maison vide, sans mari, sans enfants.

La guerre a détruit non seulement ma famille, mais m’a également énormément affectée à titre personnel. Cela peut paraître anecdotique à côté du reste, mais elle a impacté mes écrits – mes romans sont désormais marqués par la peine, par la souffrance –, mon rapport à la foi – prier Dieu m'est d'un réconfort indéniable –, mon quotidien – notamment, j'ai trouvé salut dans le volontariat, grâce au Women’s Voluntary Service pour lequel je m’investis énormément, permettant ainsi de m’échapper de la réalité.

Avec tout cela, je ne parle même pas de l’inquiétude constante dans laquelle je vis depuis le début de la guerre – comme toute la population, sans doute –, renforcée par la mort de mon mari : la crainte des bombardements, la crainte de voir ma maison réduite en cendres, la crainte de voir mourir les personnes que j’aime, la crainte de ma propre mort.


Es-tu pour la victoire de la Grande Bretagne, ou préférerais-tu voir ce conflit s'arrêter au plus vite, avant qu'il ne s'aggrave, quitte à voir la Grande Bretagne y perdre beaucoup ?

Je suis avant tout profondément pacifiste. J’aime à penser un monde où la paix régnerait, où les nations ne se déchireraient pas en permanence. Vision utopiste, sans doute. Alors, est-ce que je souhaite voir cette guerre s’arrêter ? C’est une certitude.
Pourtant, si je suis pour la paix, je n’en reste pas moins lucide. Ce ne serait pas digne d’une philosophe que de voir le monde tout noir ou tout blanc. La guerre est bien évidemment nécessaire lorsque des intérêts profonds sont menacés. Dans ce cas, je suis d’avis de les défendre effectivement militairement si aucune autre alternative n’est possible. Néanmoins, dans ce cas, je suis pour une résolution la plus rapide et la moins dévastatrice du conflit.

Retranscrit à la guerre actuelle, je souhaite que les Alliés et l'Axe trouvent un accord le plus vite possible. Déjà trop de personnes ont péri.
Cependant, il faut que cet accord soit équitable entre les différentes nations ; il ne doit pas se faire au détriment de la Grande-Bretagne. Si celle-ci était amenée à en perdre beaucoup, alors il faudrait continuer à résister. Céder face à l’ennemi, hors-de-question ; trouver un accord viable pour tous, oui.


Quel est ton but dans la vie? Pourquoi es-tu à Londres ?

Je suis né à Londres. Tous mes repères sont dans cette ville. C’est ici que j’ai développé mon talent pour l’écriture, c’est ici que j’ai tissé la plupart de mes relations, c’est ici que j’ai fondé ma famille. Quitter la capitale britannique serait bien difficile, moi qui n’ai jamais connu aucune autre ville.
Pourtant, ma vie a bien changé ces derniers temps : entre la mort de mon mari, le départ de mes enfants, il faut avouer que la plupart de mes repères ont disparu. Pour autant, quitter Londres ne m’a jamais réellement traversé l’esprit. Ce serait une marque de faiblesse, sans doute, que de partir pour ces raisons. Je devais au contraire faire face. La vie est un perpétuel changement, perdre son  époux n’est pas une fin en soi. Je parviens à trouver réconfort dans d’autres activités : l’écriture, le WVS, sont autant de raisons de rester à Londres.

Mon but dans la vie était assez clair jusqu’au début de la guerre ; je pensais même l’avoir atteint : fonder une famille auprès de laquelle je pourrais passer le restant de ma vie et devenir une femme de lettres reconnue constituaient mes principaux objectifs de vie.
Mais, la guerre en avait décidé autrement, en me prenant mon mari, en me séparant de mes enfants. Aujourd’hui, je devais faire face à ces pertes, trouver d’autres buts. L’un d’entre eux s’était établi lorsque Lady Wallace me proposa de l’aider à la tête du Women’s Voluntary Service : aider les gens dans le besoin était devenu dès lors un de mes objectifs, et d’autant plus depuis le début de la guerre et la mort de mon mari.
Aujourd’hui, mon but dans la vie tenait en quelques mots : aider, écrire et, lorsque la guerre sera terminée, élever mes enfants.




DERRIERE L'ECRAN

coucou c'est moi!!

Jijy

Bonjour à tous!! Je suis Jijy/Jérémy, et j'ai 19 ans et demi. Je suis étudiant en psycho J'ai trouvé le forum via PRD. Et puis je suis hyper heureux de rejoindre le forum et son fabuleux contexte, avec ce merveilleux personnage  *.*




Dernière édition par Margaret Bradford le Lun 4 Juin - 20:18, édité 15 fois
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HISTOIRE


Une enfant de la bourgeoisie intellectuelle


Margaret Ingram naquit le 2 février 1913 à Londres. Unique fille de Charles, écrivain, et d’Amelia, ancienne modèle de peintre et enfant d’une femme de lettres reconnue et impliquée dans la vie intellectuelle de la société du début du siècle, on peut, dès lors, aisément s’imaginer l’ambiance dans laquelle Margaret grandit : une vie de bourgeoisie, une immersion dans l’élite intellectuelle de l’époque, une éducation à la pointe.

En outre, Charles et Amelia, ayant eu beaucoup mal à concevoir cet enfant, virent la naissance de Margaret comme une véritable chance et un bonheur infini. Aussi fut-elle choyée, adorée tout au long de son enfance : elle ne manqua de rien. Mais dans le même, le couple fonda beaucoup d’espoirs sur elle : en tant qu’enfant unique, elle se devait de faire perdurer la grandeur intellectuelle de sa famille, de marquer elle aussi son temps comme femme de lettres. Cette pression exercée par son entourage – quoiqu’implicite, bien présente – pesa d’ailleurs sur les épaules de Margaret tout au long de sa vie : souvent, elle eut tendance à ne pas se sentir à la hauteur de ce qu’espéraient ses parents, manquant énormément de confiance en elle et en son talent.

Afin donc que Margaret soit l’intellectuelle que ses parents souhaitaient la voir devenir, ces derniers l’élevèrent dans l’amour de l’art et de la pensée. Une grande place fut en effet réservée, dans la vie familiale et dans l’éducation de Margaret, à l’art, à la littérature, à la philosophie. L’enseignement fut également quelque chose d’essentiel dans son éducation : ses parents firent appel aux meilleurs précepteurs pour lui enseigner un socle solide de connaissances, nécessaire à son développement intellectuel selon eux. Margaret fut par ailleurs soumise à une éducation – aussi aimante soit-elle – relativement stricte : Charles et Amelia lui inculquèrent un certain sens des valeurs morales et sociales dignes d’une femme de son rang, qui restèrent fondamentales tout au long de la vie de Margaret.



Un goût précoce pour l'écriture


De manière générale, Margaret grandit dans l’ambiance intellectuelle et littéraire de la haute société. Alors que défilait, chez les Ingram, le gratin des intellectuels de l’époque, Charles permit à sa fille d’assister dès l'âge de raison aux réunions et aux tables rondes qu’il organisait chez lui et auxquelles elle finit – assez précocement – par participer elle-même. Toute cette ambiance, ajoutée à l’omniprésence de l’art et de la connaissance dans l’éducation de Margaret – ses parents l’emmenaient régulièrement visiter des musées, des expositions d’arts, échangeaient sans cesse sur les dernières parutions littéraires, etc. – ainsi qu'à l’enseignement dispensé par les meilleurs précepteurs de la région, amenèrent Margaret à développer très tôt une certaine intelligence et une capacité de réflexion dignes de celles d'une adulte.

Aussi Margaret apprit à lire très tôt, dès l’âge de 4 ans. Après avoir déjà été exposée durablement à toute la culture littéraire de ses parents, elle découvrit, dès 7 ans, les textes des grands auteurs ayant marqué leurs temps : elle s’intéressa particulièrement à la poésie romantique de Keats et de Shelley, mais explora également les poèmes de Shakespeare ou d’Oscar Wilde.
Dès l'âge de 11 ans, s'inspirant de toutes ces lectures, elle écrivit à son tour, pendant quelques années, ses premiers poèmes, avant de se rendre compte que ces essais étaient assez laborieux : mauvaise maîtrise des rimes, des sonorités, des figures de style... Ce ne fut néanmoins qu'après un certain temps passé à persévérer qu'elle s'en rendit compte : la chute fut alors brutale pour Margaret, qui, d'un coup, se sentit incapable de poursuivre l'héritage familial, ne s'estimant pas à la hauteur du talent de son père et des espoirs de sa famille.

Pourtant, Margaret trouva le moyen de rebondir. Outre la poésie, elle s’était également intéressée aux autres genres littéraires, en particulier au roman, ce qui va l’amener, après l’échec de ses tentatives en matière de poésie, à s’essayer à l’écriture d’histoires.
Elle trouva beaucoup d’inspiration chez les grandes romancières, telles que Charlotte Brontë – Jane Eyre fut le premier roman qu’elle lut et qui influença l’ensemble de son œuvre future – ou Jane Austen, mais étudia également les écrits de Mary Shelley, de Charles Dickens et de nombreux autres auteurs – Margaret était devenue, avec le temps, une véritable encyclopédie de la littérature.
Aussi, vers 15 ans, Margaret se réfugia dans l’écriture de nombreuses nouvelles. Elle écrivit en particulier des histoires d’amour, s’inscrivant ainsi dans la veine des romans à l’eau-de-rose qu’elle avait longtemps explorés. Il s’avéra alors que ces écrits étaient bien plus aboutis que ses poèmes, ce qui fut un réel soulagement pour Margaret, qui se rendit compte qu’elle avait un talent indéniable pour l'écriture d’histoires. Cela lui donna alors beaucoup de confiance en elle : enfin, elle allait pouvoir faire honneur à son père.
Dès lors, elle entama, parallèlement à la rédaction de ses nouvelles, l'écriture de son tout premier roman, qu’elle mit non moins de 10 ans à achever.

Au-delà de l'écriture, Margaret se plaisait également à penser : penser le monde qui l'entoure, la société, l'Homme et les grandes questions existentielles qui régissent la vie humaine. C'est pourquoi elle entreprit par ailleurs de coucher ses pensées et se mit à écrire régulièrement de nombreux essais dans lesquels elle exposait ses réflexions.

Ce fut donc une activité florissante du point de vue de l’écriture qui caractérisa l’adolescence et le début de l’âge adulte de Margaret, devenue à la fois nouvelliste, romancière et philosophe. Cependant, à ce moment-là encore, elle n’écrivait qu’à titre personnel. Elle souhaitait, avant toute publication, perfectionner son écriture – si ce n’est la sublimer. De nature perfectionniste, Margaret tenait en effet à la perfection de son texte : à la fois perfection de la phrase et perfection de l’idée. Tant que cette perfection n'était pas atteinte, il était hors-de-question pour elle de publier ses écrits ; alors, elle continuait de travailler.



La consécration littéraire


Ce ne fut qu’à partir de 1935 que Margaret sortit un peu plus de l’ombre. En effet, grâce à des relations permises par son père, elle intégra le Times pour le supplément littéraire duquel elle publia quelques-unes de ses nouvelles. Cette activité lui permit alors, d’une part, d’être repérée par quelques maisons d’édition avec lesquelles elle eut l'occasion de travailler par la suite à la publication de ses divers ouvrages et, d’autre part, d’être reconnue par un certain nombre d’écrivains et d’intellectuels, lui permettant ainsi de mettre un pied dans la haute sphère littéraire de la société. Elle put dès lors nouer un réseau de relations, cette fois – et c’était inédit – en toute indépendance de son père, ce qui lui permit, quelque part, de s’émanciper un peu plus de lui ; ce fut alors une véritable consécration pour son talent.

Ce qui la fit néanmoins connaître réellement du grand public – autrement dit, au-delà de la bourgeoisie intellectuelle et des lecteurs du Times –, ce fut un article polémique qu’elle publia en mars 1936 dans le Guardian et qui eut une certaine résonance dans la société. Dans celui-ci, en effet, elle dépeignit un état des lieux assez catastrophique du monde. Trois ans avant le début de la Seconde Guerre mondiale, elle y dénonça notamment la montée des extrémismes en Europe – le fascisme de Mussolini et le nazisme d’Hitler –, en particulier l’instauration du IIIème Reich, les mesures de plus en plus antidémocratiques – si ce n’est dictatoriales – instaurées par Hitler et son hostilité de plus en plus marquée envers les autres nations du monde. Margaret exposa une vision très pessimiste de cette situation, annonçant les risques qu’elle représentait et prédisant la guerre à venir. Ce fut donc naturellement que cet article défraya l’opinion publique : pendant plusieurs semaines, le nom de Margaret Bradford fut sur toutes les lèvres.

Margaret profita alors de cette célébrité soudaine pour publier, entre 1936 et 1938, plusieurs recueils des nouvelles qu’elle avait accumulées tout au long de ces années passées à écrire dans l’ombre.
Dans la foulée, elle acheva – enfin – le roman qu’elle avait commencé à l’âge de 16 ans et qu’elle dévoila au public en 1938. Celui-ci fut un véritable best-seller, attirant le regard curieux des lecteurs. Il fut par ailleurs encensé par la plupart des critiques et des écrivains, qui trouvèrent en Margaret un talent certain pour l'écriture.

A partir de ce moment-là, Margaret fut reconnue comme une écrivaine à part entière. Son article et son roman furent un véritable tournant dans sa vie : ils lui permirent de tisser des relations avec la plupart des intellectuels de l’époque, d’intégrer la haute société littéraire et d’être connue et reconnue par le grand public. Elle devint dès lors une femme de lettres influente, impliquée dans la vie intellectuelle de son époque.

Une des relations importantes de Margaret avec les écrivains de son époque fut celle qu'elle lia avec James Alistair. Lorsque ce dernier la rencontra, complètement intimidé et lui témoignant toute son admiration, Margaret fut extrêmement touchée. Elle-même, en ayant lu son premier roman, avait trouvé beaucoup de talent en ce jeune homme, qui avait quelque chose de spécial, d'unique dans son écriture. Une admiration réciproque s'était naturellement installée entre ces deux écrivains. Ce fut pourquoi, après quelques sollicitations de James, Margaret se décida à l'aider dans son processus d'écriture, en particulier dans l'élaboration de son second roman, lisant les quelques jets qu'il faisait et lui donnant son opinion. Margaret était devenue pour lui ce qu'on l'on pourrait appeler un mentor ; néanmoins, ce serait une erreur de penser que seul James apprenait d'elle : cette relation était réciproque et elle-même gagnait beaucoup.

Margaret était devenue une personnalité publique : des articles de journaux étaient régulièrement consacrés à elle, elle était souvent l'invitée d'émissions radio, etc. Notamment, elle était invitée régulière du programme de Russell Grant, avec qui elle était devenue amie même hors-antenne, amitié résultant sans doute d'une admiration réciproque. Dans l'émission de Grant, Margaret y dévoilait toute sa culture, toutes ses inspirations, tous ses bons mots, rendant le moment passionnant pour les auditeurs.

Son succès grandissant conduisit Margaret, par la suite, à sortir un certain nombre d’ouvrages : d’autres recueils de nouvelles, mais aussi des essais, ainsi que des romans. Si, au départ, ses romans étaient surtout des romans d’amour, elle finit par se diversifier, par explorer beaucoup d’autres thèmes, d’autres problématiques – souvent bien plus sérieuses, à portée polémique : l’écriture, au-delà de toute la dimension artistique qu’elle pouvait représenter, était devenue un moyen de s'exprimer, de s'engager. Margaret était devenue, au fil du temps, un écrivain multi-facettes.



Fonder sa famille


Revenons un peu en arrière pour explorer un pan important de la vie de Margaret : son mariage et la construction de sa famille, essentielle à son existence.

Ce fut à l’âge de 19 ans que Margaret rencontra celui qui allait devenir, seulement quelques mois plus tard, son époux.
Elle se serait plu à raconter comment elle l’avait rencontré un soir de bal. Comment ils avaient passé la soirée à s’échanger des regards de séduction. Comment lui s’était approché d’elle pour l’inviter à danser. Comment ils étaient alors tombés instinctivement amoureux, comme une évidence – le coup de foudre, parait-il. Comment tout cela s’était passé exactement comme pour les personnages des romans que Margaret avait dévorés dans son adolescence.
Mais la réalité était bien différente en vérité. Aucun regard, aucune danse, aucun coup de foudre. Simplement un arrangement entre deux familles de la bonne société : les Bradford et les Ingram. Les premiers avaient vu en Margaret la femme idéale pour leur fils : issue d’une famille bourgeoise, immergée dans la haute sphère intellectuelle de la société, destinée à devenir une femme de lettres influente ; les seconds avaient quant à eux trouvé en Thomas, baron et militaire haut-gradé – major du Royal Tank Regiment –, issu d’une famille respectable, un bon parti qui permettrait de subvenir aux besoins de leur fille et de lui offrir un foyer stable, digne de leurs attentes.
L’homme que devait épouser Margaret était un choix important pour ses parents. En tant que fille unique, Charles était voué à perdre son nom ; il ne pouvait dès lors pas le laisser se perdre pour n’importe quel autre nom : Margaret devait se marier à un homme de bonne famille, afin d’assurer une poursuite respectable de la lignée familiale. Or, Thomas Bradford semblait être l’homme idéal.
Margaret, quant à elle, s’était contentée du choix de son père. Bien entendu, cela était effectivement bien loin des attentes qu’elle avait pu se faire de l’amour au travers de ses lectures, mais il s’agissait de la triste réalité : les parents de la bonne société se devaient de contrôler les mariages de leurs enfants. Margaret avait alors respecté le choix de son père, d’autant que Thomas Bradford, des quelques rencontres qu’elle avait pu avoir avec lui, semblait en effet être un homme bon.

Mais, si Margaret avait accepté cette situation, elle eut d’abord beaucoup de mal à s'épanouir dans cette relation. Elle ne savait même pas ce qu’elle était censée faire, ce que l’on attendait véritablement d’elle : si elle savait, par l’éducation qu’elle avait reçue, les fonctions que devait assurer la femme – garantir la bonne tenue du foyer, s’occuper de la cuisine, être aux soins de son mari –, elle ne savait guère, du point de vue de l’intimité, des sentiments, comment elle devait se comporter à l’égard de son mari – pour lequel elle ne ressentait même pas d’amour. Il fut alors difficile pour elle de se projeter dans cette vie de couple.

Major Bradford avait rapidement repéré le malheur de sa femme. Il se montra alors très compréhensif, très doux avec elle. Il chercha énormément à la rassurer, à avancer à son rythme. Une sorte de séduction se mit même en place : Thomas – qui, lui, avait un réel attachement pour elle – lui dédia beaucoup d’attention. Peu à peu, alors, Margaret se prit au jeu. De cette façon, leur relation se rapprocha un peu plus de l’idéal que Margaret s’était fait à partir de ses romans. Une vraie relation s’établit alors entre eux : d’abord une relation d’attachement, puis une relation d’amour véritable. Dès lors, Margaret et Thomas formèrent un couple fusionnel, amoureux, heureux.

Le couple donna par la suite naissance à deux enfants. Le premier, Arthur, naquit seulement un an après leur mariage, en 1932. Le second, une fille cette fois, prénommée Anna, naquit en 1935. Margaret reproduisit avec eux l’éducation à laquelle elle avait été soumise tout au long de son enfance. Tout comme elle, ils reçurent énormément d’amour : ses enfants représentaient tout pour Margaret, qui les choya alors. Mais elle savait également se montrer stricte, comme ses parents l'avaient été avec elle : le respect des valeurs était quelque chose d’important pour elle, qui mettait un point d’honneur à leur inculquer les règles fondamentales de conduite. Par ailleurs, comme dans son enfance, elle éleva ses enfants au milieu du livre, de la connaissance et de la réflexion.



Le Women's Voluntary Service


Proche amie de Maud Wallace – avec qui elle partage énormément de points communs : intelligence, finesse, sens de l'organisation –, lorsque celle-ci ambitionna, en 1938, de créer un organisme bénévole dans le but d’aider les gens dans le besoin – le Women’s Voluntary Service (WVS) –, Margaret trouva en ce projet un moyen de se rendre utile et de venir en aide à des personnes qui en avaient besoin. Emballée, elle aida beaucoup Lady Wallace dans la création de cette organisation : elle devint un véritable bras droit. Pour Margaret, qui avait toujours grandi dans un milieu bourgeois et cultivé, cette nouvelle activité lui permit de mieux prendre conscience de la réalité de la société, de mieux comprendre la situation de familles plus modestes, d'ouvrir un peu plus son esprit, en somme. Le volontariat influença alors énormément ses écrits : à la fois ses romans, dans lesquels elle mit en scène ces femmes de bonne famille face aux miséreux, mais aussi ses essais, où elle fit état de cette société très inégalitaire.



L'arrivée de la guerre


Si Margaret avait très tôt prédit l’arrivée de la guerre, elle n’en restait pas moins inquiète. Elle connaissait les conséquences que la guerre pourrait avoir sur son quotidien : au-delà des bombardements, des civils tués, du rationnement, la guerre signifierait sans doute le départ de son mari pour le front – peut-être sa mort – et le départ de ses enfants qu'il faudrait certainement emmener loin de la capitale britannique : de manière générale, une vie dans l'inquiétude de voir ses proches partir ou mourir, et aussi, bien sûr, l'inquiétude de sa propre mort.
En 1939, la guerre arriva.
Dès lors, Margaret dut, comme elle l'avait tant redouté, se séparer de ses enfants. Elle amena alors Arthur et Anna à la campagne, à quelques dizaines de kilomètres de Londres, afin de les protéger des bombardements. Cette séparation la déchira et la fragilisa énormément, elle pour qui ses enfants représentaient tout. Quelques mois plus tard, fin mai 1940, ce fut au tour de son mari de la quitter. En effet, le major Bradford dut partir en France, pour la bataille de Dunkerque ; il s’agissait pour l’armée britannique d’évacuer les soldats alliés des plages et du port de Dunkerque. Beaucoup d’inquiétude empara évidemment Margaret, qui craignait de ne pas voir son mari revenir.

Les angoisses liées au départ de ses enfants puis de son mari, ainsi que les besoins ressentis dans la population par le début de la guerre, poussèrent Margaret à se plonger dans le volontariat au travers du WVS. Elle aida notamment, fin 1939, à l'évacuation des civils, en particulier des enfants, des villes sensibles vers les zones rurales : elle se chargea, avec d'autres membres du WVS, d'identifier les zones sûres pour ces enfants et de contrôler les opérations chargées de les y conduire ; grâce à elles et son équipe, pas moins de 1,5 millions de personnes purent être ainsi déplacées. Elle supervisa également la collecte des vêtements pour les nécessiteux et tint elle-même quelques magasins de vêtements d'urgence.
Aider en cette période difficile était devenue une nécessité pour Margaret, lui permettant de se rendre utile tout en échappant à sa propre inquiétude.



Margaret veuve


Les angoisses de Margaret quant à son mari prirent malheureusement effet lorsqu'elle apprit, quelques jours seulement après son départ, son décès sur le champ de bataille. Ce fut un dénommé Oliver Ryan qui sonna chez elle pour le lui annoncer. Cette nouvelle fut un véritable choc pour Margaret qui s'effondra littéralement, avant de trouver réconfort auprès du jeune militaire qui l'allongea et se mit à son chevet pour s'occuper d'elle. De là, une véritable amitié s'installa entre ces deux-là ; Margaret, qui avait trouvé en lui des traits similaires à ceux de son mari, le trouvant par ailleurs trop jeune pour retourner au combat, prenait soin de lui, le nourrissait, le logeait quand il en avait besoin.
Quoiqu'il en soit, la perte de son époux affaiblit énormément Margaret qui, après avoir été contrainte de se séparer de ses enfants, dut faire face désormais à la solitude la plus totale.

Malgré tout, Margaret ne se laissa pas abattre et incarna, au contraire, un véritable modèle de force et de dignité. Plusieurs échappatoires lui permirent de fuir la douleur de cette mort soudaine.
La première fut sans surprise l'écriture, dans laquelle elle se réfugia énormément. Grâce à ses romans, elle put transférer ses états d'âme à ses personnages. L'écriture incarna une sorte de travail cathartique lui permettant ainsi d'échapper à sa peine profonde.
Margaret trouva également recours dans la foi. Si la religion avait toujours eu une importance cruciale dans la vie de cette fervente catholique, la prière constitua un véritable refuge après la mort de son époux.
Enfin, Margaret se plongea énormément dans le volontariat. Elle passa le plus clair de son temps au WVS, trouvant salut dans l'organisation, aidant à l'évacuation des blessés, à la distribution de nourriture et de vêtements.
Au-delà de ces diverses activités, son entourage eut également un rôle important : ses nombreuses relations lui permirent de s'échapper à sa douleur et de penser à autre chose qu’à son défunt mari.

Cependant, si ces diverses échappatoires lui permettaient de continuer à vivre malgré la mort de son mari, elles n'étaient en réalité qu'un moyen d'échapper à la réalité, de refouler sa peine, plutôt que d'affronter son deuil. Margaret, en se noyant dans ses occupations, s'était enfoncée dans une sorte d'anesthésie affective malsaine, alors que le processus normal de reconstruction aurait voulu qu'elle affronte sa douleur, qu'elle prenne conscience de la mort de son époux ; or, force est de constater qu'elle n'avait même pas pleuré une fois la mort de son mari. Tôt ou tard, si Margaret continuait ainsi de se voiler la face, la chute risquerait d'être brutale... Sans doute était-il temps pour elle d'affronter réellement son deuil, il en allait de son équilibre mental.



Dernière édition par Margaret Bradford le Mar 5 Juin - 22:17, édité 13 fois
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Emcee Circus
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MessageSujet: Re: Margaret Bradford ~ « If you can't fly then run, if you can't run then walk, if you can't walk then crawl, but whatever you do you have to keep moving forward. »   Margaret Bradford ~ « If you can't fly then run, if you can't run then walk, if you can't walk then crawl, but whatever you do you have to keep moving forward. » EmptySam 19 Mai - 0:18

Bienvenue sur le forum!

Je te souhaite une rédaction inspirée et une bonne intégration!

Au plaisir d'avoir un lien.
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Victoria Irvin
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MessageSujet: Re: Margaret Bradford ~ « If you can't fly then run, if you can't run then walk, if you can't walk then crawl, but whatever you do you have to keep moving forward. »   Margaret Bradford ~ « If you can't fly then run, if you can't run then walk, if you can't walk then crawl, but whatever you do you have to keep moving forward. » EmptySam 19 Mai - 12:30

Bienvenue à toi!!! welcome

J'approuve énormément le changement d'avatar, grand fan de Sarah que je suis **

Bon courage pour ta fiche et si tu as des questions n'hésite pas!
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MessageSujet: Re: Margaret Bradford ~ « If you can't fly then run, if you can't run then walk, if you can't walk then crawl, but whatever you do you have to keep moving forward. »   Margaret Bradford ~ « If you can't fly then run, if you can't run then walk, if you can't walk then crawl, but whatever you do you have to keep moving forward. » EmptyVen 1 Juin - 18:09

Bonjouur *.*

Un petit délai serait-il possible pour terminer ma fiche ?
J'ai tous les éléments pour faire ma fiche, j'ai juste à passer à la rédaction, ce que je vais commencer ce soir
Je pense que je pourrai achever ma fiche d'ici ce week-end Supermaaaan
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James Alistair
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Margaret Bradford ~ « If you can't fly then run, if you can't run then walk, if you can't walk then crawl, but whatever you do you have to keep moving forward. » Empty
MessageSujet: Re: Margaret Bradford ~ « If you can't fly then run, if you can't run then walk, if you can't walk then crawl, but whatever you do you have to keep moving forward. »   Margaret Bradford ~ « If you can't fly then run, if you can't run then walk, if you can't walk then crawl, but whatever you do you have to keep moving forward. » EmptyMar 5 Juin - 17:23

Bonjour !

Quelle fiche agréable *.* Tu as très bien cerné Margaret et tu l'as même fait aller au-delà que je l'ai crée, c'est vraiment chouette !

Sur l'histoire, je n'ai rien à redire ! Juste, tu n'as pas inséré tes liens dans ta fiche, à part Maud. Il faudrait que tu insères les trois autres, à savoir Oliver, Russell et James. Oliver et moi-même avons décrit notre vision/rencontre de Margaret si cela t'intéresse !

Après cette rectification, tu seras officiellement des nôtres !
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Margaret Bradford
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Margaret Bradford

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MessageSujet: Re: Margaret Bradford ~ « If you can't fly then run, if you can't run then walk, if you can't walk then crawl, but whatever you do you have to keep moving forward. »   Margaret Bradford ~ « If you can't fly then run, if you can't run then walk, if you can't walk then crawl, but whatever you do you have to keep moving forward. » EmptyMar 5 Juin - 22:20

Bonsoir !

Merci beaucoup, ça fait plaisir *.*
En effet, je me suis permis de prendre quelques libertés et d'ajouter un certain nombre d'éléments dans l'histoire de Margaret pour lui donner un peu plus de contenu, tant mieux si ça convient clap

Et comme demandé, je viens de rajouter les différents liens !
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James Alistair
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MessageSujet: Re: Margaret Bradford ~ « If you can't fly then run, if you can't run then walk, if you can't walk then crawl, but whatever you do you have to keep moving forward. »   Margaret Bradford ~ « If you can't fly then run, if you can't run then walk, if you can't walk then crawl, but whatever you do you have to keep moving forward. » EmptyMer 6 Juin - 13:10

Bravo, tu es validé-e
Bienvenue à Londres


 
Officiellement validée !  squee  squee

Un PV est une base, rajouter sa touche est tellement un plus, on sent que tu t'es approprié Margaret, c'est un petit succès en tant qu'admin *.* Je te le redis, ta fiche est très plaisante et bien construite, j'ai pris beaucoup de plaisir à la lire ! Puis tu as rajouté les liens, donc tu n'as plus d'obstacles à être des nôtres. J'espère que tu te plairas sur KC ♥️

Te voilà officiellement parmi nous! Tu peux donc commencer par aller réserver ton avatar. Une fois cela fait, rends-toi dans la section mon passeport où tu pourras ouvrir tes liens ainsi que tes RPs. Tu y trouveras des codages (liens, fiche de RP, gestion de RP) déjà tout fait si tu ne sais pas trop où chercher, et ensuite, commencer à écrire. Dans cette partie, à partir de 100 messages, tu pourras aussi demander un logement, elle est pas chouette la vie?

Mais attend, ce n'est pas tout! Tu peux également pointer le bout de ton nez dans le flood et venir partager tes connaissances sur la Grande-Bretagne, le Royaume Uni et Londres pendant le conflit, on aime toujours apprendre des nouveautés c'est cool!

Il ne me reste plus qu'à te souhaiter un bon jeu, bienvenue à Londres!
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Isidore Hood
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MessageSujet: Re: Margaret Bradford ~ « If you can't fly then run, if you can't run then walk, if you can't walk then crawl, but whatever you do you have to keep moving forward. »   Margaret Bradford ~ « If you can't fly then run, if you can't run then walk, if you can't walk then crawl, but whatever you do you have to keep moving forward. » EmptyJeu 7 Juin - 0:34

Bienvenue sur KC ! squee

Margaret était déjà attendue mais comme l'a dit James : tu l'as vraiment dépassé et elle en est vraiment attachante ! clap

Au plaisir de se croiser en RP : je vais essayer de trouver quelques idées happy
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MessageSujet: Re: Margaret Bradford ~ « If you can't fly then run, if you can't run then walk, if you can't walk then crawl, but whatever you do you have to keep moving forward. »   Margaret Bradford ~ « If you can't fly then run, if you can't run then walk, if you can't walk then crawl, but whatever you do you have to keep moving forward. » EmptyDim 10 Juin - 1:33

Merci beaucoup Isidore, ça fait plaisir *.*
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MessageSujet: Re: Margaret Bradford ~ « If you can't fly then run, if you can't run then walk, if you can't walk then crawl, but whatever you do you have to keep moving forward. »   Margaret Bradford ~ « If you can't fly then run, if you can't run then walk, if you can't walk then crawl, but whatever you do you have to keep moving forward. » Empty

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