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 Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL

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Samuel Anderson
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MessageSujet: Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL   Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL EmptySam 10 Oct - 22:43

Samuel Anderson
“Le moteur est le coeur d’un avion, mais le pilote est son âme.”


Je suis né-e à Melbourne, Australie en 1911. Mon arrivée à Londres a eu lieu en mars 1940, alors que j'ai fini ma formation de pilote pour participer à la guerre. Cette ville me plait car c'est une ville vivante, et que j'y suis déjà venu, alors je ne suis pas totalement perdu. Depuis le début de la guerre, ma vie a changé, je suis désormais In The Army, car dans la vie je suis Flying Officer (sous-lieutenant) de la Royal Australian Air Force (RAAF). Côté amours, je suis célibataire et heureux de l'être, que voulez-vous, c'est ainsi. Ma tête ? Il s'agit de Chris Evans par crédit

Depuis son début, la guerre a-t-elle affecté ta vie directement ?

Oh si peu, j'ai juste quitté mon Australie natale pour partir au Canada suivre une formation avant d'atterrir à Londres.  Je suis passé de pilote réserviste et joueur de cricket à pilote professionnel et joueur de cricket réserviste, quel changement ! Pendant que je suis ici, mon frère aîné est resté à Melbourne et mon cadet a participé à la bataille de Méditerranée et s’en va sur son vaisseau de guerre en Afrique de l’Ouest. Deux fils dans l’armée, autant dire que mes parents tremblent dans l’autre hémisphère, et les communications sont difficiles. Si j’ai déjà subi un tel éloignement de ma famille, à Londres justement, c’était pour mes études, dans ce pensionnat si réputé où mon père tenait à m’envoyer. Une autre époque et un autre contexte, bien moins difficile qu’aujourd’hui, et j’ai déjà failli finir en bouillie en juillet, avec mon avion endommagé, heureusement que je suis un bon pilote, n’importe qui aurait pu finir écrasé.

Ah, et puis ce temps humide, mais qui peut vivre par une météo pareille ? Qu’il me manque mon soleil australien et les escapades dans le bush. Ici il pleut tellement que j’ai déjà presque oublié la couleur du soleil. Et de toute façon quand il y en a, je suis à l’intérieur. Comme je n’ai plus d’avions, on me charge d’instruire les nouveaux arrivants, de décider s’ils sont aptes à piloter ou non. J’ai une tête d’instructeur ? J’ai autre chose à faire ! Alors oui, ma vie a bien changé, trop d’ailleurs …


Es-tu pour la victoire de la Grande Bretagne, ou préfèrerais-tu voir ce conflit s'arrêter au plus vite, avant qu'il ne s'aggrave, quitte à voir la Grande Bretagne y perdre beaucoup ?

La victoire, ou rien. On ne peut pas quelqu’un comme Hitler faire sa loi avec sa bande de types en cuir sortis d’un club louche, il faut les éradiquer, et instaurer la paix. C’est simple sur le papier, comme toujours, la réalité est bien plus difficile et complexe. L’empire britannique a déjà beaucoup perdu de son prestige après la Grande Guerre, et l’Australie en a aussi souffert, il ne faut pas continuer sur cette pente descendante, dangereuse pour nous tous, on ne peut pas laisser gagner les méchants. Ca peut paraître un peu manichéen mais je ne vois pas les choses autrement.

Quel est ton but dans la vie? Pourquoi es-tu à Londres ?

Je suis à Londres car je suis enrôlé dans la Royal Australian Air Force et qu’en tant que membre du Commonwealth, je suis parti de mon pays pour venir grossir les rangs de la RAF pour faire face à la Luftwaffe. Mon but actuel est donc de tuer un maximum d’allemands, de détruire le plus d’appareils possibles ... du moins quand je piloterais à nouveau. En attendant, je joue les instructeurs pour les volontaires venus combattre le danger nazi, qu'ils soient français, belges, polonais ou tchèques par exemple. Et pour me donner encore plus de travail, je passe une partie de mon temps au ministère de la production aéronautique, pour permettre aux soldats de la RAAF et plus largement ceux du Commonwealth, de bénéficier des approvisionnements. Je ne pensais pas un jour à faire de la paperasserie et rester au sol si longtemps.

Sinon quand je ne travaille pas, je joue toujours au cricket. Avec ceux qui savent y jouer, nous avons formé des équipes d'amateurs pour s'occuper, et on apprend à ceux qui ne pensent pas que nous sommes des fous. Et quand je ne travaille pas ... oh, je m'amuse. Pour cela, Londres n'a pas changé, fort heureusement ! Que ça continue ainsi ...




Derrière l'écran


Je m'appelle No et j'ai 24 ans. Je suis chargée d'accueil et je suis assez présente en règle générale. J'ai trouvé le forum via Au Temps de Versailles  love . D'ailleurs je le trouve super génial mais il est génial comme ça, c'est trop cool !. A bientôt en RP!


Dernière édition par Samuel Anderson le Mar 27 Oct - 22:21, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL   Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL EmptySam 10 Oct - 22:45

Ta Biographie
1911


 
Entretien avec Alma Anderson, grand-mère paternelle de Samuel.

« Vous voulez que je vous parle de mon petit-fils ? C'est gentil à vous, on ne donne pas souvent la parole à une vieille dame comme moi, on a toujours peur que je radote. Mais avant de vous parler de mon petit Samy, laissez moi vous parler des Anderson. Mon mari est issu d'une ancienne famille anglaise, des colons venus s'installer sur cette immense île pour faire fortune. Au début, ce fut difficile, quelques attaques aborigènes, les difficultés de l'agriculture et puis les bagnards qu'on envoyait. Après des proches du gouverneurs et des militaires, le gros sursaut de la famille fut la ruée vers l'or à Victoria au début des années 1850. Le grand-père de mon défunt époux – paix à son âme – eut le flair de partir au sud du pays, à la conquête de l'or. Et il en trouva des pépites, au point de construire la grande demeure familiale, de devenir un membre éminent de la ville de Melbourne et imposer la famille dans les hauts cercles du pays. D'ailleurs, ma famille aussi a gagné en reconnaissance grâce à l'or, et il a fallu faire vite car tous les fous qui ont cru en trouvé en Amérique sont venus ici ! Nous avons eu de la chance …

Quand j'ai rencontré Philip, celui qui est devenu mon époux, il avait pour ambition de faire de l'Australie une nation plus autonome, avec la création d'un Parlement, de créer ses lois et son mode de fonctionnement, tout en restant fidèle à la couronne. Philip était un homme ambitieux, charismatique, avec un certain ego mais cela faisait son charme. Et mon petit Samuel ressemble tellement à son aïeul sur ce plan là, il est bien digne de la famille ! Je vous passe la généalogie, j'ai eu sept beaux enfants dont mes deux fils John et Rupert. Le premier a suivi les traces de son père, devenant un politicien hors pair, membre du Parlement australien, avec des valeurs conservatrices mais une vision tout de même progressiste du pays ; quant à Rupert, mon petit casse-cou, a rêvé d'aventures, s'est engagé dans l'armée puis a profité de la vie entre Londres et Melbourne. Si je parle d'eux deux, c'est qu'ils sont respectivement le père et l'oncle adoré de Samuel. Et tous deux ont eu un impact sur sa vie. »

Une histoire, encore une oncle Rupert ! Lança un enfant, tout excité.
Mais après je n'en aurais plus à te raconter, il te faut apprendre à attendre Samy !

Samuel Philip Anderson, 8 ans, était tout heureux de voir cet oncle qu'il ne voyait que sur les photographies familiales dans l'immense maison des Anderson. Il faut dire que Rupert avait décidé de s'engager dans l'armée, partir sur le front français sur un coup de tête, sans savoir s'il reviendrait. Des lettres au compte-goutte, par manque de temps et long voyage, le cadet de famille avait malgré tout était un héros de guerre, notamment à la bataille d'Amiens. S'il ne mentionnait pas les horreurs de la guerre, Rupert avait vu assez de choses pour raconter ses aventures aux enfants de son frères, aux deux aînés, John Jr, âgé de dix ans, et Samuel donc, passionné et buvant les paroles de cet aventurier qu'il admirait plus que son père encore. Il faut dire que John Anderson venait d'être élu au Parlement australien et se jetait à corps perdu dans le travail et rentrait tard à la maison, quand il ne dormait pas en ville certains soirs. Pourtant, en 1919, 5 enfants étaient déjà nés, après les deux garçons, deux filles suivirent, Hilary et Diana, et un autre garçon, Ethan. Une autre fille complètera la famille d'ici quelques mois, l'adorable Gemma.

Si John Jr était un garçon irréprochable, il en était bien moins pour Samuel, toujours à courir partout, essayer de se donner en spectacle et avec la sensation que le monde lui appartenait. On l'avait élevé en lui disant qu'un Anderson pouvait tout faire, alors il appliquait ça à la lettre. Touche à tout, un de ses passe-temps favori était de tyranniser le personnel, souvent composé d'aborigènes, et de faire courir sa gouvernante. 

« Oui il avait tendance à courir partout, faire le pitre, montrer à tout le monde ce qu'il faisait, il fallait absolument que tout le monde le voit, lui fasse un compliment. C'est encore vrai aujourd'hui ! Pas plus tard que la semaine dernière, j'ai reçu une lettre de sa part à base de « moi je » à me décrire ce qu'il faisait, combien c'était important … Comme son grand-père, il a besoin d'être vu par tous ! Après, ce n'est pas un garçon méchant, au contraire, il possède un bon fond, une grande volonté et est intelligent. Bien sûr, comme tout garçon trop actif, il n'aimait pas l'école : s'asseoir sur une chaise devant un vieux professeur ne l'emballait pas, ses résultats n'étaient pas faramineux mais il n'avait pas à être l'élève modèle, il laissait cela à son aîné, petit rat de bibliothèque, aussi introverti et sage que son cadet pouvait être extraverti et turbulent. Sa grande passion ? Tyranniser le personnel, souvent des aborigènes, qui ne lui répondaient jamais, trop respectueux de la hiérarchie. A moins que ce ne soit de la peur … Toujours est-il qu'une seule lui a fait une remarque, il s'en souvient encore ! Je me rappelle de cette petite jeune fille, de son âge, qui travaillait comme domestique dans le demeure. Loora qu'elle s'appelait, je crois. Une adorable jeune fille, serviable et toujours souriante à mon égard. Mais quel caractère ! Je ne pensais pas qu'un petit bout de demoiselle puisse mettre au bas ce petit crétin de quatorze ans … les garçons le sont toujours à cet âge. »

Non mais ça suffit ! Tu n'as pas honte de frapper ce vieil homme ? Lança Loorea, indignée, face à Samuel qui mettait une claque derrière la tête d'Abbas, un vieil homme faisant employé à la cuisine.
Qu'est ce que ça peut te faire ? Tu en veux aussi ? Lança Samuel, frondeur, la main levée.
Frappe moi, et je te mords jusqu'au sang, tu te rappelleras toute ta vie d'avoir voulu me taper.
Mais … Allez va t'en, tu t'en sors pour cette fois.

Loorea fit quelques pas puis se retourna vers Samuel, l'air sévère.

Tu te prends pour un gros dur car tu es le fils d'un riche blanc, mais en tant que personne tu n'es rien, seulement un gros enfant qui fait son intéressant. Tu n'es qu'un être basique et primaire, juste un corps bien fait vide de l'intérieur qui s'en prend à ceux qui ont eu une vie difficile, une richesse à exprimer. Tu n'es qu'un crétin Samuel Anderson, et tu peux répéter, déformer mes propos à qui tu veux, je m'en moque, car j'ai dit la vérité.

Et elle s'en alla, laissant l'adolescent les bras ballants. Jamais on ne l'avait remis autant à sa place, encore moins par une fille – aborigène – de son âge. Son père lui avait bien fait quelques remontrances, ses professeurs aussi, mais rien d'aussi cinglant. Les jours suivants, il arrêta de maltraiter les employés, essaya une fois d'avoir le dessus sur la jeune femme, mais finalement se tut, et devint même poli avec elle. Qui l'eut cru ? Pire encore, qui imaginerait que ces deux là se retrouveraient un jour ?

Entretien avec John Anderson, père de Samuel.

« Je ne sais pas ce que vous a dit ma mère, mais j'aime mon fils et je suis fier de ce qu'il est devenu actuellement. Nous lui avons toujours donné une grande liberté car il n'a jamais aimé rester confiner dans un lieu, ni rester trop longtemps sur une chaise. Il ressemble à mon défunt père, un homme adorable mais incapable de rester en place. Moi même plus jeune j'étais comme lui mais en tant qu'aîné, j'avais des devoirs qui m'ont assagi. Mon frère par contre … Aujourd'hui, John Junior et Samuel sont à l'image de mon frère et moi-même : l'héritier sage et le second cavaleur. Mais tout de même, je ne voulais pas faire de différence entre mes fils, tous iraient en pension à Melbourne, que ce soit Junior, Samuel ou Ethan, mais aussi mes filles Hilary, Diana et Gemma. Pour mes garçons, je voulais des garçons intelligents pour briller dans le monde, reprendre mon flambeau ; pour mes filles, je ne voulais pas de ravissantes idiotes bonnes à marier. Mon épouse, Mary, est aussi mon meilleur partenaire en politique, la fameuse femme derrière le grand homme, je n'aurais pas apprécié épouser juste un nom, un physique et une dot. Je veux que mes filles s'accomplissent elles aussi, même si j'aimerais qu'elles mènent une vie simple dans les grandes lignes.

Mais revenons à Samy. De quinze à dix-huit ans, je l'ai envoyé en pension à Melbourne, très réputé et où son frère avait réussi haut la main. Pas question de fanfaronner ou de courir partout, Samy avait besoin de discipline. J'étais sans doute un peu optimiste … Certes, il avait de meilleurs résultats mais combien de fois m'a t'on parlé de son insolence, de son côté petit chef et du fait de faire le mur avec quelques camarades aventuriers ? Impossible de le tenir, il fallait employer la manière forte : je l'ai envoyé dans mon pensionnat de jeunesse, à Londres. Oui, mes parents voulaient le meilleur pour moi, Rupert est resté à Melbourne et on m'a envoyé à Londres, où vivaient des cousins de mon père. Là bas, on ne plaisantait pas, ni avec l'uniforme, ni avec le règlement et intraitable sur la discipline. Je me souviens d'un qui avait voulu se révolter, il n'a jamais recommencé. Mais vous savez, avec Samuel … »

Anderson, quel plan mitonnez vous encore ?
Rien, Mr Smith, pourquoi pensez vous à cela ? Fit innocemment le jeune homme de dix neuf ans avec son sourire angélique, face au surveillant.
Cinq garçons en rond qui ricanent, ça fait de vous des suspects.
Il ne vous en faut pas beaucoup …

Mr Smith avait raison de se méfier de cet australien beau parleur et rebelle. Il préparait en effet un plan pour faire le mur. Nous étions en 1930 et malgré le krach boursier, rien ne semblait changer quoi que ce soit dans l'esprit de Samuel, il ne pensait qu'à s'amuser et s'attirer des ennuis, à se demander pourquoi dix ans plus tard, il pouvait bien être lieutenant dans l'armée … Au milieu de tous ces fils de riches anglais, le jeune homme détonnait : pas aussi décontracté qu'un américain, mais pas tout à fait guindé comme un britannique, il avait un accent original, un bagout à toute épreuve et une liberté de pensée qui détonnait. Sportif, à défaut d'être intellectuel, le jeune homme aimait se défouler par la natation, le football et surtout le cricket, où il était un excellent batteur. Loin de sa famille, il se montrait tout de même un peu plus sentimental envers les siens, avec de belles lettres adressées personnellement à chaque membre de sa famille. S'il écrivait sensiblement les mêmes choses, le temps et la manière changeaient : rassurant pour sa mère, fier pour son père …  Et pour se consoler, il y avait aussi les filles. Déjà carré par le sport, Samuel avait une carrure athlétique, ce qui ne déplaisait pas aux demoiselles. Sans enchaîner les conquêtes, il avait eu trois filles durant ses escapades en dehors de l'école. Et depuis deux mois, il fréquentait la même, qu'il avait hâte de retrouver ce soir.

Le plan était simple : se glisser hors du bâtiment via les douches communes du premier étage. Ceux-ci avaient une fenêtre qui ne s'ouvrait qu'à moitié, il suffisait de s'y faufiler et après de faire de l'escalade pour descendre. Et pratiquer le chemin en sens inverse au retour. A eux la fête, la liberté et un peu de réconfort ! Seulement voilà, au retour, le plan fonctionna beaucoup moins bien : Mr Smith les attendait devant la fenêtre, démasquant les trouble-fêtes.

Anderson, je pense que vous aimez les problèmes …

Entretien avec Rupert Anderson, oncle de Samuel.

« Ce petit, je le considère un peu comme mon fils. Sans doute parce que l’on se ressemble : seconds de famille, actifs, touche à tout, il paraît que nous sommes un peu trop fiers tous les deux. Et comme j’ai mis du temps à me caser, j’ai eu des enfants il y a seulement quelques années alors autant dire que mon petit Samy, j’en suis aussi fier que son père. Quelle idée mon frère a eu de l’envoyer à Londres. Pas pour l’éloignement géographique et familial, mais il ne faut jamais laisser un gamin de cette trempe sans surveillance familiale ! Déjà, à Melbourne, j’étais intenable, alors si j’avais été envoyé si loin, la belle vie que j’aurais mené ! Il a eu raison d’en profiter, même si le pensionnat en avait assez de ses frasques et de son air entêté. Et puis certains de ses camarades l’appelaient l’Américain, ce qu’il déteste. Je le comprends, nous les australiens n’ont rien à voir avec ces rustres d’américains. Je préfère dire que nous sommes des britanniques avec le soleil. Je me souviens, durant la Guerre, on m’avait nommé ainsi, jusqu’au jour où l’un d’eux a pris mon poing dans la figure. Et Samy a fait pareil, bien sûr …

Il devait rester deux années en pensionnat mais John ne l’y a mis qu’un an, il voulait le gérer sur place. Puis avec le krak boursier de 1929, je ne suis pas certain qu’il aurait pu garder le train de vie de son fils. Nous avons dû vendre une partie de nos terres, hypothéquer la maison et par souci d’économie, John installa une partie de sa famille dans un appartement au sein de Melbourne, qu’il avait acheté et y résidait quand il restait en ville. Seule ma mère et deux enfants restèrent à la demeure. Ce fut un choc pour nous qui avions l’habitude de vivre de façon luxueuse. Mon frère restait quand même assez aisé par sa position au Parlement mais il avait fallu se serrer la ceinture pour préparer l’avenir de la famille. Samuel ? Je pense que ça lui a fait un choc plus terrible qu’il ne l’a montré. Il a compris qu’il fallait faire quelque chose de sa vie, et pas juste jouer au golden boy. Il eut la même réaction que moi : s’engager dans l’armée. Tout le monde fut surpris, comment un garçon aussi indiscipliné pourrait rester dans l’armée sans se faire virer un coup de pied dans le derrière ? Il n’y a que moi qui fut ravi de cette nouvelle, je pourrais jouer mon rôle de mentor, et voulut l’aider dans l’armée de terre. Mais il avait déjà son idée en tête : l’aviation ! Sans les dénigrer, je prenais les pilotes pour des garçons voulant flamber avec leurs gros engins, mais mon neveu avait visé juste : encore jeune, la RAAF comptait plus de machines que de pilotes, il fallait s’engouffrer dans la brèche. Finalement, il ne s’engagea pas totalement, devint réserviste mais avec le peu d’effectif, il était appelé régulièrement pour aider la RAF à jouer les polices de l’air. Il partit notamment en Afrique du Sud ou en Inde durant quelques mois, après sa formation de pilote. Il était tellement fier, il n’y a qu’à voir les photos de lui et son avion …

A côté de cela, il s’illustre dans le sport. Rugby, natation ? Non, le cricket. Je n’ai jamais compris l’intérêt de ce sport, mais il était certain qu’en tant que batteur, Samy avait une sacrée poigne. Après de longs entraînements à Londres, il joue dans une équipe amateur et se fait repérer rapidement. Je vais pas vous cacher, outre sa force physique, il y avait … le physique justement ! Les demoiselles venaient regarder jouer mon neveu au début de sa vingtaine, et les hommes suivaient, curieux de voir qui était ce fameux Anderson. En une année, il passa d’amateur à professionnel dans l’équipe de Melbourne avant de faire son entrée dans l’équipe nationale. Quelle fierté ! Je nous revois tous dans les gradins, de la petite Gemma à la matriarche, ma chère maman qui a retrouvé sa jeunesse à hurler ! Au nom de Samuel Anderson, et voir notre garçon avancer sur la pelouse du Melbourne Cricket Ground dans son habit blanc et sa casquette noire. Là encore, cela n’allait pas calmer son ego et il devint une personnalité à la mode, une coqueluche de l’Australie, par sa puissance de frappe, son nombre de points gagnés au fil des matchs, mais aussi par ses quelques copines actrices … Il a continué de voyager, mais cette fois-çi pour le sport. Bon, au moins, son côté sanguin s’était calmé. Ou presque. »

Quoi ?
Je demandais pourquoi un américain jouait en Australie. l’homme agaçait Samuel.
Je ne suis PAS américain, merde.
Oh du calme l’américain ! Pas ma faute si tu ressembles plus à un américain qu’un australien.
Laisse tomber Sam, tu vois bien qu’il cherche la merde, si tu le frappes tu pourrais être suspendu.

En fait, cela aurait été bête. De retour à Londres en cette année 1937, Samuel venait disputer une compétition de cricket entre l’Angleterre et l’Australie, les deux rivales depuis la création de ce sport, ce n’était donc pas le jour pour déconner, ni frapper un anglais un peu trop chiant. Pourtant, ça démangeait le jeune homme, qui leva le poing quand ses coéquipiers l’en empêchèrent et le tirèrent loin de l’anglais. Il détestait qu’on le compare à un américain. Ca aurait été qu’une fois, ce n’était pas grave, mais depuis qu’en pension un professeur pensait qu’il venait des États Unis, c’était resté auprès de ses camarades, et apparemment, le monde entier avait décidé de l’emmerder avec ça ! C’est vrai qu’avec son accent et sa carrure, l’amalgame pouvait être facile mais Samuel ne supportait plus d’être confondu avec les cow boys sans éducation.

Finalement calmé, le match commença enfin ! Davantage batteur que lanceur, lorsqu'on lui tendit la batte, quelle ne fut pas sa surprise de voir comme gardien de guichet l'anglais de tout à l'heure ! Une bonne à claques celui là. Le lanceur anglais fit voler la balle, Sam était chargé de l'envoyer le plus loin et plus haut possible pour marquer des points. Il frappa avec force, la balle fusa et … percuta la tête de l'anglais qui s'effondra sur le coup ! Toute l'assistance retint son souffle, on sait combien une balle de cette vitesse pouvait potentiellement être mortelle. Heureusement, l'anglais n'était que sonné et rouge sur le haut du front, on le sortit sur un brancard. Si l'Angleterre gagna ce soir là à quelques points, Samuel remportait sa propre victoire : justice triomphait toujours.

Entretien avec Ronald Eamus, Group Colonel de la Royal Australian Air Force

« Anderson ? Forte tête mais belle recrue ! Un garçon motivé, habile, doué … mais quel emmerdeur ! Une forte tête qu'on a bien du mal à canaliser quand il a quelque chose dans le crâne. Quand il s'est engagé, je voyais le fils à papa faire le malin pour prouver qu'il est un dur. Puis j'ai su que son oncle était aussi dans l'armée. J'ai appris quelques années plus tard que son jeune frère, Ethan, s'engageait dans la marine. Puis je l'ai vu aux entraînements, sportif, entêté, dynamique, et il avait cet esprit d'équipe, à aider les autres recrues, les motiver alors qu'il n'était pas obligé de le faire. Vraiment un gars bien. C'est moi qui ai assuré sa formation et je peux dire que le petit savait y faire ! Je l'ai bien vu piloter lors de notre mission en Afrique du Sud, concentré, attentif et pourtant toujours le petit mot pour rire à la radio.

A cette époque déjà, je voulais en faire un vrai militaire, pas seulement un réserviste, surtout qu'on avait besoin de monde. Mais monsieur préférait parader dans les stades, jouer les playboys auprès des filles et faire la fête. Après tout, à 25 ans, quel mal y avait-il ? Il n'a commencé à s'intéresser à s'enrôler qu'à partir du printemps 1939, quand son père lui a dit que la situation s'envenimait. Un peu de plomb dans la tête ne lui faisait pas de mal et sa vie s'inversa : plus militaire et joueur de cricket occasionnel. Je m'attendais à ce qu'il pète un câble, devienne plus rebelle qu'à son habitude, mais au contraire, il semblait prendre ça très au sérieux, surtout à l'annonce de la déclaration de guerre. Je revois son air grave, qui comprend qu'il va faire la vraie guerre, pas juste jouer la police de l'air et voir les révoltes de loin. Il s'applique à sa formation et c'est un des premiers que j'ai envoyé au Canada pour subir une formation plus poussée. Non pas pour l'envoyer au casse-pipe, mais parce qu'il a la tête sur les épaules et saura gérer son équipe. D'ailleurs, si on l'a nommé lieutenant, ce n'est pas pour rien ! Je n'ai pas envie d'annoncer à sa famille que leur gamin est mort … »

Putain, merde ! Mon avion est touché ! Enfoiré de boches ! Qu'ils aillent tous cramer en enfer !
Anderson, vous m'entendez ? Vous pouvez encore contrôler votre appareil ? Demanda une voix à la radio.
A moitié, je ne vais pas tenir longtemps …

Bataille d'Angleterre, juillet 1940. Cela faisait 3 mois que Samuel avait atterri à Londres avec une vingtaine d'autres australiens et presque 100 canadiens pour renforcer la Royal Air Force en cas de bataille aérienne. En attendant, les jeunes gens avaient profité de la ville, Samuel retrouvait Londres une nouvelle fois et emmenait ses camarades dans des endroits qu'il connaissait fort bien. C'est comme ça que, de sortie, il vit une affiche pour une conférence avec un nom qui lui était familier : Unaipon. Il s'agissait d'un aborigène qui luttait pour que son peuple puisse bénéficier des mêmes droits que le reste de la population. Mais il s'agissait d'une femme : Whitney. Quelques jours plus tard, il se rendit à la conférence et vit une jeune de son âge, cette fameuse Whitney Unaipon. Lorsqu'elle précisa qu'elle avait pris un nom anglais pour plus de facilité, que personne ne l'aurait pris au sérieux avec Loorea, ce fut un choc. Alors cette Whitney devant un public qui l'écoutait, n'était autre que la jeune Loorea qui travaillait dans la famille Anderson ? Intimidé tout à coup, il s'était présenté à elle, lui demandant si elle le reconnaissait. « Samuel Anderson ? Le tyran ? Comment oublier ! » Au moins c'était dit. Revoir une personne d'Australie lui avait fait du bien.

Et alors qu'une aile de son avion s'enflammait, Samuel y repensait, il lui avait promis un dîner s'il tenait trois jours au moins à la bataille. On était au troisième jour … Il eut un pensée pour sa famille et surtout pour Ethan, dans un bateau en Méditerranée. Et puis surtout il devait se ressaisir et essayer de descendre sans trop de dégâts, sans mourir surtout. Ce dont il arriva, fort heureusement, même lui eut un doute l'espace d'un instant. Lui n'avait quelques égratignures, des brûlures et une entorse au poignet. Quand on voit l'état de l'appareil, à présent en feu, Samuel avait eu de la chance. Mais sans avion et avec sa main, il allait rester au sol un petit temps …

Entretien avec Ronald Eamus, Group Colonel de la Royal Australian Air Force

« J'étais ravi de le savoir toujours vivant, mais je le savais fortement malheureux sur la terre ferme. Héla, les anglais prêtaient assez peu leur matériel, sur le principe que les membres du Commonwealth savent s'équiper, contrairement aux réfugiés belges, français ou encore polonais qui n'ont pu emmener leur avion dans leurs sacs à dos. Et acheminer un nouvel engin prendra du temps, il le sera avec le prochain envoi de recrues, qui n'est pas prévu à l'ordre du jour. Il a donc fallu occuper le lieutenant Anderson et pas qu'un peu, vu qu'il a toujours la bougeotte. On l'a tout d'abord mis au poste d'instructeur pour les volontaires venus des quatre coins du monde pour s'engager dans la Royal Air Force. Il était chargé de former ces hommes aux machines, leur donner une formation sur comment les utiliser, mais aussi savoir s'ils sont aptes à voler et faire la guerre. Je sais qu'il prend son rôle très à cœur. Et comme il a un peu trop la bougeotte, on l'a mis en relation avec le ministère de la Production aéronautique, pour approvisionner les forces aériennes du Commonwealth et de la RAAF. Cela lui permet aussi d'insister très lourdement sur l'arrivée de son avion, alors que la bataille d'Angleterre continue.

Quelques uns de nos gars n'ont pas eu la chance de survivre, je sais que Samuel a pris la responsabilité d'annoncer cela aux familles, je trouve cela d'une grandeur d'âme, tellement à l'opposé de ce playboy qui va courir les soirées londoniennes lors de ses permissions. Ce garçon paraît insaisissable, mais je connais une chose qui le fait de démarrer au quart de tour, l'insulte. »

Calmez vous, Tomasz, sinon je vous flanque à la porte !
Et après ?
Si vous n'avez pas envie de voler, ça vous regarde. Il y en a d'autres qui seront ravis de prendre votre place.
C'est injuste ! Hurla le polonais.
C'est la guerre ! Renchérit Anderson, qui avait du mal à supporter le capitaine Tomasz.
Vous n'êtes qu'un petit enfoiré américain prétentieux qui cherche à péter plus haut que son cul.
DEHORS ! Je vous colle un avertissement pour insubordination ! DEHORS !

La porte claqua sur Karol Tomasz, capitaine polonais au caractère bien trempé, un peu trop motivé à vouloir remonter dans un avion. Si Samuel pouvait comprendre cela, il ne pouvait tolérer qu'on trompe son autorité … ni d'être traité d'américain. Alors les deux combinés l'avaient rendu fou, il avait tapé du point sur son bureau et hurlait comme un beau diable. Après quelques jurons tout bas et un gros soupir, il reprit avec les autres pilotes en devenir restants, un peu surpris de la perte de sang froid du lieutenant instructeur.

Si, sur son dossier, Tomasz possédait des faits d'armes tout à fait impressionnant, Samuel ne pouvait concevoir un tel caractère. Pourtant il était bien placé pour parler, lui qui avait jouer les rebelles partout où il était passé. Peut être que la guerre, le fait d'être passé si près de la mort lui donnait une nouvelle vision de l'armée, pas juste un moyen d'avoir un bel uniforme et rouler des mécaniques. Enfin si, un peu, maintenant qu'il restait au sol, mais tout cela prenait une autre dimension.

Heureusement qu'il lui restait la vie londonienne pour décompresser et s'amuser. Mieux encore, on flattait son ego. Comment ? Mais grâce à la propagande bien sûr ! Lorsque Wendy Gardner vint au culot lui proposer d'être son modèle pour des futures affiches de propagande, cela amusa tout d'abord le jeune. Lui, jouer les mannequins ? Il devenait polyvalent : instructeur, chargé d'approvisionnement, joueur de cricket avec d'autres militaires pendant des moments de pause, le voici maintenant modèle d'affiche ! S'il accepta ? Bien sûr ! Comment dire non à devenir le modèle du parfait militaire, d'être l'archétype du probable héros de guerre ? Cela l'amusait, et grâce au ministère de l'Information, cela lui donnait du temps libre loin de la base, il avait un nouveau prétexte pour s'en aller, en plus du ministère de la production aéronautique.

A dire vrai, ces séances de pose auraient pu ne durer qu'un temps. Mais voici que Miss Gardner semblait bien tête en l'air à perdre ses croquis, revoir des poses qui n'ont pas convaincu après coup … La jeune artiste aurait-elle le béguin pour notre pilote à terre ? En tout cas, il s'en amuse grandement, et se permet même un petit flirt, histoire d'agrémenter le tout. Il y a de la vie à Londres, autant en profiter, non ?




Dernière édition par Samuel Anderson le Mar 27 Oct - 22:15, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL   Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL EmptySam 10 Oct - 22:50

Oh il fait chaud d'un coup

Bonjour vous What a Face

Je suis ravie que tu aies choisi de nous rejoindre, et en plus avec un tel personnage ** ** ** j'ai hâte de lire ta fiche et de voir ce que tu vas en faire :D si tu as des questions dis nous tout hein
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MessageSujet: Re: Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL   Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL EmptyDim 11 Oct - 14:21

Un BG, un BG ! squee
*James regrette vraiment de pas être dans l'armée PTDR *

Bienvenue à toi, avec ce personnage haut en couleurs avec lequel tu vas bien t'amuser j'espère *.*
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MessageSujet: Re: Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL   Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL EmptyVen 16 Oct - 23:54

J'avais une question assez bête, mais peut être pas tant que ça :

Il est marqué que Sam est sous lieutenant (en fait Lieutenant, Flying officer est l'équivalent de Lieutenant), sauf qu'il est instructeur de Karol qui lui, est capitaine ... Je me demandais comme Sam pourrait paraître crédible s'il est moins gradé que certains de ces hommes ?
Je vous soumets l'idée, à vous de voir si c'est crédible ou pas : est ce que Sam aurait pu être capitaine au moment de la guerre et quand il se retrouve au sol à jouer les instructeurs, on aurait pu le promouvoir Squadron Leader (commandant) ? Pour justement, en tant qu'officier supérieur, il ait une sorte de pouvoir incontestable.
Je sais pas s'il est trop jeune pour avoir ce grade, même s'il a quand même risqué sa vie donc je vous demande.
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MessageSujet: Re: Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL   Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL EmptySam 17 Oct - 12:55

Pour répondre à ta question: Sam est instructeur dans la RAF, alors que Karol vient d'une armée étrangère et veut intégrer la RAF, donc qui n'a ni les mêmes appareils, ni les mêmes habitudes, formations, escadrilles... beaucoup de choses sont différentes, ce qui rend Sam parfaitement crédible, puisqu'en tant que réfugié polonais, tant que Karol n'a pas suivit les cours de Sam, son grade ne vaut rien et il ne peut rien faire au sein de la RAF.

Pour ce qui est du grade en lui-même, ça doit être une petite erreur, Sam est effectivement lieutenant ^^ après pour ce qui est de monter en grade au fur et à mesure IRP, aucun problème, mais pas tout de suite. Comme on est en pleine bataille d'Angleterre IRP (jusque Mai 1941), ça pourra cependant arriver assez vite :)
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MessageSujet: Re: Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL   Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL EmptyMar 27 Oct - 22:24

Cette fois, j'ai enfin terminé !
J'espère ne rien avoir oublié, et ça plaira Snif
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MessageSujet: Re: Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL   Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL EmptyMer 28 Oct - 9:38

Bravo, tu es validé-e
Bienvenue à Londres


 
Nooooo!!!!!!!!!!!!    J'ai beaucoup aimé ta fiche, les interviews les unes à la suite des autres, c'était cool à lire ** Le petit parrallèle avec Captain America au moment où il se crash (je sais pas si c'était fait exprès) j'ai trouvé ça adorable !!! Du coup c'est tout bon! Par contre, n'oublie pas d'activier ta fiche de RPG et de la remplire s'il te plait ^^. Le concert caritatif est toujours en cours si tu veux que Sam aille y faire un petit tour What a Face. Bienvenue parmi nous, Captain Australia!


Te voilà officiellement parmi nous! Tu peux donc commencer par aller réserver ton avatar. Une fois cela fait, rends-toi dans la section mon passeport où tu pourras ouvrir tes liens ainsi que tes RPs. Tu y trouveras des codages (liens, fiche de RP, gestion de RP) déjà tout fait si tu ne sais pas trop où chercher, et ensuite, commencer à écrire. Dans cette partie, à partir de 100 messages, tu pourras aussi demander un logement, elle est pas chouette la vie?

Mais attend, ce n'est pas tout! Tu peux également pointer le bout de ton nez dans le flood et venir partager tes connaissances sur la Grande-Bretagne, le Royaume Uni et Londres pendant le conflit, on aime toujours apprendre des nouveautés c'est cool!

Il ne me reste plus qu'à te souhaiter un bon jeu, bienvenue à Londres!
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MessageSujet: Re: Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL   Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL EmptyMer 28 Oct - 11:07

Nooooo happy Je suis trop contente de te voir sur KC *.*

Je lirai ta fiche dans la semaine. Faut qu'on se trouve un lien, OBLIGE ! heart
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MessageSujet: Re: Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL   Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL EmptyMer 28 Oct - 14:23

Quelle jolie fiche *.*
En effet, j'ai vu aussi la référence à Captain America, je pense que c'était un peu incontournable green

Officiellement bienvenue parmi nous, en espérant que tu t'y plaises heart
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MessageSujet: Re: Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL   Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL EmptyMer 28 Oct - 21:10

NOOOOOOOOOOO !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! What a Face squee clap green

J'ai beaucoup aimé cette fiche ! Félicitations et bienvenue parmi nous sur KC ! Je veux un lieu avec Captain Australia Supermaaaan (Isidore veut bien lui dessiner son costume de super héros XD)
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MessageSujet: Re: Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL   Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL EmptyJeu 29 Oct - 0:01

Haaaaaaaaaaaaan une autre ATVienne dans nos rangs ! What a Face C'est le repère des schyzos ! squee

Bienvenue par ici ! cheer
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MessageSujet: Re: Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL   Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL EmptyJeu 29 Oct - 19:11

Merci tout le monde *.*

En effet, c'est fait exprès, même si c'était logique de toute façon ! On voit les experts PTDR

Merci pour la validation en tout cas *.*
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MessageSujet: Re: Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL   Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL EmptyJeu 29 Oct - 19:17

Samuel Anderson a écrit:

En effet, c'est fait exprès, même si c'était logique de toute façon ! On voit les experts PTDR

Bah attend, la base What a Face

De rien **
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MessageSujet: Re: Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL   Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL EmptyLun 30 Nov - 0:23

Ah tiens, j'avais oublié de te souhaiter la bienvenue, le ricain ! :D
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MessageSujet: Re: Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL   Not an american, just better : Australian ◆ SAMUEL Empty

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