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 Intruders at the gate [Anghus]

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Victoria Irvin
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Victoria Irvin

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MessageSujet: Intruders at the gate [Anghus]   Intruders at the gate [Anghus] EmptyVen 16 Oct - 14:25

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Intruders at the gate


Victoria ouvrit les yeux, presque surprise de ne pas se trouver dans sa chambre chez dans le baraquement WAAFs du ministère. Il lui fallut quelques instants pour reconnaître sa chambre londonienne, dans la maison de son père, située dans les riches quartiers ouest de Londres. La veille au soir, elle avait fini à huit heure, et ne reprenait pas le travail avant deux heures de l’après-midi ce jour là. Sa belle-mère et son père lui avaient envoyé un télégramme en lui disant de venir diner, pour se changer les idées. Elle était arrivée vers neuf heures, dans son uniforme un peu froissé, fatiguée, et n’avait eut que le temps de se changer avant de passer à table, en passant une robe du soir, plus habillée, comme il était de coutume. Oubliée la caporal des forces auxiliaires aériennes, elle était redevenue, le temps d’une soirée en famille, Lady Victoria Irvin, fille du marquis de Conway. Son demi-frère Arthur, 16 ans, n’avait cessé de lui poser des questions. Comme beaucoup de jeunes de son âge, il voyait la guerre uniquement comme un endroit où l’on se couvrait de gloire, et il fallait toute la diplomatie de sa mère, et la fermeté de leur père, pour lui rappeler que de toute façon, il était bien trop jeune pour faire quoi que ce soit. Victoria avait sourit. L’adolescent était bien trop fougueux et voulait déjà être adulte. L’idée de repartir à son internat au fin fond de l’Oxfordshire ne l’enchantait pas du tout. Au contraire, Lady Jane Irvin, sa mère, en semblait grandement rassurée. Au moins, son fils serait loin de la capitale si les bombardements commençaient.

On en parlait, de ces bombardements, depuis le début de la guerre, mais pour le moment, rien ou peu s’était produit. Bien évidemment, Victoria se garda bien de parler de sa rencontre importune avec un bombardier et une escadrille allemande en revenant de la base avec James, quelques jours plus tôt. L’avis du Marquis de Conway sur la famille de son épouse – ou plutôt le beau-frère de celle-ci – pouvait s’étendre au enfants si leurs actions ne lui plaisait pas, et il aurait encore trouvé le moyen de dire que tout ceci était la faute de James. Qui aurait vraiment pu prévoir qu’ils allaient se faire bombarder au retour, vraiment ? Le diner resta simple, Victoria éluda les questions de son frère – notamment à cause du secret-défense – sa belle-mère lui parla des différentes mondanités auxquelles elle était associées et qui organisaient quelques petites choses, comme des collectes de vêtements, son père blâma le gouvernement qui n’agissait pas assez vite pour protéger les domaines, et assurait qu’il y aurait la famine en Angleterre si on ne se dépêchait pas de mettre des mesures en place, bref, un diner normal chez les Irvin. Victoria n’avait pourtant pas fait les prolongations. La journée avait été longue, elle était allez se coucher assez tôt dans son grand lit, bien différent des lits en métal de ses quartiers dépendant du ministère. Un changement agréable, auraient dit d’autres.

Agréable, mais un rien perturbant, aussi la jeune femme avait mis quelques instants à se rappeler d’où elle était. Elle avait dormit d’une traite, il était neuf heures du matin, et la maison était silencieuse. Elle entendit juste la femme de chambre de sa belle-mère passer devant la sienne avec le plateau à petit déjeuner, privilège des ladies mariées, qui pouvaient prendre leur petit déjeuner au lit. Victoria, encore célibataire, devait se lever pour prendre le sien. Cela ne lui posait aucun souci, c’était l’habitude. Elle se leva, et fit une rapide toilette, avant de s’habiller. Son uniforme avait été nettoyé et repassé en une nuit. Elle sourit, on ne se sentait aussi bien qu’à la maison. Elle s’habilla, brossa ses cheveux roux avant de les nouer en un petit chignon pratique. Il faisait doux en ce matin d’août, Victoria songea qu’elle avait largement le temps de descendre prendre son petit déjeuner, et de revenir chercher sa veste, son calot et le reste de ses affaires plus tard. En jupe d’uniforme, chemisier sagement noué, cordon autour du cou, sa bague de fiançailles au bout de sa chaine sous son chemisier, elle descendit gracieusement les escaliers. Le majordome lui apprit que si Milady était encore là, elle avait rendez-vous avec des amies au Claridge pour déjeuner, et que Sa Grâce avait emmené le jeune Milord au champ de tire. Mademoiselle avait donc la maison à elle seule. Désirait-elle déjeuner avant de repartir au ministère ? Oui ? Très bien, des ordres seraient donnés pour que le déjeuner soit prêt à onze heures trente, on ne pouvait pas laisser Mademoiselle repartir le ventre vide. Victoria le remercia, et se rendit dans la salle à manger pour son petit déjeuner, tout en parcourant le Times. L’article de James était en une. Elle espérait juste que son père ne ferait pas le rapprochement. Heureusement, il ne la mentionnait pas. Elle avait horreur de ce genre de publicité. D’autres en auraient sans doute été offensés, mais pas Victoria. Une fois le petit déjeuner pris, la jeune femme décida de se rendre dans la bibliothèque pour lire un peu avant de prendre sa collation et de repartir. Elle ouvrit la porte de la pièce et tomba nez à nez – enfin, presque, il avait l’air de porter plus d’attention à ce qui se trouvait sur la cheminée – avec un homme se tenant grâce à une canne. Il lui semblait l’avoir déjà vu à une ou deux reprises, en discussion avec le Majordome ou la cuisinière. Immédiatement, Victoria se montra sur ses gardes, il ne lui disait rien qui aille.

-Que faites-vous là, qui vous a autorisé à entrer ? demanda-t-elle en prenant un ton hautain et offensé.

Après tout, il était chez elle, et il n’avait pas l’air des personnes que fréquentaient habituellement ses parents.
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