Winifred Wallace - whatever Winnie wants...Winnie gets!

Winifred est née de l’union entre Maud Irvin et de son deuxième mari : Georges Wallace, ministre de la marine anglaise.
Sa naissance fut plus que désirée et elle fut aimée ainsi que choyée, ce qui déclara en Winnie un sentiment de possessivité envers ses parents. D’ailleurs, parait-il, lorsqu’elle rencontra, pour la première fois, sa grande sœur âgée de 15 ans, Victoria : la fillette de 7 ans qu’elle était, piqua plusieurs crises de colère car jalouse de l’intérêt que portait sa mère à cette jeune adolescente.

Pourtant, quelques temps de patience et de dinettes plus loin les deux demies-sœurs se rapprochèrent. Très tôt, Vicky prit sa défense et elles devinrent très proches malgré le fait que Victoria était élevée par Lord Edward, le premier mari de sa mère.
Très tôt, elle développa une intelligence fine qui lui permit de se défaire de l’emprise de nourrices et autres précepteurs. Enfant unique de son père, elle comprit vite l’importance qu’elle avait pour ce dernier et en profita pour avoir tout ce qu’elle voulait. Winifred déteste les compromis et qu’on lui dise non. Quand elle veut quelque chose, elle l’aura et elle prête à tout pour ça.
Fille de ministre, tous auraient pu croire qu’elle aurait été élevée dans un régime quasi militaire. Que nenni ! Ses parents lui passent tout, ou presque. Enfin, surtout son père car les débats entre mère et fille sont souvent houleux, à un point que Victoria doit souvent jouer les tampons entre la mère et sa cadette.

Adolescente, elle devint quelqu’un de très déterminé et voulant acquérir plus d’indépendance. C’est ainsi qu’elle vécut le jour de son entrée à l’internat pour jeunes filles de bonnes familles comme une émancipation. Elle vécut longtemps dans les jupons de sa mère et pouvoir s’en éloigner ne lui fit que du bien. Elle se fit bientôt remarquée par son intelligence et son assiduité aux différents cours, ses bonnes notes firent d’elle la meilleure élève de l’école.
Les seuls à se « plaindre » de Winnie furent ceux qui lui parlèrent de son avenir…Et, plus précisément, de l’utilité à se trouver un mari et à avoir des enfants. Pourquoi faire ? Winnie décrètera très vite qu’elle a d’autres chats à fouetter. Elle eut très vite de plus forts désirs d’indépendance et s’inspire, pour ça, du passé de suffragettes de sa noble mère. Passé qu’elle admire.

Admiratrice de nombreux écrivains tels que Victor Hugo et Apollinaire (entre autres), elle rêve de rejoindre ce cercle très fermé des génies de la plume.
Entre temps, elle intègre l’équipe de natation de l’école et ramène de nombreux titres et prix en portant les couleurs du pensionnat. Winifred en développe un goût pour le défi, l’aventure et la compétition.

Winifred a désormais 17 ans. Elle quitte l’école et rêve d’intégrer l’université après le bal des débutantes. Malheureusement, la guerre éclate et la jeune femme se voit obliger de mettre ses plans futurs pour plus tard.
Par peur qu’il leur arrive quelque chose, Victoria et Winifred sont rapatriées par leurs parents respectifs. C’est ainsi que Winnie intègre, comme volontaire bénévole, les rangs du WVS créé par sa mère. Bien qu’elle se désole de retourner dans les jupons de cette dernière, elle semble trouver un épanouissement dans le Women’s Voluntary Service. Après tout, cela ne peut être qu’utile ! Winnie espère, cependant, pouvoir intégrer l’université pour trouver plus d’indépendance et de liberté.

Néanmoins, le fait de travailler dans les locaux de sa mère, Maud, leur a permis de ressouder un peu plus les liens et leurs disputes ne sont - dans la mesure du possible au vu de leurs caractères respectifs - plus que de l'histoire ancienne.Elle est toujours aussi proche de son père qui l'a fait entrée dans les rangs du WVS pour la protéger mais ils sont plus distants en raison de la surcharge de travail de Georges Wallace qui n'accepte pas les désirs d'indépendance de sa fille... Peut être voulait-il toujours avoir son petit bébé à ses côtes? Mais, nous le savons-tous: les enfants grandissent et, tels des oiseaux, finissent par quitter le nid. Peut-être pour mieux y retourner mais le fait de choisir de partir, rester, de revenir ou non... N'est ce pas ça la liberté?