(m) James d'Arcy - In the Army

40 ans ✈ Statut amoureux au choix ✈ Anglais ✈ Craqueur de codes à Bletchley Park, détective privé



L’histoire de Frederick est relativement libre, néanmoins j’ai quelques idées auxquelles je tiens pour rendre le personnage assez rigolo et en même temps intéressant pour le forum ! Ces suggestions restent totalement négociables, mais ça vous donne une idée du bonhomme.

Spoiler:

Encore une fois, tout est négociable, c’est juste si vous aviez envie d’une histoire pré-fabriquée ! Côté caractère par contre, voici les points à respecter : intelligent – débrouillard – cynique – vif – nerveux – idéaliste – philosophe – doté d’un sens de l’humour particulièrement caustique – désabusé – opportuniste – égocentrique – poussé dans la criminalité par nécessité, c’est en réalité quelqu’un qui a des valeurs et s’y tient, même s’il se garde d’en parler – mondain – diplomate – dépassé – honnête à sa façon – peu conventionnel – doté d’une certaine sensibilité – grand sens de l’autodérision – lucide – loyal envers ses amis, incroyablement fourbe avec ses ennemis.




Frederick et Federika, deux prénoms très semblables pour les deux personnages les plus controversés de Bletchley Park (ou au moins de leur hutte). L’un est un escroc dont le passé n’a pas été caché à ses collègues, l’autre une femme dans un monde d’hommes : ils ont en commun leur statut de paria et un esprit aussi rebelle que retors. Ni l’un ni l’autre n’ont beaucoup d’amis, leurs personnalités respectives encourageant plutôt le haussement de sourcil dubitatif que la sympathie, et tout le monde s’accorde à dire qu’ils se sont merveilleusement trouvés. Aussi inséparables que Tic et Tac, la présence de l’un est toujours salvatrice pour l’autre, tous deux étant au fond largués dans un monde qui les dépasse à vitesse grand V, et ils se raccrochent l’un à l’autre pour ne pas couler – du moins Frederick le pensait-il, puisque Federika a l’air de commencer à s’ouvrir aux autres et s’adapter à sa vie londonienne. Il redoute un éloignement, craint de perdre sa compagne des quatre-cent coups avec qui il partage ses observations sociales caustiques, des parties d’échecs (qu’il perd systématiquement) et quelques heures de solitude. Or, Frederick a toujours été mauvais perdant, et n’hésitera probablement pas à retomber dans ses travers s’il sent qu’on ose lui enlever sa partenaire.


La jeune et innocente Victoria fait partie de ces personnes qui réussissent peu à peu à sortir Federika de sa coquille. Pour Frederick, elle est donc un danger ; du moins, c’était ce qu’il pensait jusqu’à ce que Federika ne les présente l’un à l’autre. Face à la très respectable et très sérieuse demoiselle (qui a tout de suite trouvé quelque chose d’un peu louche à ce détective privé), Fred ne peut pas s’empêcher de se donner des airs de mauvais garçons pour justifier la mauvaise impression qu’elle a de lui. La voir le regarder avec de grands yeux stupéfaits ou d’un air méfiant a quelque chose de jubilatoire aux yeux de Frederick. Pourtant, la foncière gentillesse de Victoria et son innocence ont quelque chose qui a touché l’ancien escroc, qui est loin d’être le gros dur qu’il prétend être, et il a développé une affection amusée pour la jeune femme qui est bien loin de s’en douter. Et comment la blâmer : il passe son temps à tout faire pour la conforter dans l’idée qu’il est un sale type. Mais c’est maladif, il ne peut pas s’en empêcher, le jeu est beaucoup trop jouissif pour proposer une trêve et admettre que oui, ils peuvent être deux à se partager l’amitié de Federika !


Iamque lituis cladium concrepantibus internarum non celate ut antea turbidum saeviebat ingenium a veri consideratione detortum et nullo inpositorum vel conpositorum fidem sollemniter inquirente nec discernente a societate noxiorum insontes velut exturbatum e iudiciis fas omne discessit.