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Sujet: HOME FRONT ☂ les civils Jeu 3 Sep - 17:49
Les civils
A Londres, la vie ne s'arrête jamais, malgré la pluie ou encore la guerre. Autant de personnalités diverses sont représentées ci-dessous pour prouver à quel point la vie est éclectique dans cette capitale britannique, et que tout le monde amène sa petite pierre au quotidien de la ville.
En gras, prisEn italique, réservé
ALICIA VIKANDER ✓ Anna Jordens BEN WHISHAW ✓ Isidore Hood
EMILIA CLARKE ✓ Margot Burnett EDDIE REDMAYNE ✓ James Alistair
DOMINIC COOPER ✓ Stanislas Vaudreix KARINE VANASSE ✓ Helene Fiennes
ASTRID BERGES-FRISBEY ✓ Jeanne de Bassal THOMAS SANGSTER ✓ Edmund Robert MATTHIAS SCHOENAERTS ✓ Garrett Ruth
AMBER HEARD ✓ Ava Masters NATALIE DORMAN ✓ Charlotte Hopper
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George VI
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Sujet: Re: HOME FRONT ☂ les civils Jeu 3 Sep - 19:31
Anna Jordens
Ft. Alicia Vikander
LIBRE ▲ RÉSERVÉ ▲ PRIS
27 ans Divorcée & "fiancée" Hollandaise Modiste de la Maison Hood&Jordens
Histoire
Née Anna Stein dans une famille juive relativement aisée à La Haye, elle naît avant la Première Guerre Mondiale où les Pays Bas restent neutres, et n'en est pas affectée. Elle suis les traces de sa mère, couturière dans une grande maison ayant pour clients les membres de la famille royale. La jeune femme s'épanouit dans son métier, même si elle n'a jamais caché son ambition d'être un jour son propre patron. Il faut dire que la demoiselle est une personne butée et elle a l'appui de sa famille pour se lancer. Mais dans le courant des années trente, les Pays Bas ont bien du mal à faire face à la Grande Dépression, elle continue de travailler avec sa mère, tout en dessinant à côté, ses croquis et ses carnets avec découpages de magazines de mode étrangers l'inspirent, elle tient à son rêve.
Pour se protéger, Anna se marie avec un homme du nom de Simon Jordens, banquier important de La Haye. Lui l'aime comme un fou, la jeune femme se montre un peu plus timorée mais l'apprécie tout de même. C'est lui qui lui offre l'opportunité d'ouvrir sa première maison, tout d'abord en tant que modiste. Les affaires sont tout d'abord difficiles, la crise économique n'aidant pas, mais la haute société hollandaise se met à arracher ses créations, inspirées des chapeaux du début de siècle, grands et ornementés. Ses turbans, très en vogue, s'arrachent pour son plus grand bonheur. Volontaire et travailleuse, grisée par le succès, elle ouvre une seconde boutique, de couture cette fois ci. Seulement, les Pays Bas des années 30 sont marqués d'une montée d'antisémitisme et par deux fois, on vandalise son magasin, et on s'en prend même à elle. Terrorisée, Anna veut partir et demande le divorce, puis quitte La Haye pour Londres où elle doit tout refaire, tout d'abord modiste, elle ouvre sa boutique de couture avec son associé en 1939 : la Maison Hood&Jordens. Étonnamment, le succès est à son comble au printemps 1940, à l'arrivée de la famille royale des Pays Bas. Coquette, elle fut un certain temps son propre modèle, et il est bien rare de la croiser négligée, ou alors c'est que quelque chose va très mal !
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ISIDORE HOOD
Entre eux c'était évident : deux amoureux de la mode cherchant à voir grand ne pouvaient que s'entendre. Il n'est jamais évident de monter son commerce et la maison de couture à leurs deux noms firent sensation dés l'ouverture, chacun ayant prévenu son carnet d'adresses. Tous les deux passionnés et débrouillards, Anna et Isidore travaillent d'arrache-pied pour monter leurs collections. Et ce n'est pas la guerre qui les arrêtent : si les tenues peuvent paraître plus simple, on mise sur les chapeaux extravagants par exemple, mais surtout on ne baisse pas les bras. Et pour couronner le temps, voilà que les associés se fiancent ! N'y voyez pas là de l'amour, mais une bonne couverture marketing : Anna n'a pas envie d'une vraie relation depuis son divorce, et il est de bon ton de cacher les tendances d'Isidore. Un parfait tandem, je vous dis !
AVA MASTERS
Quand on est célèbre, il faut toujours être à la pointe de la mode. Quand on tient une maison de couture, il faut être vu. Anna et Ava avaient besoin l’une de l’autre, et trouvent satisfaction dans ce partenariat. Pourtant, on ne peut pas faire plus différent entre ces deux femmes qui n’ont pas grand chose en commun. Ava n’aime pas le caractère d’Anna trop timorée et précieux à ses yeux. Anna, de son côté, a du mal à se faire au côté « m’as-tu vu » de la chanteuse, toujours entourée d’une petite cour de journalistes, d’admirateurs et de son équipe, l’empêchant de faire son travail. Cela pourrait mieux se passer entre les deux femmes.
FEDERIKA STEIN
La solidarité dans la communauté juive est des plus importantes ! Anna, ayant fui les Pays Bas veut à son tour porter secours aux réfugiés juifs fuyant le nazisme. Elle recueille donc chez elle Federika et l'aide dans son quotidien : elle lui apprend l'anglais, à se repérer dans Londres, l'emmener à la synagogue et surtout à la rassurer. Les deux connaissent le traumatisme du déracinement, de n'avoir pas de nouvelles de leurs familles respectives, et elles se serrent donc les coudes. Ce qui devait être une solution provisoire d'hébergement est devenue une colocation de deux jeunes femmes bosseuses et essayant de garder la tête froide face à la guerre. Elles se soutiennent mutuellement et une véritable amitié s'est installée entre les deux jeunes femmes qui se font à leur nouvelle vie.
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Sujet: Re: HOME FRONT ☂ les civils Jeu 3 Sep - 19:37
Isidore Hood
Ft. Ben Whishaw
LIBRE ▲ RÉSERVÉ ▲ PRIS
30 ans Fiancé Anglais d'origine français Couturier de la Maison Hood&Jordens et membre du Utility Clothing Scheme
Histoire
Né de l’union d’un architecte respecté du London County Concil et d’une vendeuse française de la boutique chic du centre de Londres, Isidore était destiné pour le bon goût. Cependant, le jeune entêté se rêvait journaliste parcourant le monde, la plume à la main. Il poussera ses études dans ce sens, voyageant en France (y travaillant comme groom) et en Allemagne (en tant que professeur de langues) durant trois ans avant de ramener ses valises à Londres en 1935, abandonnant le projet du journalisme. Ce sont les contacts de la mère d’Isidore dans le monde de la mode, et son talent pour l’écriture, qui lui ont assurés son premier emploi : assistant artistique auprès du couturier Norman Bishop Hartnell. Il sera un véritable mentor pour lui et lui enseignera tout ce qu’il sait, allant même jusqu’à le pousser à monter sa propre maison de couture.
C’est ainsi qu’un an avant la guerre, le jeune prodige met en œuvre ce projet d’une maison de création en association avec une autre couturière, avec ses quelques ressources et le soutien de ses proches : Maison Hood&Jordens. Le succès est au rendez-vous mais un an plus tard la guerre éclate : le temps du glamour et du raffinement est mit au placard. Tout le monde doit participer à l’effort national contre l’ennemi ! Isidore, aventureux, rêvait de pouvoir servir dignement son pays mais un souffle au cœur de naissance le retiendra à Londres, en civil. N’allez pas lui dire qu’il fait un travail de « planqué » car le jeune homme n’hésitera pas à vous coller une mandale ! Contrairement à son apparence raffinée et frêle, Isidore se révèle être un vrai dur à cuir au cerveau vif et astucieux. Malgré cela ses airs précieux et pleins de manières lui porte souvent préjudice. Il n’a pourtant jamais baissé les bras ! Face à l’effort de guerre, Hood n’use peut-être plus des tissus raffinés ou autres fantaisies vestimentaires dont il raffole dans son travail mais il a bien l’intention de faire son travail comme il se doit. Isidore redouble d’inventivité et d’exigence et c’est en cela que son style se fit remarquer par le gouvernement (Hartnell leur en a touché deux mots sans doute...) lui accordant une place officielle dans la liste des designers du Utility Clothing Scheme afin de réguler la production textile du pays face aux pénuries. Le couturier s’occupe notamment d’une partie de la production des uniformes militaires.
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ANNA JORDENS
Entre eux c'était évident : deux amoureux de la mode cherchant à voir grand ne pouvaient que s'entendre. Il n'est jamais évident de monter son commerce et la maison de couture à leurs deux noms firent sensation dés l'ouverture, chacun ayant prévenu son carnet d'adresses. Tous les deux passionnés et débrouillards, Anna et Isidore travaillent d'arrache-pied pour monter leurs collections. Et ce n'est pas la guerre qui les arrêtent : si les tenues peuvent paraître plus simple, on mise sur les chapeaux extravagants par exemple, mais surtout on ne baisse pas les bras. Et pour couronner le temps, voilà que les associés se fiancent ! N'y voyez pas là de l'amour, mais une bonne couverture marketing : Anna n'a pas envie d'une vraie relation depuis son divorce, et il est de bon ton de cacher les tendances d'Isidore. Un parfait tandem, je vous dis !
STANISLAS VAUDREIX
Difficile de se procurer des beaux tissus en temps de guerre et de rationnement, voilà ce que pense Isidore. Et tel un génie de la lampe, Stanislas était prêt à exaucer son vœu ! Voilà que l'homme d'affaires possède quantité de tissus en tout genre, des plus simples au plus luxueux, de toute provenance. Mais voilà, pareilles merveilles se paient cher, très cher ! Il faut dire que le marché noir est le lot de toutes les guerres et il était évident que Stanislas soit de la partie. Il est tout de même prêt à faire un prix au couturier mais Isidore ne veut pas se faire arnaquer, ni dépenser les finances de sa maison de couture, même pour de la soie délicate ! C'est bien mal connaître le luxembourgeois qui revient à la charge de temps en temps, au grand déplaisir d'Isidore, dont la patience s'envole à grande vitesse …
LUKAS LAURENCE
L'amitié entre les deux commencèrent un été à Berlin : Lukas venait y passer ses étés dans la famille de sa mère, Isidore galérait avec les petits jobs. Les deux s'entendirent à merveille et promirent de se revoir à Londres. Tous deux jeunes hommes fringants avec de l'ambition, ils avaient la belle vie devant eux et la promesse d'une belle carrière, ce qui fut le cas durant un temps. Mais avec la montée de la germanophobie due à l'Allemagne nazie, les rêves de Lukas s'écroulent alors qu'Isidore monte sa maison de couture et devient une personnalité à la mode. Loin de laisser tomber son ami, le couturier essaye de l'aider, notamment en lui donnant un peu d'argent … en cachette. Malgré tout, il a peur de se montrer avec un allemand et Lukas a l'impression de se sentir rejeté, en veut à son ami de ne pas le soutenir comme il le faut, et devient jaloux. La fin d'une belle amitié ou tout est encore possible de la rétablir comme avant ?
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Sujet: Re: HOME FRONT ☂ les civils Jeu 3 Sep - 19:40
Margot Burnett
Ft. Emilia Clarke
LIBRE ▲ RÉSERVÉ ▲ PRIS
29 ans Célibataire Américaine Photographe pour Vogue US
Histoire
Née en 1911 à Boston, Margot est américaine. Deuxième fille de classe moyenne-élevée d’une famille de quatre enfants, deux sœurs et un frère, elle suit une scolarité dans un pensionnat pour jeunes filles dans le Kentucky. En 1928, elle entreprend des études d’art, au Welesley College d’art et de sciences humaines de Boston, suivant ainsi la même scolarité que sa sœur ainée et suivie ensuite par sa sœur la plus jeune, marchants toutes les trois sur les traces de leur mère ayant elle-même étudié dans cette université. Elle se découvre très vite une passion pour la photographie, photographie de mode. La crise de 1929 touche durement sa famille et, en 1932, son diplôme en poche, elle décide de partir pour Paris, pour s’éloigner de cette Amérique trop conservatrice qu’elle commence à détester et qui l’oppresse, coincée entre la pression familiale de se marier avec quelqu’un de sa classe et devenir la parfaite mère au foyer, et son rêve de photographe. Elle comprend la pression de ses parents mais ne se sent pas encore prête pour cette vie. Après quelques mois difficiles, à trainer en pleines années folles de soirées en dettes et de cigarettes en verres d’alcool, enchainant les petits boulots de modèles pour photos, prenant au passage quelques conseils pour s’améliorer, elle finit par ouvrir son propre atelier photo et organise ses premières expositions.
Sa renommée retraverse l’Atlantique et en 1937, elle est contactée par Vogue USA pour travailler comme photographe free-lance et réaliser les prochains shootings du magazine, la consécration ! Ses parents reconnaissent enfin sa réussite. Sa notoriété et sa nouvelle fonction au sein du magazine la font voyager en Europe, un peu partout, suivant son inspiration de photographe, saisissant l’instant. La mode seule l’intéresse de moins en moins. Elle se trouve par hasard à Londres en 1940 au moment où la France chute, et réalise l’énorme opportunité que les photos de la vie à Londres représentent pour elle. Mais sa hiérarchie ne semble pas encore absolument sûre de cette nécessité, et qu’il est même sans doute dangereux pour une femme de rester à Londres où la situation devient dangereuse. A Margot de leur montrer qu’elle a sa place et que ses photos, loin du glamour qu’elle leur envoyait jusqu’alors, peut se transformer en vrai reportage et correspondance de guerre.
Personnage inspiré de la photographe Lee Miller (fiche wiki : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lee_Miller ), ces informations sont là au but d’indications et ne forcent pas du tout le joueur à suivre à la lettre l’évolution de Lee Miller.
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JAMES ALISTAIR
Entre le journaliste et la photographe, on peut dire que c'est un beau roman d'amitié ! Rencontrés à Paris, elle n'était encore qu'une amatrice et écumait les fêtes, tandis que James était venu faire ses études de lettres. Son air si british et malicieux interpellèrent Margot qui l'accosta pour lui proposer d'être son modèle. A partir de ce moment, et jusqu'au départ de l'anglais, ils ne se quittèrent plus, à faire la fête et des photos. Et même quand James retourna à Londres, ils gardèrent contact via de nombreux courriers. Alors quand elle arriva à Londres, ils se retrouvèrent comme au bon vieux temps : il l'hébergea un temps et lui fit le tour de la ville. Et si les rumeurs vont bon train sur leur relation, cela arrange bien James !
OLIVIA DEACON
Lorsqu'Olivia vit une annonce d'une photographe amateur cherchant des modèles à Boston, la jeune femme se présenta. On lui avait souvent dit qu'elle était jolie et avait envie d'un peu de reconnaissance. C'est ainsi qu'elle rencontra Margot avec qui elle passa de nombreuses heures à poser, en intérieur ou extérieur, à faire des photos de mode avec des habits chinés un peu partout. Margot avait remarqué le charisme d'Olivia et était sûre qu'elle irait loin. Mais pas au point de la retrouver à Londres en uniforme ! Quel plaisir de se retrouver dix ans plus tard et pour la photographe, quelle aubaine d'avoir une amie dans l'armée ! Olivia donne des adresses à Margot pour prendre ses photos ou lui annonce les événements, elle est un peu son indic !
ASHNA KRANTI PIYALI
La perspective de pouvoir interviewer une princesse devenue militaire pour « faire comme tout le monde » aurait de quoi enthousiasmer n’importe quel journaliste, et Margot ne fait pas exception à la règle. En apprenant la présence d’Ashna à Londres, portant l’uniforme, elle voit là de quoi faire un magnifique reportage photo pour Vogue US. Pourtant, Ashna, peu habituée à l’intérêt de la presse, ne semble pas très en joie malgré les propositions de Margot. Celle-ci n’en démord pourtant pas, et propose son idée au ministère de l’information, qui adore l’idée. Ashna n’a plus qu’à s’y conforter, et ce malgré les propositions du SOE qui voudrait qu’elle garde profil bas.
EDMUND ROBERT
Le travail de Margot est d'être partout à la fois, pour faire la meilleure documentation possible. Elle sait, d'expérience, que les photos les plus "choc" sont celles prises sur le vif, immédiatement après un bombardement. Mais pourquoi fallait-il qu'elle tombe sur Edmund? Le jeune homme a à peine eut le temps de dire "ouf" que déjà, Margot avait mitraillé son air ahurit alors que la poussière retombait autour de lui, au petit matin, après une nouvelle nuit de cauchemar. Hébété, il n'a pas eut le temps de dire "ouf", que Margot avait déjà disparut, voguant à la recherche d'un autre scoop. Ce n'est que quelques heures plus tard qu'Edmund a réalisé que si Margot vendait ses photos à un quotidien londonien, son secret serait connu de tous, on ne manquerait pas de le reconnaître. Si Margot n'a pas réalisé qu'elle avait devant elle le petit crieur du Times qui la croise pourtant régulièrement quand elle vient remettre ses clichés, lui n'a pas manqué de la reconnaître. Reste maintenant à la retrouver, et à la convaincre de ne pas vendre ces photos. Connaissant l'implication de la jeune femme dans son travail, ça ne va pas être une mince affaire.
Dernière édition par George VI le Jeu 21 Juin - 17:09, édité 5 fois
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Sujet: Re: HOME FRONT ☂ les civils Jeu 3 Sep - 19:45
James Alistair
Ft. Eddie Redmayne
LIBRE ▲ RÉSERVÉ ▲ PRIS
30 ans Célibataire Anglais Journaliste
Histoire
James est l'archétype d'un anglais comme on peut se l'imaginer : toujours tiré à quatre épingles, à cheval sur les étiquettes et un côté un peu nonchalant derrière ses chemises toujours bien repassées. Unique fils entouré de trois sœurs, il a tour à tour servi de poupée pour ses sœurs, de souffre-douleur et puis de confident. Acharné de travail et grand lecteur, son rêve est de devenir écrivain. Encore aujourd’hui, ses tiroirs sont truffés de manuscrits inachevés ou non publiés. Il n'en reste pas moins un garçon sociable, jovial et aimant s'entourant, à la condition que les gens aient quelque chose à dire. Ses études se déroulent entre Cambridge et Paris, grand rêve que de découvrir Paris ! Un de ses meilleurs souvenirs, où il y a étudié l'histoire et les lettres, sans oublier faire la fête et passer des heures auprès des bouquinistes.
Si sa soeur suivit la filière du droit, le jeune préféra les lettres, pouvant continuer sa fascination pour Oscar Wilde au travers de ses essais, et d'histoire. Après une soirée étudiante un peu arrosée, James fut renversé par une automobile et garda un léger boitement dans sa démarche et des douleurs de temps à autre, le plongeant dans une certaine dépendance aux anti-douleurs. Cela ne l'empêcha pas d'entrer au Times comme pigiste, puis journaliste à plein temps et chroniqueur dans un magazine de temps à autre. Quand il ne travaille pas, James écrit, mais cela peut lui prendre n'importe où. Avec la guerre, il espère être enrôlé mais son léger handicap le met sur la touche, provoquant une grande frustration. Il développe une fascination pour les personnes en uniformes et il n'est pas rare que ses articles portent sur eux, quand il n'écrit pas de critiques littéraires. D'ailleurs, ses derniers écrits mettent en scène cette obsession, mais il n'ose pas se faire publier, alors que ses amis lui disent qu'il a une sacrée plume. Mais à trop travailler et écrire, on passe à côté de sa vie privé, et ses sœurs aimeraient bien le voir se marier, ce qui n'est pas vraiment la priorité du jeune homme, préférant s'amuser entre amis et lire, encore et toujours.
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MARGARET BRADFORD
S'il fallait un modèle féminin dans la littérature, James citerait sans hésiter Margaret Bradford. Il admire son style d'écriture, a dévoré ses romans et lorsqu'il eut l'occasion de la rencontrer, il avait davantage l'air d'un petit garçon intimidé qu'à un brillant écrivain, ce qui amusa fortement la jeune femme. Bien qu'elle soit plus jeune que lui, Margaret sert de mentor à James pour l'aider dans son second roman, l'aider à se focaliser sur une idée, et à lire les quelques jets qu'il fait. Avec le décès de son époux, parler d'écriture et avoir James aide la jeune femme à se remettre petit à petit. Se plonger dans le travail lui fait du bien et elle mûrit une idée qu'elle voudrait soumettre à James : mettre son deuil dans un roman …
HARRY O'NEILL
Depuis son accident, James boite de temps en temps, mais surtout souffre. Et il a besoin de soulager cela presque tous les jours. Ca tombe bien, il connaît un médecin qui peut l'aider : Harry, malgré son statut de médecin militaire, arrivait à procurer à James des anti-douleurs, même s'il n'était pas vraiment pour ce genre de traitement. Seulement voilà, avec la guerre, les médicaments servent vraiment aux blessés et il est presque impossible de s'en procurer. A court d'argument, James proposa au médecin un deal : des anti-douleurs contre d'autres médicaments et du matériel médical. Harry cède sous la pression, et n'a pas vraiment envie de demander d'où cela vient. Quant à James, il n'a pas eu d'autres choix que de demander à son escroc de père …
MARGOT BURNETT
Entre le journaliste et la photographe, on peut dire que c'est un beau roman d'amitié ! Rencontrés à Paris, elle n'était encore qu'une amatrice et écumait les fêtes, tandis que James était venu faire ses études de lettres. Son air si british et malicieux interpellèrent Margot qui l'accosta pour lui proposer d'être son modèle. A partir de ce moment, et jusqu'au départ de l'anglais, ils ne se quittèrent plus, à faire la fête et des photos. Et même quand James retourna à Londres, ils gardèrent contact via de nombreux courriers. Alors quand elle arriva à Londres, ils se retrouvèrent comme au bon vieux temps : il l'hébergea un temps et lui fit le tour de la ville. Et si les rumeurs vont bon train sur leur relation, cela arrange bien James !
EDMUND ROBERT
James et Edmund se connaissent depuis les débuts du jeune homme au Times. Tout d'abord indifférent à un crieur en plus venant tous les matins récupérer son paquet de journaux à vendre desquels il retient une commission, James a rapidement réalisé qu'Edmund était différent des autres adolescents, sans véritablement mettre le doigt dessus. Il est plus mâture, plus intelligent... Ce qui a incité le journaliste à confier à celui-ci, et aucun autre, ses dépêches et ses petites enquêtes professionnelles qu'il ne pouvait pas mener lui-même. Cela satisfait parfaitement Edmund, surtout que James n'hésite jamais à lui donner un billet par-ci ou par-là pour service rendu. Mais maintenant qu'il cherche Miss Burnett, sa relation de confiance avec Alistair pourrait être utile à Edmund. Il sait que le journaliste et la photographe se connaissent bien. Il n'y a plus qu'à lui demander son aide sans lui attirer de soupçons.
Dernière édition par George VI le Ven 22 Juin - 9:51, édité 10 fois
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Sujet: Re: HOME FRONT ☂ les civils Jeu 3 Sep - 19:48
Stanislas Vaudreix
Ft. Dominic Cooper
LIBRE ▲ RÉSERVÉ ▲ PRIS
34 ans Divorcé Luxembourgeois Homme d'affaires ; escroc
Histoire
Un curieux cas que celui de Stanislas, parti de rien et se croit au-dessus des lois. Né à Luxembourg, dans une famille de classe moyenne, il était destiné à une vie sans gloire et routinière, tout comme son père, employé de poste, et sa mère, femme de chambre chez des membres de la noblesse. Garçon intelligent mais peu assidu à l'école, l'enfant préfère faire l'école buissonnière et s'exercer à la magie, à la mode au début du siècle. La Première Guerre Mondiale change la donne : le Grand-Duché du Luxembourg est envahi par les allemands. Si le gouvernement ne change pas, la présence militaire oblige Stanislas à être sage … enfin non, à être plus malin. Il s'amuse à leur voler des babioles. A la libération, c'est un adolescent malingre mais agile, féru de lecture, et se mettant à rêver à plus grand que sa condition actuelle. En attendant à des jours meilleurs, il suit les traces de son père, mais a la mauvais manie de lire le courrier d'autrui, et de jouer les corbeaux pour soutirer certaines sommes d'argent contre son silence. Cette première escroquerie lui permit d'économiser plusieurs années.
A 19 ans, il quitte sa famille pour Paris, où la vie nocturne bat son plein, ce sont les années folles. Grisé par les soirées parisiennes, ses économies ont vite fait de s'envoler dans des costumes sur mesure et des soirées au champagne. Il s'invente des noms, des vies, escorte de belles dames contre rétribution, et se fait passer pour l'assistant d'un grand banquier luxembourgeois et promet des investissements prometteurs à qui le veut. Il décide de suivre une de ses dames aux États Unis, pendant qu'on mène une enquête sur cet escroc sans nom. Dans son nouvel environnement, il mène la belle vie : il travaille dans une banque et met en circulation de faux bons au porteur, lui permettant d'empocher des millions de dollars. Il se marie à sa belle, mène grand train de vie. Mais son épouse découvre le pot-aux-roses, demande le divorce et le dénonce aux autorités. Contraint de fuir, Stanislas fuit en Amérique du Sud, puis repart en Europe, à Londres. Seulement, la brigade financière lui met la main dessus, prête à le renvoyer en France ou aux USA pour qu'il soit jugé. L'annonce de la guerre lui permet de rester sur le territoire anglais, étroitement surveillé. Millionnaire, Stanislas décide de la jouer philanthrope pour prouver sa bonne foi et reprend une usine. Mais s'il se tient à carreaux pour l'instant, l'esprit fertile du luxembourgeois n'a pas dit son dernier mot, il aimerait d'ailleurs faire un bon mariage, histoire d'assurer sa position.
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GARRETT RUTH
Garrett n'est pas vraiment l'homme de main de Stanislas, mais cela s'en rapproche. A chaque fois que le luxembourgeois a un gros problème, il fait appel à l'ancien boxeur, bien que cela lui coûte cher et qu'il ne le mette pas toujours de bonne humeur. Mais Stanislas paye bien et c'est tout ce qui importe. Il faut juste faire attention aux flics, qui ont heureusement mieux à faire par ces temps troubles. La part est belle aux escrocs.
BEATRIX KESSLER
Officiellement, il veut se ranger et elle veut se fondre dans le décor londonien. Tous les deux malicieux et joueurs, ils ne pouvaient que s'entendre. Voici donc Stanislas sortir le grand jeu, faire un peu sa cour à la fausse anglaise, et on peut dire que Beatrix (officiellement Betty à Londres) apprécie, et s'amuse à flirter avec l'entrepreneur luxembourgeois. Mais le jeu pourrait devenir cruel, si l'un découvre ce que fait l'autre, la drague peut laisser place au chantage, voire même à une sorte de statu quo … la guerre est pleine de surprises.
ISIDORE HOOD
Difficile de se procurer des beaux tissus en temps de guerre et de rationnement, voilà ce que pense Isidore. Et tel un génie de la lampe, Stanislas était prêt à exaucer son vœu ! Voilà que l'homme d'affaires possède quantité de tissus en tout genre, des plus simples au plus luxueux, de toute provenance. Mais voilà, pareilles merveilles se paient cher, très cher ! Il faut dire que le marché noir est le lot de toutes les guerres et il était évident que Stanislas soit de la partie. Il est tout de même prêt à faire un prix au couturier mais Isidore ne veut pas se faire arnaquer, ni dépenser les finances de sa maison de couture, même pour de la soie délicate ! C'est bien mal connaître le luxembourgeois qui revient à la charge de temps en temps, au grand déplaisir d'Isidore, dont la patience s'envole à grande vitesse …
HELEN FIENNES
Avant la guerre, et avant qu'elle ne se marie, Helen travaillait dans une usine, rachetée par Stanislas après son départ. Avec le début de la guerre, les usines recrutent à tour de bras pour des raisons secrètes. Il ne faut pas longtemps à Helen pour retrouver du travail. Stanislas la remarque assez vite, par son efficacité et sa productivité. Il en fait une de ses aides, contremaître, lui qui a perdu tous ses contremaîtres partis rejoindre l'armée. Mais cela implique aussi être plus ou moins au courant des activités pas vraiment légales du patron de l'usine. Peut-on vraiment faire confiance à l'épouse d'un policier, et combien de temps accepterait-elle de renier ses principes pour l'aider volontairement ou non dans ses combines?
Dernière édition par George VI le Dim 13 Mar - 16:13, édité 5 fois
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Sujet: Re: HOME FRONT ☂ les civils Jeu 3 Sep - 19:49
Helen Fiennes
Karine Vanasse
LIBRE ▲ RÉSERVÉ ▲ PRIS
27 ans Mariée Anglaise Ouvrière dans les usines d'armement de Woolwich
Histoire
La vie d'Helen a été difficile, mais pas malheureuse. Née dans une ferme du yorkshire en 1913, après deux frères et une soeur, elle grandit dans une famille de fermiers durs à la tâche. Elle a pourtant très peu de souvenirs de cette période, son père étant appelé sur le front en 1917, malgré sa nombreuse progéniture. Il en revient blessé, terne, et triste. Pourtant, la présence de ses quatre enfants - auxquels s'en ajoutent encore trois autres après son retour du front, un garçon et des jumelles - l'aide à surmonter le traumatisme de la guerre. Mais les deux frères aînés d'Helen diront toujours que plus rien n'a été pareil après le retour de leur père. Père blessé qui se sent inutile, et s'afflige du déclin de la ferme, peu à peu. L'hygiène et les soins, à la campagne, manquent cruellement et l'épidémie de grippe espagnole suivant la guerre emporte la soeur aîné d'Helen, ainsi que son petit frère. Cela pousse la famille à déménager en banlieue de Londres, dans l'East End, en 1926.
Le changement est brutal pour la petite famille, et la vie pas vraiment meilleure, mais la famille reste unie. Les frères d'Helen commencent vite à travailler dans les usines de voiture du secteur. La jeune femme, à seize ans, suit leur exemple. Le temps de l'école est fini, il est l'heure de gagner sa vie. Le travail est difficile, long, répétitif, mais à la fin de la journée, Helen est heureuse de pouvoir aider. Positive, pétillante, elle cache pourtant ses frustrations et sa fatigue constante, car après la journée de travail, alors que ses frères s'installent autour de la radio avec leur père, elle doit aider sa mère à la maison et avec ses deux petites soeurs. Mais cela n'a pas que du mauvais. Le quartier, un peu difficile, est souvent la proie de menus larcins et de bagarres entre bandes rivales, déclenchant l'arrivée de la police. C'est au cour d'une de ces décentes qu'elle rencontre un jeune officier de police, Henry Fiennes. Si les débuts sont un peu houleux, il arrête ses frères, après tout, la jeune femme finit par se laisser apprivoiser. Ils se fiancent, avec l'accord familial, en 1932, et se marient en 1933.
Le couple vit dans un petit pavillon, et il n'est plus du tout convenable pour Helen de travailler. Elle met au monde trois enfants, deux garçons et une petite fille. Mais la guerre commence, et par peur des bombardements, le couple envoi ses enfants à la campagne, chez les parents d'Henry. C'est l'abandon total pour Helen qui avait toujours eut de choses à faire et à s'occuper jusque là. Ce changement brutal, accompagné par la nouvelle de l’enroulement de ses deux frères, la plonge dans quelques mois de déprime, avant de revoir une de ses anciennes amies de l'usine qui lui apprend qu'ils embauchent à nouveau, mais en restant bien vague sur la nouvelle orientation de l'usine. Après une discussion avec son mari, Helen décide de postuler, et est très vite embauchée. Quelle surprise, de devoir signer un papier officiel du ministère de la guerre, interdisant de parler de ce qu'elle fait et voit dans l'usine sous peine d'être emprisonnée pour trahison. Ce n'est qu'en entrant dans la salle de montage qu'elle réalise que ce ne sont plus des voitures, mais des chars d'assaut que l'ont construit. Et il faut absolument garder le secret, pour des raisons de défense. Dans quoi s'est-elle embarquée?
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WENDY GARDNER
En 1941, les Américains diront à leurs ouvrières "Yes, We Can", mais les Britanniques n'ont pas attendus aussi longtemps. Dès le début de la guerre, il a fallut trouver des figures de proue à mettre en avant pour permettre d'inspirer les foules, et ce dans tous les domaines, même quand il s'agit de rejoindre les ouvrières des usines. Sans vraiment le chercher, c'est pour sa fraicheur et son naturel qu'Helen a été choisie pour apparaître sur plusieurs affiches de propagandes, dessinées par Wendy, et les nombreuses et différentes séances de poses ont rapproché les deux femmes, bien qu'elles n'aient pas grand chose en commun à la base. La guerre aura au moins servit à la mixité des couches sociales.
STANISLAS VAUDREIX
Avant la guerre, et avant qu'elle ne se marie, Helen travaillait dans une usine, rachetée par Stanislas après son départ. Avec le début de la guerre, les usines recrutent à tour de bras pour des raisons secrètes. Il ne faut pas longtemps à Helen pour retrouver du travail. Stanislas la remarque assez vite, par son efficacité et sa productivité. Il en fait une de ses aides, contremaître, lui qui a perdu tous ses contremaîtres partis rejoindre l'armée. Mais cela implique aussi être plus ou moins au courant des activités pas vraiment légales du patron de l'usine. Peut-on vraiment faire confiance à l'épouse d'un policier, et combien de temps accepterait-elle de renier ses principes pour l'aider volontairement ou non dans ses combines?
VIRGINIA HEPBURN
La députée Hepburn milite pour le droit des femmes, et durant cette période où les femmes remplacent les hommes dans les usines, il faut frapper fort, et avoir des points de contact à l'intérieur. Pas de bol (selon elle) pour Helen, c'est tombé sur elle. Son histoire, son parcours intéressent Virginia qui aimerait que la jeune femme l'aide, mais Helen n'ose pas. Peur de se faire renvoyer, mal voir, Helen apprécie pourtant l'aide de Virginia et ses idées l'intéressent, mais de là à les afficher ouvertement …
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Sujet: Re: HOME FRONT ☂ les civils Jeu 3 Sep - 19:54
Jeanne de Bassal
Ft. Astrid Bergès-Frisbey
LIBRE ▲ RÉSERVÉ ▲ PRIS
25 ans Célibataire Française Secrétaire à l'hôpital militaire
Histoire
Petite dernière d'une grande fratrie issue de la petite noblesse, Jeanne fut choyée et protégée par sa mère durant la Première Guerre Mondiale, puisqu'elle est née pendant que son père était au front. Demoiselle malicieuse et intelligente, elle savait très bien camouflée ses bêtises, ou arrivait à accusée ses frères et sœurs. Elle s'est rêvée policière, aventurière, archéologue, tout pour éviter la monotonie. Mais quand on est une jeune française au début des années 30, rien n'est évident, elle a dû se battre pour faire des études de littérature, où elle s'épanouit. Grande amatrice de livres, Jeanne dévore les classiques français mais aussi anglais, et apprend la langue de Shakespeare pour mieux comprendre ses lectures. Chaperonnée par son grand frère Henri, la jeune femme peut sortir avec ses amies mais reste en étroite surveillance, ses amourettes sont de vrais secrets et il faut ruser pour retrouver son élu du moment.
Son père n'appréciant pas que sa cadette fasse des études, il la menace de lui couper les vivres si elle ne trouve pas un travail et un fiancé. Jeanne trouve une place de secrétaire, merci papa pour le piston, et découvre le monde du travail où elle peut côtoyer des gens sans être surveillée. Au début de la guerre, ses parents restent à Paris pendant que la capitale voit partir des milliers de ses habitants dans les tourmentes de l'exode. Quand Henri revient, il ordonne à ses parents de partir loin de la capitale et emmène Jeanne à Londres. Selon lui, il a besoin d'une personne parlant anglais dans son entourage. Un peu d'aventure ! La jeune femme de vingt-cinq ans attendait cela depuis si longtemps ! Arrivée en juin 40, elle a bien du mal à se faire à sa nouvelle vie, surtout à cause de la barrière de la langue, mais elle s'y fait en tout cas mieux que son frère. Débrouillarde et rêvant d'un peu d'indépendance, Jeanne se cherche un travail où son accent français et ses quelques fautes de conjugaison ne rebuterait pas. C'est à l’hôpital militaire qu'elle trouve sa place, en tant que secrétaire. Une bonne place, il est difficile de ne pas être ravie de voir défiler des militaires à longueur de journée !
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HENRI DE BASSAL
Si l’âge et de nombreux frères et sœurs les séparent, Henri et Jeanne font néanmoins parti d’une famille soudée. Quand Henri revient du front, connaissant le caractère libre penseur de sa sœur, et sachant qu’elle risque vite de s’écharper avec leur père s’ils sont en huis clos, il décide de l’emmener avec lui à Londres, ce qu’elle accepte sur le champ. Une fois dans cette nouvelle capitale, pourtant, Henri ne peut se décider à la laisser respirer, cherchant à la protéger, quoi que Jeanne fasse, elle a des comptes à lui rendre, ce qu’elle ne supporte pas. Leurs deux caractères, bien opposés, menacent eux aussi d’exploser.
ARTHUR HUDSON
Jeanne travaille souvent tard à l'hopital et même si elle n'est ni infirmière ni médecin, elle voit passer des horreurs et ne compte jamais ses heures. Quand elle vit une fois ultra fatigué, au bord de l'évanouissement, elle l'accueillit dans son bureau avec un petit thé et un gâteau, histoire de le ressourcer un petit peu. Ce n'est pas grand-chose mais à force de s'occuper des autres, Arthur oublie parfois de s'occuper de lui-même. Alors certains soirs, entre deux missions, ils papotent et se soutiennent. Après tout, ils sont dans la même galère ...
ROSE MATHEWSEN
Ces deux-là se sont trouvées. Il aurait été difficile de faire autrement, leurs caractères étant similaires et complémentaires. Si Jeanne est un peu plus effrontée que la timide Rose, Rose a bien plus de patience. Dans ces heures sombres où les rires se font rares, les deux jeunes filles redonnent le sourire aux jeunes militaires blessés et malades par leur joie de vivre et leur caractère positif. Mais il vaudrait mieux ne pas oublier de rester concentré sur son travail.
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Sujet: Re: HOME FRONT ☂ les civils Jeu 3 Sep - 19:56
Garrett Ruth
Matthias Schoenaerts
LIBRE ▲ RÉSERVÉ ▲ PRIS
42 ans Célibataire géographique Anglais Officiellement sans emploi, officieusement qui sait?
Histoire
Opportuniste serait sans doute le meilleur mot pour décrire Garrett. Depuis son enfance dans les bas fonds de White Chapel, il a toujours su tirer son épingle du jeu. Arnaques de bas étages, faire les poches des passants, biens tombés des charriots... Avec plus ou moins de succès d'ailleurs. De nuits en postes de polices a séjour dans des maisons de corrections, il enchaine les ennuis judiciaires. En grandissant, il diversifie ses affaires: Organisation de - et voir même participation à - combats de boxes truqués, homme de main ou coursier des trafiquants d'opium... A seize ans, en pleine Première Guerre Mondiale, on lui donne le choix: la prison, la vraie cette fois, ou les tranchés du nord de la France. Nous sommes en 1915. En tant que mineur, on ne le met pas tout de suite en première ligne et il se fait rapidement un om en tant que "celui qu'il faut connaître pour obtenir quelque chose". Mais alors qu'il a presque dix-huit ans, cela change, et il se retrouve en première ligne. De cette période, Garrett ne parle jamais et ne conserve que des cauchemars.
Mais cela est loin de l'avoir réconcilié avec l'autorité. Démobilisé en 1920, il ne lui faut pas longtemps pour s'entendre avec d'ex soldats dans la même position que lui et recommencer ainsi ses petites magouilles. Il aime, aussi. Pas une, mais plusieurs jeunes femmes. Après tout, le côté torturé et renfermé leur plait à ces dames. Elles se succèdent, à ses risques et périls car il n'est jamais à l'abri d'un crêpage de chignon entre celle qu'il a abandonné la veille et la nouvelle qui se tient à son bras. Se ranger? Cela l'intéresse peu. Il passe l'entre guerre à enchaîner les arnaques et les séjours en prison. Et la Seconde Guerre commence... Cette fois-ci, il est trop âgé pour être mobilisé, à son grand soulagement. Et comme chaque guerre, elle produit son lot de malheureux qui sont prêts à tout pour survivre aux bombardements allemands. C'est l'heure de la reconversion pour Garrett: Toutes ces belles maisons de l'ouest londonien, abandonnées, ne font que lui tendre les bras. Qui serait-il pour refuser une telle providence? C'est un signe de la fortune.
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NATALYA ANDRAIEVNA
Ils ne font que se croiser. Régulièrement, quand Natalya est appelé sur le lieux d'un bombardement, elle voit cette silhouette dans les décombres. Elle est plutôt reconnaissable, encore jeune, grand. Garrett a aussi repéré la jeune femme de son côté, bien trop jolie pour ce genre de travail fastidieux. Natalya, qui le prenait tout d'abord pour un bon samaritain, commence à se poser des questions: elle le retrouve toujours dans les quartiers chics alors que, soyons honnêtes, il n'en a pas vraiment l'allure. Garrett devrait se méfier.
Sean Peterson
Sean s'ennuit. Garrett a besoin d'argent. Il n'en fallait pas beaucoup plus à ces deux là pour se trouver. Garrett a vu Sean boxer et, ancien boxeur lui-même, il admire le style. Une association de malfaiteur est née. Sean a beau avoir tourné la page de son passé douteux, il n'en fallait pas beaucoup plus au jeune homme que quelques paroles bien tournées du bandit du blitz pour accepter de reprendre les gants et organiser quelques matchs truqués. Pour l'amour du sport... Et celui des livres sterlings.
Stanislas Vaudreix
Garrett n'est pas vraiment l'homme de main de Stanislas, mais cela s'en rapproche. A chaque fois que le luxembourgeois a un gros problème, il fait appel à l'ancien boxeur, bien que cela lui coûte cher et qu'il ne le mette pas toujours de bonne humeur. Mais Stanislas paye bien et c'est tout ce qui importe. Il faut juste faire attention aux flics, qui ont heureusement mieux à faire par ces temps troubles. La part est belle aux escrocs.
Beatrix Kessler
Elle a souvent vu Garrett aller et venir autour de chez Stanislas, et en a déduit qu'il était son homme de main. Pour quoi faire ? Elle ne le sait pas encore, seulement que ce n'est pas bien légal. Mais elle a surtout remarqué le potentiel de Garrett, un homme discret et fiable, et a décidé de l'embaucher pour son compte. Voici Garrett travaillant pour les allemands sans le savoir, même s'il s'en doute au fil des missions, mais tant que la dame paie bien, il se taira …
Dernière édition par George VI le Mer 12 Oct - 13:45, édité 5 fois
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Sujet: Re: HOME FRONT ☂ les civils Dim 13 Mar - 15:57
Edmund Robert
Thomas Sangster
LIBRE ▲ RÉSERVÉ ▲ PRIS
22 ans, mais prétend en avoir 16 Célibataire Anglais Crieur de journaux
Histoire
Edmund est un adolescent plutôt discret, malin et réservé. C'est du moins ce que diraient les gens du Times pour lequel il distribue les journaux. En vérité, Edmund est bien plus complexe que cela. Né dans l'East End, il fait parti d'une grande famille, ils sont neuf enfants. Sa mère, bien qu'aimante, n'a jamais véritablement su faire preuve d'autorité, et son père était bien plus habitué à dépenser l'argent rudement gagné au pub du coin qu'à se rappeler qu'il avait une famille. Il grandit dans une ambiance où la débrouille était maîtresse et où on ne mangeait pas toujours à sa faim. Chétif, souvent malade, son père le traitait souvent de bon à rien qui forçait à dépenser l'argent familial en docteur - plutôt qu'en alcool.
Ce tempérament maladif a retardé la croissance d'Edmund. En grandissant, comme ses aînés, il devait lui aussi aider comme il pouvait, séchant l'école et tentant mille et une combines pour ne pas revenir les mains vides à la maison. Mais le fait qu'il soit plus petit et malingre pour son âge que ses amis et camarades ne jouait pas toujours en sa faveur et il finissait souvent comme victime des bandes rivales du quartier. A seize ans, son père le met à la porte, comme ses aînés avant lui. Heureusement, l'une de ses soeurs, établie comme ouvrière dans une usine, réussit à l'héberger, et lui trouve un travail comme coursier pour son patron. Il s'y débrouille pas mal, rapide et intelligent. Mais il n'a pas envie de rester dans cette partie de la ville, sale et surpeuplée, aussi décide-t-il alors qu'il a dix-neuf ans, de changé de secteur, le centre l'appel.
Le centre historique de Londres est magnifique, mais c'est hélas chacun pour soi. Il est très difficile d'y trouver un emploi stable et Edmund perd régulièrement ses petits boulots. Il commence à désespérer, jusqu'à ce qu'il lise une annonce du Times, on cherche des crieurs de journaux. Mais pour cela, on recherche en général des adolescents. Qu'à cela ne tienne, Edmund, qui a désormais vingt ans, prétendra en avoir quatorze. On le croit, et il est embauché. Il ne gagne pas un énorme salaire, mais cela lui suffit pour payer son petit logement sous les toits de la ville. Pourtant, quand la guerre éclate deux ans plus tard, une peur qui ne l'avait jamais effleuré lui ronge alors les sangs. Il pourrait être enrôlé! Certes, tout le monde pense qu'il n'a que seize ans, alors qu'il en a vingt-deux, mais si jamais il était reconnu, il risquerait la prison, et pour ce qu'il a entendu dire, avec tout ce qui y traine, il ne survivrait pas aux virus qui y trainent. Certes, cette même santé précaire pourrait lui valoir d'être exempté de service, mais "on ne sait jamais", mieux vaut ne pas tenter le diable, et ne pas faire de vague. L'armée? Très peu pour lui, merci bien!
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OLIVER RYAN
Ils sont du même quartier et ont plus ou moins grandit ensemble, malgré leurs quatre années de différences. Oliver était l'un des prétendants de l'une des jeunes soeurs d'Edmund, ce qui avait amusé le grand frère à l'époque. Mais le temps et les épreuves, sans oublier l'envie de s'en sortir dans ce quartier où tout est compliqué, les a un peu séparés quelques temps, l'un utilisant son apparence pour continuer à profiter des situations, et l'autre cherchant à gravir les échelons de la société. La guerre a aidé Oliver, qui n'est plus le jeune garçon qu'il était quelques mois plus tôt, et il le regrette vraiment. Aussi, quand il retrouve Edmund par hasard, et comprend que son ancien ami ment, loin de lui l'idée de le dénoncer. La guerre l'a traumatisé, et s'il peut éviter à Edmund de perdre ses illusions de la même manière que lui, pourquoi pas? Edmund de son côté, trouve qu'Oliver a perdu son ancienne joie de vivre. A lui de l'aider de la retrouver.
JAMES ALISTAIR
James et Edmund se connaissent depuis les débuts du jeune homme au Times. Tout d'abord indifférent à un crieur en plus venant tous les matins récupérer son paquet de journaux à vendre desquels il retient une commission, James a rapidement réalisé qu'Edmund était différent des autres adolescents, sans véritablement mettre le doigt dessus. Il est plus mâture, plus intelligent... Ce qui a incité le journaliste à confier à celui-ci, et aucun autre, ses dépêches et ses petites enquêtes professionnelles qu'il ne pouvait pas mener lui-même. Cela satisfait parfaitement Edmund, surtout que James n'hésite jamais à lui donner un billet par-ci ou par-là pour service rendu. Mais maintenant qu'il cherche Miss Burnett, sa relation de confiance avec Alistair pourrait être utile à Edmund. Il sait que le journaliste et la photographe se connaissent bien. Il n'y a plus qu'à lui demander son aide sans lui attirer de soupçons.
MARGOT BURNETT
Le travail de Margot est d'être partout à la fois, pour faire la meilleure documentation possible. Elle sait, d'expérience, que les photos les plus "choc" sont celles prises sur le vif, immédiatement après un bombardement. Mais pourquoi fallait-il qu'elle tombe sur Edmund? Le jeune homme a à peine eut le temps de dire "ouf" que déjà, Margot avait mitraillé son air ahurit alors que la poussière retombait autour de lui, au petit matin, après une nouvelle nuit de cauchemar. Hébété, il n'a pas eut le temps de dire "ouf", que Margot avait déjà disparut, voguant à la recherche d'un autre scoop. Ce n'est que quelques heures plus tard qu'Edmund a réalisé que si Margot vendait ses photos à un quotidien londonien, son secret serait connu de tous, on ne manquerait pas de le reconnaître. Si Margot n'a pas réalisé qu'elle avait devant elle le petit crieur du Times qui la croise pourtant régulièrement quand elle vient remettre ses clichés, lui n'a pas manqué de la reconnaître. Reste maintenant à la retrouver, et à la convaincre de ne pas vendre ces photos. Connaissant l'implication de la jeune femme dans son travail, ça ne va pas être une mince affaire.
Dernière édition par George VI le Jeu 18 Oct - 15:40, édité 2 fois
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Sujet: Re: HOME FRONT ☂ les civils Mer 12 Oct - 19:53
Ava Masters
Ft. Amber Heard
LIBRE ▲ RÉSERVÉ ▲ PRIS
28 ans Célibataire Anglaise Chanteuse, Force’s Sweetheart
Histoire
Née en 1913, de son vrai nom Polly Gray, Ava Masters est née dans une famille modeste dont elle est la septième de neuf enfants, dans la banlieue ouvrière de Londres. De sa jeunesse, elle n’a pas à dire grand chose, mis à part que ses frères et sœurs les plus âgés étaient déjà adultes et vivaient déjà leur propre vie quand elle est née. A la maison, sa mère gérait tout, et contrairement à d’autres enfants de son âge avec qui elle allait à l’école, elle n’a jamais souffert de mal nutrition. Ils n’avaient pas tout ce dont ils avaient envie mais ne manquaient de rien. Dans la maison, pas d’eau courante ou d’électricité. Pourtant, Polly était loin d’être malheureuse. Comme beaucoup de filles de son âge et de son monde, qui connaissait peu l’évolution sociale, Polly quitte l’école à 14 ans et se préparait à devenir bonne d’enfant, femme de chambre ou encore couturière, jusqu’à son mariage, comme tout le monde. Mais Polly avait une voix, et quelle voix ! Depuis ses 7 ans, elle chante, beaucoup, tout le temps. Son père, exempté de service lors de la première guerre à cause d’une mauvaise blessure affligée lors des moissons pendant son enfance, l’a toujours soutenue, se disant que sa fille gagnerait toujours mieux sa vie et pourrait toujours mieux aider la famille en chantant qu’en faisant la même chose que ses sœurs. Et si cela ne fonctionne pas, eh bien… elle pourra toujours revenir à un métier plus habituel. Polly accepte.
Ses efforts finissent par payer et après plusieurs entretiens, elle finit par dégoter un petit travail à la station de radio locale, où elle commence secrétaire et réceptionniste. Sautant sur les opportunités, elle décide de se donner le plus de chance possible et, après des années de travail à la station, le jour où la speakerine de l’émission de radio phare de la station ne peut se présenter, elle certifie qu’elle peut le faire. Le stress de la première émission se fait un peu sentir, Polly est moins fluide, plus raide qu’il ne le faudrait. Pourtant, elle a quelque chose, ses supérieurs et les techniciens le sentent. Mieux encore, elle chante ! Cela donne des idées à la station qui se lance dans une nouvelle émission de radio. Elle enregistre sa première chanson en 1939. Une nouvelle star est née. La guerre pourrait venir ralentir sa carrière, pourtant, Polly, devenue Ava Masters, décide d’aller plus loin encore, n’ayant pas oublié d’où elle vient. Elle propose de nouvelles émissions de radio à la chaine, comme lire les messages des petites-amies à la radio pour ceux envoyés au front, ou encore faire des tours de chants dans les casernes et centres de formation. C’est à voir, dit la chaine. Ava est pourtant bien déterminée et on ne saurait encore l’arrêter.
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OLIVER RYAN
Il a suffit d’un regard au jeune homme pour tomber sous le charme de la chanteuse. Son talent, son sourire, ce charme… Tout en elle éveille les sentiments de ce presque encore adolescent. Pourtant, il n’ose pas l’approcher. Elle est belle, et lui semble inaccessible malgré sa proximité avec son public, et ses origines modestes qu’elle n’oublie pas. Oliver tente de ne manquer aucun des concerts d’Ava, lui apportant toujours une fleur, ou un petit présent. Si Ava, au milieu de la foule, ne l’avait pas remarqué au début, ce tout jeune homme fini par la marquer et elle le reconnaît. Il la touche, par sa jeunesse et son engagement, représentant tous les jeunes gens à qui elle veut donner du courage par ses chansons.
ANNA JORDENS
Quand on est célèbre, il faut toujours être à la pointe de la mode. Quand on tient une maison de couture, il faut être vu. Anna et Ava avaient besoin l’une de l’autre, et trouvent satisfaction dans ce partenariat. Pourtant, on ne peut pas faire plus différent entre ces deux femmes qui n’ont pas grand chose en commun. Ava n’aime pas le caractère d’Anna trop timorée et précieux à ses yeux. Anna, de son côté, a du mal à se faire au côté « m’as-tu vu » de la chanteuse, toujours entourée d’une petite cour de journalistes, d’admirateurs et de son équipe, l’empêchant de faire son travail. Cela pourrait mieux se passer entre les deux femmes.
SEAN PETERSON
Ava n’a pas le temps de souffler. Concerts, dédicaces, interviews… Tout est bon pour remonter le moral des troupes ! Et c’est au cours d’une de ces rencontres que Sean entre en scène. Il est de coutume d’avoir des soldats jouer avec la jeune chanteuse, leur donnant l’impression qu’elle est comme tout le monde ou presque. Sean faisait donc parti de son orchestre, en ce début du mois de juillet 1940, alors que le camp situé dans le Kent se fait soudainement bombardé. C’est la panique, et il ne faut que le sang froid de Sean pour plaquer Ava à terre et éviter le drame. Le jeune homme est ravi de ce nouveau rôle de protecteur envers l’actrice, s’enhardissant à tenter de la séduire en lui écrivant tour à tour, des lettres enflammées ou agacées, auxquelles Ava tente de répondre, tout en songeant qu’il est bien pressant, cet américain. Qu’elle se méfie, il est dangereux de l’énerver.
PAUL BEAUCLAIR
Ils ne s'aiment pas. Il n'y a rien à faire. Ils sont tous les deux jeunes, beaux, célèbres... Et pourtant, il n'y a rien à faire, à les voir tous les deux dans la même pièce, on penserait être dans une arène face à deux gladiateurs prêts à s'étriper. Ils s'évitaient donc au maximum, et cela leur allait très bien, ainsi qu'à tout le monde. Mais il fallut que la guerre s'en mêle: une photo prise à la volée, de Paul en uniforme et d'Ava en robe de soirée, alors qu'ils tentaient d'être cordiaux l'un avec l'autre, et voilà, la presse les mit en couple. Ils auraient pu, auraient voulu démentir immédiatement, mais le ministère de l'Information ne leur en laissa pas le temps. Un couple de jeunes gens comme eux, avec une femme dévouée au soutien des troupes et un jeune homme dans l'armée, alors qu'ils sont tous les deux des stars à la mode, on n'aurait pu rêver mieux. Les voilà enchaîner par le destin, et ce n'est pas vraiment pour leur plaire.
I am
George VI
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Sujet: Re: HOME FRONT ☂ les civils Mer 12 Oct - 19:54
Charlotte Hopper
Nathalie Dormer
LIBRE ▲ RÉSERVÉ ▲ PRIS
31 ans Mariée Ecossaise Actrice radio
Histoire
Charlotte est née dans une époque de changements qui allait lui être profitable. Née presque avec le siècle, dans une famille d'artistes écossais, mais basés à Londres comme tous ceux dont la carrière se respecte - père comédien et mère costumière - il était évident que sa voie était toute tracée. Dès l'enfance, elle monte sur les planches accompagnant son père, dans de jolies robes faites par sa mère. Tout cela lui plait énormément. Mais ce n'est pas le seul intérêt qu'elle porte au théâtre. Elle aime également - plus, même, peut être - le côté mécanique du théâtre. Les jeux de lumière, les poulies permettant de changer un décor de quelques tonnes en moins de deux minutes, sans oublier les secrets des coulisses, ce que l'on ne laisse pas voir au public. Son père avait l'habitude de dire que si elle avait été un garçon, elle aurait été technicien. Mais comme elle était une fille, il lui fallait briller en pleine lumière. Ces paroles marquent Charlotte d'une étrange façon, et à vie.
Quand on grandit dans un monde aussi superficiel et versatile, on apprend rapidement à retomber sur ses pieds et à se méfier de tout et de tout le monde. Aussi la jeune femme sait rapidement qu'il ne faut pas trop montrer qu'elle en a dans le crâne. "Soit belle et tais-toi". C'est ainsi que peu à peu, elle fait son trou et à la fin des années 1920, dans cette période de fêtes, musiques et paillettes incessantes, elle prend peu à peu son envol, n'étant plus seulement la fille de ses parents mais aussi elle-même. C'est aussi, dans ces années, le début de la radio à grandes ondes. On commence à développer de nouvelles idées et Charlotte qui a toujours beaucoup aimé les nouvelles technologies - elle ne jure que par le télégramme et les appareils photos portatifs - se prête au jeu de ces pièces radiophoniques. En direct, avec bien plus d'audience, et en même temps loin des spectateurs, sa voix devient vite l'une des plus connues du Royaume Uni. Elle continue à monter sur les planches, mais la radio la passionne bien plus. Encore une fois, c'est même son aspect technique qui la fait vibrer.
Mais pour ne se fermer aucune porte, elle accepte aussi de jouer dans quelques films. Mais le côté enregistré et réel de la chose la passionne bien moins que la radio. Son métier heureusement la pousse dans bien des cercles et l'amène à rencontrer du monde, dont des scientifiques. Elle finit même par en épouser un, de quinze ans son aîné. Une union plus d'esprits que de corps. Le mariage est heureux mais pas grâce à l'amour. Echangeant des inspirations et des idées, des projets germent dans l'esprit de la jolie blonde qui commence à plancher dessus entre deux productions. Elle ose même les présenter à quelques personnes influentes, mais hélas l'idée qu'une femme, une actrice, de surcroit, puisse avoir ce genre d'idées, parait bien saugrenue.
La guerre éclate et le rôle de Charlotte en tant qu'icône prend une autre tournure. Elle fait partie de ces jeunes célébrités devant inspirer les jeunes soldats, leur donner une idée de pourquoi ils se battent. Coincée par contrat avec son studio, Charlotte, qui voudrait se concentrer uniquement sur ses projets scientifiques, ne peut hélas pas se dérober. Et c'est seule, son époux ayant été envoyé en Inde en tant qu'ingénieur militaire, que Charlotte se remet à travailler d'arrache pied sur ses projets. Ils seront utiles, elle en est sûre. Il ne reste qu'à trouver l'oreille qui la prendra au sérieux pour autre chose que sa vie d'actrice. Et avec ses relations, cela ne saurait tarder.
Ce personnage est librement inspiré de l'actrice américano-autrichienne Hedy Lamarr dont vous trouverez la biographie ici. Il ne s'agit là que d'une inspiration et le joueur n'est absolument pas tenu de suivre les traces de la véritable Hedy
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Virginia Hepburn
Entre femmes peu à leur place et d'ambition, il faut bien se soutenir. La jeune politicienne a beaucoup entendu parler des projets de Charlotte et cela l'intéresse beaucoup. Pas seulement par pur altruisme, elle sait bien que l'aboutissement d'un système permettant de protéger les émissions radios des soldats Alliés qu'elle aurait soutenu serait aussi tout à son honneur. Charlotte n'est pas dupe, mais prend toute l'aide qu'elle peut obtenir. Il faut se contenter de ce que l'on trouve. A elles deux, elles iront loin.
George Wallace
Le plus difficile à convaincre est sans doute le proche de Churchill. Certes progressiste, George est bien plus occupé par ce que l'on peut faire au jour le jour plutôt que par d'hypothétiques idées sur des plans ou le papier. Il laisse cela à Bletchley. Mais Charlotte ne se laisse pas abattre et saisit la moindre occasion pour tenter de lui parler de ses idées. Elle l'aura à l'usure c'est certain.
Theodore Jolliffe IV
Entre Teddy et Charlotte, c'est une histoire bien étrange. Elle est plus âgée que lui et mariée, il est plus riche qu'elle et fiancé, et pourtant, il y a une sorte d'alchimie entre ces deux là. Qui sait jusqu'où cela pourrait aller, mais Teddy aime passer du temps avec elle et la trouve très intéressante, bien différente de toutes les jeunes femmes de son monde. Elle a l'impression enfin d'être écoutée et soutenue, et d'avoir presqu'un pied au parlement avec le jeune attaché militaire. Mais il y a plus que cela et elle essaye de se voiler la face.